French writer, écrit de la SFFF et des fanfictions, poste sur l'écriture et reblogue Pratchett
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Quand Je Rentre Du Travail Et Que A A T Difficile, Que Les Patients Vont Mal Et Qu'on Ne Peut Qu'attendre
Quand je rentre du travail et que ça a été difficile, que les patients vont mal et qu'on ne peut qu'attendre pour voir comment ça va évoluer, que je suis partie avec derrière la tête l'inquiétude de ce qui va se passer pendant que je ne suis pas là, j'ai besoin d'une chose :
DU FLUFF.
Laissez tomber le sophistiqué, le complexe, le réalisme et le qui-fait-réfléchir. Je veux du fluff rose bonbon, des paillettes à s'en faire péter la rétine, de la guimauve qui dégouline et des moments mignons qui font glousser.
Une bulle de bonheur où tout le monde se tombe dans les bras et vit heureux.
Ne vous laissez jamais convaincre que votre histoire ou votre création est trop niaise, trop gentille, pas assez adulte. Vous ne savez pas qui peut en avoir besoin.
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fleuredautomne liked this · 5 years ago
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noctilucea liked this · 5 years ago
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ducksintherain liked this · 5 years ago
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sous-le-saule liked this · 5 years ago
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Describing Terry Pratchett’s books is difficult. Someone asked me what the book I was reading was about, and I had to tell them it was about banking and the gold standard, but like in a cool way with golems and action.
I don’t think they believed me.
Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #12
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 30k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 12 : le Mollusque
Ils grimpent les escaliers quatre à quatre, puis arrivés au bon palier Bakugo fait signe à Kirishima de rester tranquille et avance à pas de loups jusqu'à la bonne porte. Au lieu de la défoncer à coups de pieds, comme Red Riot s'y attendait, il prend quelques secondes pour crocheter la serrure et entre sans un bruit. Le héros lui emboîte le pas sans trop comprendre. Ils n'ont pas établis de plan, Bakugo a juste dit "suis-moi", et depuis Kirishima le suit.
Le policier a dégainé son taser. C'est une version améliorée pour vaincre certains Alter récalcitrants, et il fera très bien l'affaire. Se glissant dans le salon aussi silencieusement qu'une ombre, il arrive dans le dos d'Hidoineko, assis sur son canapé, en train de pianoter sur un ordinateur portable. Le blond plaque son arme dans le cou de son coéquipier tout en annonçant tranquillement :
" Salut, le Mollusque. J'avais quelques mots à te dire.
Hidoineko hurle mais ne bouge pas d'un millimètre, tétanisé par la menace. Il bredouille :
— Comment... Que... quoi ? Que... Ce n'est pas ce que tu crois !
— Ah, vraiment ? On va voir ça. Red, tiens-moi ce truc gluant solidement !
Le blond balance l'autre policier dans les bras du héros, qui l'agrippe avant d'utiliser son Alter de durcissement : si le Mollusque veut s'enfuir, il a intérêt à avoir planqué un marteau-piqueur dans sa manche. Pendant ce temps Bakugo fouille le contenu de l'ordinateur. Il ne met pas longtemps à trouver les fausses preuves que son coéquipier lui a mis sur le dos. Le blond jure tout ce qu'il sait et s'exclame :
— Cet enfoiré en a même fait sur toi ! Je ne sais pas ce qui me retient de...
— Non, pleurniche Hidoineko, je t'en supplie Bakugo, pitié ! C'est eux qui m'ont obligé, je n'avais pas le choix ! Sinon, ils...
— La ferme, Mollusque ! Tu savais pour moi et Kirishima et t'as voulu qu'il plonge avec moi, sale petite ordure !
Surpris, Red demande :
— Il savait ? Tu lui as dit ?
— Bien sûr que non, mais ce sale petit fouineur est un flic à peu près correct quand il s'agit de mettre son museau là où on n'en a pas besoin... Il avait deviné depuis longtemps. Et c'était le seul dans toute la brigade. Donc c'était forcément toi qui m'a vendu, sale rat...
