French writer, écrit de la SFFF et des fanfictions, poste sur l'écriture et reblogue Pratchett
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Aucun Lecteur Ne Tolre Le Rel
Aucun lecteur ne tolère le réel
J’ai arpenté des géographies imaginaires, aux noms enchanteurs, aux forêts infinies. Et on ne m’offre qu’un monde mourant et étriqué.
J’ai vécu mille aventures, livré des combats perdus d’avance et gagnés de justesse, senti mon cœur enfler d’émotion. Comment, à présent, me contenter du morne quotidien ?
J’ai grandi parmi les mousquetaires, les révoltés, les héros intrépides. Et on voudrait que j’accepte l’injustice et la lâcheté ordinaire.
J’ai eu pour refuge la narration, où tout fait sens, où aucun sacrifice n’est vain. Comment m’accommoder d’une existence absurde et chaotique ?
J’ai côtoyé des elfes, appris des sortilèges oubliés et chevauché des licornes. Vous ne m’enfermerez pas dans votre réalité.
Aucun lecteur ne tolère le réel.
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Chambre 28
Lorsqu’elle parle, je sens la colère qui monte.
Oh, elle est adorable, pourtant. C’est sans doute pour ça. C’est une gentille petite mamie – arrière grand-mère, même – qui ne ferait pas de mal à une mouche. Qui a donné de sa personne toute sa vie. 84 ans, ça en fait des décennies à trimer pour que tout le monde ne manque de rien, ni mari, ni enfant, ni toute la panoplie familiale plus ou moins éloignée, ni les amis, collègues ou voisins. De quoi t’as besoin ? Dis-le-moi et je m’en occupe !
On n’en fait plus des comme elle.
Je ne veux pas dire que sa gentillesse s’est retournée contre elle. Des gens qui ont donné, donné, donné, et qui au crépuscule de leur vie sont entourés et célébrés, il y en a aussi plein. La bonté n’entraine pas de punition.
Mais elle n’entraine pas non plus de récompense. Pas à tous les coups.
Elle me raconte, un peu gênée, honteuse par procuration, tout ce qu’on ne fait pas pour elle. Parce qu’elle est clouée sur un lit d’hôpital et a du mal à marcher. Tous les reproches pour avoir abandonné son mari. Pour être si égoïste qu’elle ne peut pas faire son ménage elle-même.
Tout ce qu’on refuse de lui dire. Parce qu’elle est cardiaque. Elle ne doit pas savoir ce qui se passe dans la famille. Elle ne peut pas voir les photos de ses arrières petites-filles.
Et l’absent. Tout ce temps sans nouvelles de lui. L’incompréhension. Des années sans un coup de fil. Pourquoi ? Qu’a-t-elle fait de mal ? Et s’il lui était arrivé quelque chose de grave ?
Mieux vaut prendre la faute sur elle que de penser au pire.
Le pire, c’est bien sûr que le pire arrive aux autres. Pour elle, le pire c’est de ne plus rien pouvoir faire.
Elle pense à mourir. Souvent. Un moyen de quitter la scène en étant enfin exemptée de tous ces reproches.
Mais elle ne le fera pas elle-même, bien sûr. Elle ne peut pas. Pour eux.
Elle y pense, c’est tout.
Et les larmes viennent, débordent et coulent en cascade.
Et elle s’excuse.
Elle me demande pardon de pleurer, de ne pas pouvoir se contenir. Je lui dis de ne pas s’excuser, qu’il vaut mieux que ça sorte.
Je lui dis que ses sentiments sont légitimes.
Je lui dis que ce n’est pas de sa faute.
Je ne lui dis pas que j’ai très envie de rencontrer certains membres de sa famille en face à face et de leur refaire le portrait à coup de pelle.
Il y a des émotions qui peuvent déborder, et d’autres non.
Même si parfois je me demande ce qui est le pire.
Trésors
Nous sommes allés cueillir des fraises des bois.
Non, nous sommes allés nous promener dans la forêt. Mais elle connaissait ce coin où il y avait des fraises, alors je l’ai suivie.
Elle a retroussé sa jupe pour ne pas la déchirer dans les ronces et les branches. Je lui ai dit d’être prudente. Elle s’est écorchée. J’aurais voulu passer en tête, piétiner pour elle tous les obstacles, tenir les plantes comme les portes d’un palace le temps qu’elle passe. Mais c’est elle qui connaissait le chemin. Alors je n’ai rien fait.
Nous avons trouvé les fraises, loin au fond des bois, bien plus loin que je sois jamais allé. Elle m’en a fait goûter une. Elle tenait à me prouver que nous n’avions pas fait tout ce périple pour rien. Je n’en doutais pas, et même si les fraises avaient été horribles, pas mûres ou déjà mangées, j’aurais été ravi de faire cette longue balade avec elle. Mais ça aurait amoindri la valeur des fraises, dont elle était si fière. Alors je n’ai rien dit.
