French writer, écrit de la SFFF et des fanfictions, poste sur l'écriture et reblogue Pratchett
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YOU KNOW WHAT BOTHERS ME
YOU KNOW WHAT BOTHERS ME
when fantasy books describe the cloth of Quant Farmpeople’s clothing as “homespun” or “rough homespun”
“homespun” as opposed to what??? EVERYTHING WAS SPUN AT HOME
they didn’t have fucking spinning factories, your pseudo-medieval farmwife is lucky if she has a fucking spinning wheel, otherwise she’s spinning every single thread her family wears on a drop spindle NO ONE ELSE WAS DOING THE SPINNING unless you go out of your way to establish a certain baseline of industrialization in your fake medieval fantasy land.
and “rough”??? lol just because it’s farm clothes? bitch cloth was valuable as fuck because of the labor involved ain’t no self-respecting woman gonna waste fiber and ALL THAT FUCKING TIME spinning shitty yarn to weave into shitty cloth she’s gonna make GOOD QUALITY SHIT for her family, and considering that women were doing fiber prep/spinning/weaving for like 80% of their waking time up until very recently in world history, literally every woman has the skills necessary to produce some TERRIFYINGLY GOOD QUALITY THREADS
come to think of it i’ve never read a fantasy novel that talks about textile production at all??? like it’s even worse than the “where are all the farms” problem like where are people getting the cloth if no one’s doing the spinning and weaving??? kmart???
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Jalousie
Il grandit en moi, ce sentiment qui m’empoisonne, qui m’asphyxie. Je le sens enfler, emplir toute ma cage thoracique, écraser mon cœur et mes poumons, tordre mon estomac.
Et je dis « Ah, c’est bien. »
J’ajoute « Tu as raison. Si tu es heureux, c’est le principal. »
Et aussi « Suis ton cœur. »
Le mien n’est déjà plus qu’un fantôme, de toute façon.
Une plante vénéneuse pousse en moi. C’est elle qui me torture. Son poison brûle mes veines à chaque fois que j’entends mon amour parler de son amour. Son amour pour une autre. Je souris. Je l’encourage. Il faut sourire. Il faut être gentille. Il ne m’appartient pas.
Mais il pourrait, murmure la plante.
Elle ajoute Pourquoi elle et pas toi ?
Et aussi Elle te le vole, ne te laisse pas faire.
Vilaine plante. Vilaines pensées. Vilain poison.
Je n’en peux plus.
Il ne voit rien. Et honnêtement, ça ne le concerne pas vraiment. C’est un combat entre moi et moi-même. Entre celle que je veux être et celle que je crains d’être. Entre celle qui avance toujours et celle qui va fracasser le crâne de sa rivale.
Je me retiens si fort.
J’étouffe.
« Je crois que ce serait mieux si on ne se voit plus pendant un certain temps. »
« C’est un peu compliqué à t’expliquer, mais crois-moi c’est mieux comme ça. »
« J’ai juste besoin d’un peu de temps pour moi. Pour souffler. Ne t’en fais pas, je te rappellerais dès que ça ira mieux. »
Dès que j’aurais arraché cette maudite plante et extirpé ses racines empoisonnées.
C’est ce qu’il y a de mieux à faire, n’est-ce pas ?
.
Mais j’étouffe. J’étouffe vraiment.
Si j’allais voir l’autre, la rivale qui ne sait pas qu’elle est la rivale, est-ce que ce serait si grave ?
Je ne lui veux pas de mal.
Pas vraiment.
Je veux juste respirer à nouveau.
C’est tout.
DRH
« Écoutez Sylvie, je vous aime bien mais là ça ne va pas du tout. Vous manquez trop de… et puis vous êtes trop… enfin vous voyez !
Sylvie ne voyait pas, non. Son regard balaya furtivement son bureau et son ordinateur, tentant de comprendre ce que son chef pouvait bien lui reprocher. Il lui semblait bien que son travail était fait en temps et en heure, et sans erreurs. Et puis même si c’était le cas, c’était son chef, il saurait bien lui expliquer le problème s’il y en avait un, non ? Au lieu de sous-entendre l’évidence de ce qu’il était visiblement incapable de formuler.
Mais elle n’était embauchée que depuis deux semaines et elle demanda prudemment :
— Il y a un problème, monsieur ?
— Oui, il y a un problème ! Filez voir la DRH et réglez-moi ça.