— Pitié ! Pitié ! Ce n'est pas ma faute, je...
— Écoute, Mollusque, on sait tous les deux que ces putains de yakuzas n'ont menacé personne et que tu n'en a rien à foutre de qui que ce soit d'autre que toi. Mais je te propose un marché. Je fais comme si je croyais à ton histoire de menaces, on met en place une protection de témoin, tu nous livres l'emplacement du QG du Serpent en signe de bonne volonté, et tu es libre. Vu ?
Immédiatement Hidoineko cesse de se débattre et de gémir, prêt à marchander. En dépit de sa trahison, Bakugo le connait bien.
— Je ne peux pas vous donner l'emplacement du QG. Ils ont toujours été très prudents. Mais pas aussi prudents qu'ils le pensaient, on peut remonter leur piste à partir des messages qu'ils m'ont envoyé. Ça vaut plus qu'une simple protection, Bakugo.
Kirishima s'exclame :
— Vous avez trahi Bakugo et maintenant vous voulez vendre vos camarades ? Mais comment est-ce que vous pouvez...
— Qu'est-ce que tu crois, le rouquin, on vit dans un monde de merde et le métier de flic ne paie pas. Tout ce qu'on a, c'est un salaire de misère et un job ingrat, pendant que vous les héros vous récupérez tout ! A quoi ça sert de se casser le cul quand on a tiré le mauvais numéro à la loterie des Alters ? Tu peux bien me prendre de haut, mais ton petit blond préféré sera exactement d'accord avec moi d'ici quelques années, quand il sera déçu, usé et aigri, comme nous tous.
Bakugo gronde :
— Ne met pas tous les Sans-Alters dans le même sac, connard. Tu es un rat qui se vend au plus offrant. Je suis celui qui va tous vous botter le cul. C'est clair ?
Le sourire d'Hidoineko ne s'efface pas devant la fureur glacée du blond - preuve qu'il est bien plus courageux qu'il n'en a l'air et surtout que lui aussi connait bien Bakugo. Il se contente de demander :
— Je veux que vous me laissiez m'enfuir avec mes affaires. Je me suis fait un paquet dans cette opération, c'est hors de question de laisser la police saisir mon fric pour me "protéger". Je veux que vous me laissiez disparaitre et me mettre au vert. Promit, plus d'opération avec la mafia, juste moi en train de dilapider mon fric sur une île à touriste. En échange du moyen de laver ton honneur et de rattraper le coup sur l'enquête. Tu vas être couvert de médailles, si tu aimes tellement ça... Alors, deal ?
Un sourire cruel s'étale sur les lèvres de Bakugo.
— Donc tu veux une plus grosse carotte... Tss. Non, je ne crois pas que ça m'intéresse. Par contre, j'ai un plus gros bâton, si c'est ça qui peut te motiver. Devine qui d'autre est en train de m'aider à laver mon putain d'honneur ? Le putain de monstre numéro 1 lui-même. Deku.
Cette fois le Mollusque tique clairement. Il ne s'y attendait pas, et proteste :
— Foutaises, Deku te déteste !
— Va savoir pourquoi, mais non. Il pense que je suis un connard, mais pas un traitre, et il accompagne les flics sur mes traces. Tu penses qu'il va réagir comment en découvrant qu'on a perdu la trace du Serpent aux Yeux d'Or à cause de toi ? C'est un putain de héros. Il ne passe pas de marché, lui. Il détruit des immeubles à coup de poings et pose les questions ensuite. Alors, Mollusque... est-ce que tu te sens en veine ?
— ...
— Oh, remarque, pas la peine d'attendre la tête de brocoli. Un héros, j'en ai un sous la main. Grâce à toi, Mollusque. Red ?
— Ou... oui ?
— Si tu serrais les doigts avec ton Alter, tu penses que tu arriverai à lui exploser le crâne d'une seule main ?