La fraise était délicieuse. Minuscule, juteuse, sucrée et douce comme un morceau de paradis. Nous avons cueillis ces petits trésors, délicatement pour ne pas les écraser. Enfin en théorie. En réalité, j’avais beau m’appliquer, j’y allais toujours trop fort. Ces précieux rubis, j’en faisais de la purée. Pendant ce temps, elle grimpait au talus en quête d’autres fraisiers. J’aurais voulu l’aider, attraper sa taille pour la hisser vers le sommet. Mais j’avais du jus plein les doigts, et je n’aurais fait que la salir. Alors je n’ai rien fait.
Quand il a été temps de rentrer, elle m’a souris, un peu nerveuse. Elle était si joyeuse pendant toute l’expédition, si contente de son panier rempli. Je ne comprenais pas pourquoi à présent elle regardait ses pieds en rougissant.
Puis elle s’est tourné vers moi et m’a embrassé – un baiser au goût de fraise, ce n’était pas une seule qu’elle avait volé à la cueillette, c’était au moins mille, car son baiser était mille fois meilleur qu’un fruit, comme mille morceaux de paradis.
Alors je le lui ai rendu.
DRH
« Écoutez Sylvie, je vous aime bien mais là ça ne va pas du tout. Vous manquez trop de… et puis vous êtes trop… enfin vous voyez !
Sylvie ne voyait pas, non. Son regard balaya furtivement son bureau et son ordinateur, tentant de comprendre ce que son chef pouvait bien lui reprocher. Il lui semblait bien que son travail était fait en temps et en heure, et sans erreurs. Et puis même si c’était le cas, c’était son chef, il saurait bien lui expliquer le problème s’il y en avait un, non ? Au lieu de sous-entendre l’évidence de ce qu’il était visiblement incapable de formuler.
Mais elle n’était embauchée que depuis deux semaines et elle demanda prudemment :
— Il y a un problème, monsieur ?
— Oui, il y a un problème ! Filez voir la DRH et réglez-moi ça.
— Mais…
— Troisième étage. Allez-y. Plus vite ce sera fait, mieux ça vaudra pour tout le monde. »
Ce nouveau travail commençait très fort. Sylvie avait été soulagée de trouver ce poste au sein d’une grande entreprise après seulement deux mois de chômage. Se retrouver sans emploi à 54 ans était terrifiant, même en ayant un CV aussi rempli que le sien. Mais les gens ici étaient étranges. Froids. Presque… éteints. Sylvie s’était donné du mal pour se faire accepter, et maintenant c’était son chef qui prenait la mouche ? Était-elle allée trop loin en ramenant des biscuits pour tout le service ? Biscuits auxquels personne n’avait touché, d’ailleurs. Visiblement ce genre d’initiative ne collait pas avec la non-ambiance de l’entreprise.
Elle n’eut aucun mal à trouver le bureau de la DRH et frappa timidement. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire ? Elle ne savait même pas pourquoi on l’envoyait là !
« Bonjour ! la salua la DRH en lui serrant chaleureusement la main. Sylvie Frappart, n’est-ce pas ? Je me souviens de votre embauche, c’est tout récent ! Comment allez-vous ? Je vous en prie, asseyez-vous !
Au moins, ça se présentait bien, même si elle ignorait le nom de son interlocutrice. Sur son bureau, une petite plaque indiquait Direction des Relations Humaines. C’était étrange, mais plus logique d’une certaine manière que le classique ‘Direction des Ressources Humaines’, une expression qui avait toujours donné froid dans le dos à Sylvie.
La directrice était jeune, dynamique, la mâchoire carrée et la coupe à la mode. Mais sympathique. En quelque sorte. Presque désespérée de paraitre sympathique. Ou peut-être était-ce Sylvie qui se faisait des idées. Sans doute.
— Alors, qu’est-ce qui vous amène ?
— Je… je ne sais pas exactement, mais mon chef estime que… qu’il y a quelque chose qui ne va pas, et il m’a envoyé ici… Écoutez, c’est ridicule, je suis sûre que vous avez beaucoup de travail et moi aussi, mais il n’arrive même pas à me formuler ce qu’il me reproche !
— Ah. Oui. Je vois. Déjà ?
— Déjà quoi ?
— Vous vous plaisez chez nous, Madame Frappart ? Je peux vous appeler Sylvie ?
— Je vous en prie. Et oui, c’est un excellent environnement de travail.