— Mais…
— Troisième étage. Allez-y. Plus vite ce sera fait, mieux ça vaudra pour tout le monde. »
Ce nouveau travail commençait très fort. Sylvie avait été soulagée de trouver ce poste au sein d’une grande entreprise après seulement deux mois de chômage. Se retrouver sans emploi à 54 ans était terrifiant, même en ayant un CV aussi rempli que le sien. Mais les gens ici étaient étranges. Froids. Presque… éteints. Sylvie s’était donné du mal pour se faire accepter, et maintenant c’était son chef qui prenait la mouche ? Était-elle allée trop loin en ramenant des biscuits pour tout le service ? Biscuits auxquels personne n’avait touché, d’ailleurs. Visiblement ce genre d’initiative ne collait pas avec la non-ambiance de l’entreprise.
Elle n’eut aucun mal à trouver le bureau de la DRH et frappa timidement. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire ? Elle ne savait même pas pourquoi on l’envoyait là !
« Bonjour ! la salua la DRH en lui serrant chaleureusement la main. Sylvie Frappart, n’est-ce pas ? Je me souviens de votre embauche, c’est tout récent ! Comment allez-vous ? Je vous en prie, asseyez-vous !
Au moins, ça se présentait bien, même si elle ignorait le nom de son interlocutrice. Sur son bureau, une petite plaque indiquait Direction des Relations Humaines. C’était étrange, mais plus logique d’une certaine manière que le classique ‘Direction des Ressources Humaines’, une expression qui avait toujours donné froid dans le dos à Sylvie.
La directrice était jeune, dynamique, la mâchoire carrée et la coupe à la mode. Mais sympathique. En quelque sorte. Presque désespérée de paraitre sympathique. Ou peut-être était-ce Sylvie qui se faisait des idées. Sans doute.
— Alors, qu’est-ce qui vous amène ?
— Je… je ne sais pas exactement, mais mon chef estime que… qu’il y a quelque chose qui ne va pas, et il m’a envoyé ici… Écoutez, c’est ridicule, je suis sûre que vous avez beaucoup de travail et moi aussi, mais il n’arrive même pas à me formuler ce qu’il me reproche !
— Ah. Oui. Je vois. Déjà ?
— Déjà quoi ?
— Vous vous plaisez chez nous, Madame Frappart ? Je peux vous appeler Sylvie ?
— Je vous en prie. Et oui, c’est un excellent environnement de travail.
— Mais vos collègues sont un peu… distants, n’est-ce pas ?
— J’avoue… Est-ce que c’est de ma faute ? Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?
— Oh, grands dieux, non, Sylvie ! Au contraire ! Vous êtes absolument charmante ! Je suis sûre que vous vous donnez du mal pour nouer des relations avec eux, n’est-ce pas ?
— Bien sûr ! C’est très important d’être sociable au travail, et je fais de mon mieux pour…
— Oui, oui, et c’est tout à votre honneur, mais Sylvie… vous avez été embauchée à la logistique.
— Heu… je ne vois pas où vous voulez en venir…
— Ici, au Département des Relations Humaines, on a besoin de beaucoup de capacités sociales. À l’accueil également. Sans oublier nos commerciaux ou notre service après-vente. Mais à la logistique, les relations humaines ne sont pas indispensables. Elles peuvent même être considérées comme une perte de temps. En tous cas par notre employeur. Donc…
— Attendez, on me reproche de parler avec mes collègues ? Mais c’est complètement fou ! Comment peut-on travailler si on ne se parle pas ?
— Avec bien plus d’efficacité, j’en ai peur. Les chiffres ne mentent pas sur la question. Croyez bien que je regrette d’en arriver là. J’essaye toujours de mettre des personnes très réservées dans ces services, et vous me paraissiez assez timide pour ne pas trop en souffrir…
— J’étais stressée par l’entretien, on ne m’a jamais parlé de rester absolument seule lors de mon futur travail !
— Ce qui est une erreur de notre part. De ma part. Un mauvais jugement, visiblement.
— Non, non, attendez, j’ai vraiment besoin de ce poste ! Je veux dire, j’aime vraiment travailler ici, je peux…
— Bien sûr, bien sûr, vous allez faire des efforts et vous adapter à notre fonctionnement, je n’en doute pas. Mais vous n’avez visiblement pas le caractère pour, donc je vais vous aider. Donnez-moi votre bras.