Un air horrifié passe dans le regard de Kirishima - décidément trop pur pour sa propre puissance monstrueuse - mais celui-ci se reprend et joue le jeu :
— Je crois qu'il me faudrait les deux mains. Avec une seule je ne pourrais arracher que la moitié du crâne.
Hidoineko commence à s'affoler et s'écrie :
— Tu ne peux pas faire ça ! Tu es un héros !
— Plus maintenant qu'on m'accuse de complicité avec des meurtriers. Foutu pour foutu...
Red n'est pas l'acteur le plus convaincant du monde, mais Bakugo enfonce le clou :
— Ne présume pas trop de la santé mentale d'un gars qui a décidé volontairement de sortir avec moi. Tu serais surpris.
Avec un frisson d'horreur, le Mollusque craque :
— C'est bon, Bakugo. Je prends ton deal. La protection de témoins et c'est tout. En échange, je vous trouve le Serpent.
— Excellent choix."
Une fois l'information en sa possession, Katsuki n'attend pas qu'Eijirou lui demande d'être raisonnable : il l'envoie à Deku. Il faut mettre tout le monde sur coup pour enfin capturer les yakuzas. Lorsqu'il redresse la tête, les grands yeux de Kirishima semblent plus lumineux que jamais tandis que le héros dit avec un grand sourire :
" Je suis fier de toi, Bakugo ! Tu n'as pas hésité à demander de l'aide et à travailler avec les autres ! On va vraiment les avoir cette fois !
Le blond tente de calmer les battements de son cœur et surtout le rougissement qui commence à s'emparer de son visage. Non, ce n'est pas le moment de retomber amoureux.
Ah. Retomber. Comme s'il avait jamais cessé de l'être.
En tous cas ce n'est pas le moment de s'ouvrir sur ses sentiments, absolument pas. Il grommelle :
— Il y a pas de quoi être fier. J'ai prévenu l'autre abruti parce qu'il faut bien ramener la cavalerie, mais le temps qu'il les rameute tous, ce sera juste pour me voir choper le chef avant lui.
Il hésite une demi-seconde et tente :
— Tu veux venir ?
L'éclat du sourire d'Eijirou pourrait l'aveugler alors que le héros frappe ses deux poings l'un contre l'autre et s'exclame :
— Bien sûr que je viens ! On va leur montrer de quel bois on se chauffe !"
canon: they died
fanfic: fUCK YOU
I am genuinely sorry to bother you with this, but I am hoping you can help settle what is becoming a very unpleasant multi-fandom argument-is Crowley canonically gay? Some people feel he is, some people feel he may be bi/pan, but there is quite a lot of nastiness floating around Tumblr aimed at people who wish to write fan fic about Crowley having romantic interest in people other than Aziraphale. Any insight you could offer into these characters would be much appreciated. You're a treasure.
I suspect that I’m about to step into something I would be wisest to keep well away from. But what the hell, it’s that time between Christmas and New Year’s. And nobody’s yelled at me over the internet since I said that the TV Aziraphale doesn’t use a cell phone. *
Canonically, which is to say using the text in the book, you don’t get any description of Crowley’s sex life. The only thing the book says is “angels are sexless unless they specifically make an effort”. You can infer, and (more to the point) you can imagine, and lots of people have chosen, not unreasonably, to ship him with Aziraphale, but you are still Making Stuff Up. It could be Making Stuff Up that happens between paragraphs, or Making Stuff Up that isn’t mentioned at all, but it’s still Making Stuff Up.** (And using the kind of eagle-eyed textual analysis that Bible scholars used to decide exactly what a piece of four thousand year old verse definitely meant also counts here as Making Stuff Up.)
Which is the fun of fanfiction, and part of the tradition of fanfiction. As is, I’m afraid, grumbling at people who do not see that your ship is the only true ship, and choose to ship anyone else with anyone else.