— Mais vos collègues sont un peu… distants, n’est-ce pas ?
— J’avoue… Est-ce que c’est de ma faute ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
— Oh, grands dieux, non, Sylvie ! Au contraire ! Vous êtes absolument charmante ! Je suis sûre que vous vous donnez du mal pour nouer des relations avec eux, n’est-ce pas ?
— Bien sûr ! C’est très important d’être sociable au travail, et je fais de mon mieux pour…
— Oui, oui, et c’est tout à votre honneur, mais Sylvie… vous avez été embauchée à la logistique.
— Heu… je ne vois pas où vous voulez en venir…
— Ici, au Département des Relations Humaines, on a besoin de beaucoup de capacités sociales. À l’accueil également. Sans oublier nos commerciaux ou notre service après-vente. Mais à la logistique, les relations humaines ne sont pas indispensables. Elles peuvent même être considérées comme une perte de temps. En tous cas par notre employeur. Donc…
— Attendez, on me reproche de parler avec mes collègues ? Mais c’est complètement fou ! Comment peut-on travailler si on ne se parle pas ?
— Avec bien plus d’efficacité, j’en ai peur. Les chiffres ne mentent pas sur la question. Croyez bien que je regrette d’en arriver là. J’essaye toujours de mettre des personnes très réservées dans ces services, et vous me paraissiez assez timide pour ne pas trop en souffrir…
— J’étais stressée par l’entretien, on ne m’a jamais parlé de rester absolument seule lors de mon futur travail !
— Ce qui est une erreur de notre part. De ma part. Un mauvais jugement, visiblement.
— Non, non, attendez, j’ai vraiment besoin de ce poste ! Je veux dire, j’aime vraiment travailler ici, je peux…
— Bien sûr, bien sûr, vous allez faire des efforts et vous adapter à notre fonctionnement, je n’en doute pas. Mais vous n’avez visiblement pas le caractère pour, donc je vais vous aider. Donnez-moi votre bras.
Elle prit une machine dans un tiroir, un gros cylindre noir doté d’un écran lumineux. Sylvie n’eut pas besoin de demander quel bras il fallait tendre. On lui avait greffé une puce pour sécuriser son entrée dans le bâtiment, allumer son ordinateur et garantir son accès à toutes les commodités de l’entreprise. Vous allez voir, lui avait dit le docteur, elle vous sera indispensable au quotidien…
La DRH murmura tout en réglant son engin :
— Alors, on va baisser le besoin de relations humaines de 80%... Quoique… Allez, on va essayer 60% dans un premier temps, pour que le changement ne soit pas trop brusque, et si vous vous sentez encore mal à l’aise vous reviendrez me voir, d’accord ?
Sylvie n’arrivait pas à y croire. Elle demanda, la gorge nouée :
— La… la puce peut vraiment faire ça ?
— Bien sûr. Et vous avez donné votre accord. Vous n’avez pas lu votre contrat ?
— Il… il était énorme…
— Et vous n’êtes pas une spécialiste. Je ne vous jette pas la pierre. De toute façon, c’est pour vous qu’on fait ça. Vous ne souffrirez plus d’être isolée au travail, je vous le garantis.
— Mais chez moi… Avec ma famille… Comment ça va…
— C’est pour ça qu’on va commencer par 60%.
Sylvie savait ce qu’il lui restait à faire, mais n’arrivait pas à tendre son bras. Elle n’avait encore jamais subi de modificateur de personnalité. 60%, ça lui semblait énorme.
— Sylvie, gronda légèrement la DRH. On doit tous faire des efforts. Regardez, moi j’ai une modification de sommeil. Ҫa fait cinq ans que je n’ai pas fermé l’œil. Et ça marche. Je suis efficace.
— Et si je promets de me conformer au… au code ? De ne plus essayer de bavarder, de rester concentrée uniquement sur mon travail ?
— Vous êtes sûre ? J’ai peur que vous en souffriez. Je n’ai pas envie que vous déclenchiez une dépression.
— Je suis sû…sûre. Je vous… je vous le promets.
— Et bien dans ce cas, faisons un essai.
La DRH rangea sa machine et adressa un sourire éclatant à Sylvie.
— Mais si ça ne va pas, promettez-moi de revenir me voir, d’accord ? C’est pour votre bien. Mieux vaut un petit réglage que de souffrir tous les jours de ne pas être à sa place !
— Je vous le promets. Au revoir. »
Sylvie fila aussi vite que la politesse le lui permettait.
La DRH soupira. Une baisse de capacités sociales, pour l’instant c’est elle qui en aurait le plus envie. Ҫa lui semblait plus correct de laisser les employés choisir. Mais un de ces jours, quelqu’un allait lui demander pourquoi il y avait aussi peu de modifiés sous sa responsabilité, et là…
Dieux qu’elle avait sommeil.