Elle prit une machine dans un tiroir, un gros cylindre noir doté d’un écran lumineux. Sylvie n’eut pas besoin de demander quel bras il fallait tendre. On lui avait greffé une puce pour sécuriser son entrée dans le bâtiment, allumer son ordinateur et garantir son accès à toutes les commodités de l’entreprise. Vous allez voir, lui avait dit le docteur, elle vous sera indispensable au quotidien…
La DRH murmura tout en réglant son engin :
— Alors, on va baisser le besoin de relations humaines de 80%... Quoique… Allez, on va essayer 60% dans un premier temps, pour que le changement ne soit pas trop brusque, et si vous vous sentez encore mal à l’aise vous reviendrez me voir, d’accord ?
Sylvie n’arrivait pas à y croire. Elle demanda, la gorge nouée :
— La… la puce peut vraiment faire ça ?
— Bien sûr. Et vous avez donné votre accord. Vous n’avez pas lu votre contrat ?
— Il… il était énorme…
— Et vous n’êtes pas une spécialiste. Je ne vous jette pas la pierre. De toute façon, c’est pour vous qu’on fait ça. Vous ne souffrirez plus d’être isolée au travail, je vous le garantis.
— Mais chez moi… Avec ma famille… Comment ça va…
— C’est pour ça qu’on va commencer par 60%.
Sylvie savait ce qu’il lui restait à faire, mais n’arrivait pas à tendre son bras. Elle n’avait encore jamais subi de modificateur de personnalité. 60%, ça lui semblait énorme.
— Sylvie, gronda légèrement la DRH. On doit tous faire des efforts. Regardez, moi j’ai une modification de sommeil. Ҫa fait cinq ans que je n’ai pas fermé l’œil. Et ça marche. Je suis efficace.
— Et si je promets de me conformer au… au code ? De ne plus essayer de bavarder, de rester concentrée uniquement sur mon travail ?
— Vous êtes sûre ? J’ai peur que vous en souffriez. Je n’ai pas envie que vous déclenchiez une dépression.
— Je suis sû…sûre. Je vous… je vous le promets.
— Et bien dans ce cas, faisons un essai.
La DRH rangea sa machine et adressa un sourire éclatant à Sylvie.
— Mais si ça ne va pas, promettez-moi de revenir me voir, d’accord ? C’est pour votre bien. Mieux vaut un petit réglage que de souffrir tous les jours de ne pas être à sa place !
— Je vous le promets. Au revoir. »
Sylvie fila aussi vite que la politesse le lui permettait.
La DRH soupira. Une baisse de capacités sociales, pour l’instant c’est elle qui en aurait le plus envie. Ҫa lui semblait plus correct de laisser les employés choisir. Mais un de ces jours, quelqu’un allait lui demander pourquoi il y avait aussi peu de modifiés sous sa responsabilité, et là…
Dieux qu’elle avait sommeil.
a graph based on my observations
Permaculture
Lorsque la graine de tomate donna une petite feuille, puis deux, puis trois, pointant timidement au-dessus de la terre, elle découvrit loin au-dessus d’elle un colosse, un véritable géant végétal, quasiment un arbre à cette échelle. Le plant nouveau-né s’en tint prudemment à l’écart – autant que sa petite tige le lui permit. Il était effrayant, celui-là.
Petit à petit, le plant de tomate grandit, tout comme son immense voisin, et comme son minuscule autre voisin : sous ses feuilles, la large verdure de feuilles de courge commençait à s’étaler au sol, tandis que tout là-haut, une immense fleur se mit éclore au sommet du tournesol. Celui-ci faisait moins peur au pied de tomate, qui s’était peu à peu habitué à sa présence aussi imposante que silencieuse. Heureusement, car leurs destins se retrouvèrent littéralement liés lorsqu’on les attacha l’un à l’autre.
Très gênée, le pied de tomate tenta d’expliquer au tournesol qu’il n’y était pour rien ! Oui, ça devenait de plus en plus dur, ces derniers temps, de soutenir ses propres tiges. De minuscules tomates commençaient à pousser et l’alourdissaient considérablement. Mais quand même, hors de question de se plaindre ni de se laisser aller !
L’autre lui répondit simplement :
— Laisse-toi faire.
— Mais non, je ne peux pas m’appuyer comme ça sur toi, enfin !
— Mais si. Regarde comme je suis grand et fort, alors que tes tiges ploient sous le poids des feuilles. Tu imagines quand tes fruits seront mûrs ! Et puis, je suis là pour ça.
— Mais toi, tu n’auras pas de fruits ?
— J’aurais mes graines sur la tête, mais ça ne change rien. Allez, appuie-toi ! »
Le plant de tomate leva la tête et vit, tout là-haut au sommet, un sourire timide mais amical, le sourire du tournesol. Alors il accepta et posa enfin son fardeau.