Men Of Quality Do Not Fear Equality

“Men of Quality Do Not Fear Equality”

« C’était tellement sec que j’ai eu l’impression de te sodomiser ».

Voilà ce qu’il m’a dit un soir, après avoir insisté pour avoir du sexe. À force de pression, je me laissais faire presque chaque nuit. 

Après 6 mois de relation, j’ai tenté de lui expliquer que je me sentais mal vis-à-vis de nos relations sexuelles; que je n’en avais pas envie, mais que je me sentais obligée de lui « faire plaisir ». Il m’a répondu : « Arrête, ça serait du viol, c’est horrible ». Le soir où l’on a eu cette conversation, il s’est saoulé. Le lendemain, il ne se souvenait plus de rien. 

Aujourd'hui, en prenant du recul, je me suis rendue compte qu'effectivement c’était du viol à répétition.  Il voulait le faire tous les soirs et pour moi c’était la torture. Au début, quand je n’en avais pas envie, je me disais que c’était « normal » de faire des concessions dans un couple. Il était d’accord avec moi sur le principe, alors j’acceptais. Évidement, ça me faisait de plus en plus mal et du coup, lorsque l’on se couchait pour aller dormir et que le moment fatidique arrivait, je disais que j’étais fatiguée et j’éteignais la lumière en l’embrassant bonne nuit.

Dix minutes plus tard, alors que je somnolais, je sentais une de ses mains me caresser; ses tentatives de se rapprocher pour coller son érection contre moi. Dégoutée, je m’éloignais le plus loin possible de lui, au bord du lit. Je n’osais rien dire. J’attendais le coeur battant qu’il s’endorme enfin pour être tranquille et pouvoir moi aussi m’endormir. Si je ne cédais pas, il soupirait, soufflait, se retournait dans le lit sans arrêt pour finir par s’endormir une heure ou deux heures plus tard. Et puis le matin, rebellotte avec l’érection matinale. Un cercle infernal.  La plupart des soirs, il continuait à insister, sans jamais rien dire. Tout passait par les gestes, dans l'implicite. Il suffisait que je ne bouge pas assez vite à l’autre bout du lit pour qu’il prenne ça comme un « oui ». J’avais mal. Ça me dégoutait et je me dégoutais moi-même d’être en train d’accepter quelque chose qui me déplaisait. Mais je ne comprenais pas ce qui était en train d’arriver. Dans ma tête, je n’avais même pas la possibilité de dire « non ». J’étais amoureuse, j’étais en déni. Parce que s’il vous aime, il ne peut pas vous faire de mal, pas vrai ? 

Cette relation a duré presque un an. Aujourd’hui, je suis en colère contre lui; en colère qu’il ne se soit pas posé de questions: Pourquoi ne s’est-il pas demandé pourquoi je restais tétanisée quand il me pénétrait ? Pourquoi il ne comprenait pas mon refus quand il me touchait et que je m’éloignais le plus possible de lui ?  Je suis en colère contre ma mère aussi, car lorsque j'ai eu le courage de lui dire qu'il m'avait fait du mal, elle m'a répondu: « Mais il était gentil, il doit avoir pleins de problèmes à la maison. Tu es dure avec lui quand même !  ». Paradoxalement, elle n'a jamais cherché à savoir ce qu'il m'avait fait.  En dehors de ça, oui: il était gentil avec moi. Il adorait dire que tous les deux on était « destinés » à être ensemble. Que jamais il ne me ferait du mal. Pourtant, la nuit, il prenait ce qu’il voulait quand il le pouvait. Il profitait de ma lassitude, de ma peur, de mon ignorance. Quelle hypocrisie.

(via payetoncouple)

every day i am percieved™️

He tucked her closer, hand on her womb. "We have to move as one. Here."

Cahir teaches Yennefer how to spare a horse during their escape. https://archiveofourown.org/works/35999854/chapters/90442822