A little PSA for people who use AO3…
Gen refers to fic that is not focused on romance. If your fic is not a romance fic, please give it this tag.
Other refers to fic that is focused on romance, but is not specifically male/female, male/male, or female/female (like an OT3 (ship involving 3 people), a ship involving characters that are not male or female, etc). IT IS NOT FOR PLATONIC RELATIONSHIPS. IT IS FOR ROMANTIC ONES. please for the love of all that is holy do not tag your family-relationship-centered fics as “other” you are going to give people a HEART ATTACK.
“Character/Character” is for romantic pairs. “Character & Character” is for platonic relationships like friendship, family, etc. Please do not tag family-centered or adult-and-minor-centered platonic character relationships as character/character for the love of all that is holy
The E rating is for smut and literally nothing else (unless you have other unusual reasons to rate it E–I’ve seen people apply it to non-smut fics as a deterrent to keep minors away from it, but keep in mind it’ll make it so people who are trying to avoid smut will not find your fic). Your fic that has a lot of graphic violence but no sexual content does not need an E rating.
The M rating is for fics that would basically be rated R if they were movies, and may contain graphic violence, some sexual content, and generally more serious subject matter than you would typically show a teenager. However, if your fic is almost entirely smut, please just give it an E rating.
Also, when you post a fic, you WILL want to give it a rating, or else AO3 will assume you’re probably posting smut and will warn everybody who clicks on your fic that it may contain adult content. If you don’t want that on your fic that contains no adult content at all, please just give it the proper rating instead of not rating it at all.
this post brought to you by PLEASE LEARN HOW THE TAGGING SYSTEM ON THIS WEBSITE WORKS YOU ARE GOING TO GIVE EVERYONE A HEART ATTACK
Rebellion
Ils crient, ils piaillent, ils font un boucan d’enfer et ils ne sont que le début de la catastrophe.
Je déteste ces oiseaux.
À l’époque, ils vivaient sur le lac Stymphale, où ils dévoraient joyeusement les poissons, les autres oiseaux, les animaux au sol et les humains égarés. Leurs becs, leurs serres et leurs ailes sont en airain, ils étaient considérés comme impossibles à tuer et a proliféré comme la vermine qu’ils sont. Puis Hercule s’est pointé et a fait un tel massacre qu’on a considéré l’espèce comme éteinte.
Hélas, il n’a pas totalement fini le travail. Les piafs survivants se sont trouvé un nouvel endroit pour vivre. Un protecteur. Après tout, c’étaient les descendants d’Arès – même si personne ne veut savoir ce qui s’est passé exactement pour qu’il ait des enfants à plume. Les dieux ont gardé une certaine considération.
Aujourd’hui, ils sont les serviteurs des trois Anémoi Thyellai, les terribles dieux-vents des orages, tempêtes et ouragans. Lorsque Zeus accepte qu’on relâche ces enfants terribles, les oiseaux d’airain volent en tête, hurlent et tuent ceux qui ne vont pas se cacher immédiatement. Pourquoi le dieu du ciel a-t-il accepté ? Les éléments sont cruels, et plus cruels encore sont les dieux.
Mais de nos jours, les humains ont appris à se passer des héros, et si ça continue comme ça, on va aussi apprendre à se passer de dieux.
J’arme la machine. Non, elle n’a pas été bénie par Héphaïstos, ce n’est que le talent et l’ingénierie humaine qui l’ont mise au point et perfectionnée. Ce genre de choses est censé nous servir à nous entretuer, pour la plus grande gloire d’Arès, tout ça tout ça. Comme si nous allions accepter de vivre avec les monstres toute notre vie.
Les éclats brillants du soleil sur les ailes d’airain se rapprochent. Les piaillements sont plus insupportables que jamais. Mon arme est chargée et prête à tirer. Je vise.
Aujourd’hui, je vais briser le pacte entre les humains et les dieux, mais la ville est fichue de toute façon, les Anémoi Thyellai vont la réduire en pièce, et tous ses habitants avec. Et puis je ne me rappelle pas avoir signé ce pacte. Personne ne m’a demandé mon avis. Mon avis, le voilà.
Je tire.
L’arc électrique saute sur le premier oiseau et bondit de l’un à l’autre jusqu’à tous les toucher.
Pendant quelques secondes, rien de bouge.
Puis ils se mettent à tomber, les uns après les autres, écrasant leur énorme masse au sol, enfin silencieux.
Derrière eux, la tempête gronde.
Bien.
Je recharge mon arme.
Voyons ce que les dieux des tempêtes valent face à la foudre.