If anyone decides that The Relationships in Their Fanfiction Are the Only True Fanfiction, it seems to me they are missing the point. The point is Fanfiction exists so that you can imagine, enjoy and fill in the gaps. The point is that you can change things and have fun with them. And the stories are absolutely true… for you.
The TV series gets deeper into Crowley and Aziraphale’s relationship. It’ll be canonical for the TV series, and not canonical for the book.***
If I were to Pronounce on things that are not explicitly stated in the book, I still wouldn’t be telling you if Crowley was Canonically Gay. I would be telling you what I think, because it’s not canon unless it’s in the book. It won’t be TV canon unless it’s on the screen.
So, do not worry what other people think, and do not worry about what they say. These are not things on which people can be right or wrong, or on which anything can be “settled”.
Make fun fanfiction. Enjoy yourself. Make things up. Share them. That’s the point.
*People would only bother him on it. And if anyone gave him one as a present, it would be still be in its box, on the same shelf as the still-unboxed Kindle.
**Which was what Terry and I did when we wrote the book. And what I had to do for the TV scripts when I needed to take the story into places the book hadn’t covered.
***They don’t contradict each other, but there is territory covered by the TV series that isn’t covered by the book, particularly about Crowley and Aziraphale in bygone years. Also the Present Day in the book is probably the early 1990s, and the Present Day in the TV series is 2019ish, although 11 years ago in the book wasn’t particularly 1978, and 11 years ago on TV is post-ubiquitous cellphones but pre-smartphones.
Fanfic My Hero Academia : Ambition masquée #13
Début de la fic ici, ici ou ici.
Résumé : Bakugo Kastuki, né Sans-Alter, déteste les héros et leur arrogance. Devenu policier, il met un point d'honneur à arrêter les vilains avant eux, même si les risques qu'il prend lui valent des reproches de sa hiérarchie. Malgré son sale caractère, il n'effraie pas le héros Red Riot, qui le séduit peu à peu… mais leur relation ne sera pas si simple.
Pairing : Bakugo Katsuki x Kirishima Eijirou
Avertissement : jurons. Beaucoup.
Taille : 30k mots
Publication d'un nouveau chapitre tous les mercredis
Chapitre 13 : dans la gueule du serpent
La fournaise et la glace, les gémissements du métal à l'agonie et les grondements du sol qui se craquèle et s'éboule, la fumée et les nuages empoisonnés, rien de tout ça ne peut arrêter la progression de Red Riot et Bakugo. Les yakuzas ont toujours été habiles dans leurs crimes, mais en face à face, leurs Alters ne sont pas assez puissants pour freiner l'implacable duo. Bakugo s'était équipé pour affronter Deku lui-même et il use de tous ses explosifs pour se frayer un chemin à travers le QG - littéralement à travers, ils n'ont pas défoncé une seule porte depuis qu'ils ont lancé l'assaut, uniquement démoli des murs. L'immeuble n'est plus qu'un champ de bataille ravagé par les Alters qui s'entrecroisent et les armes artisanales de Bakugo, chaque étage "nettoyé" a laissé les vilains évanouis et ligotés au milieu des ruines. Il n'en reste que trois, dont celui du big boss. Facile.
Un nouveau grondement fait vibrer les dalles restantes au milieu des blocs de béton. Bon, peut-être pas facile, mais faisable. Tout dépend des pouvoirs du nouveau vilain qui s'oppose à eux.
Red touche l'épaule de Bakugo qui comprend le message et revient docilement derrière le héros. Ce n'est pas le moment de se la jouer stupidement loup solitaire, à présent le blond ouvre explosivement la voie puis se retranche derrière le bouclier humain, comme quelqu'un doté d'un minimum d'instinct de survie. Le héros est à présent en mode "Incassable", il n'est plus qu'une masse de pics plus durs que le diamant - autant dire qu'on est mieux derrière lui que devant.
Le yakuza qui leur fait face a un Alter de tremblement de terre, il risque de détruire tout l'immeuble et se tuer lui-même dans la manœuvre s'il continue comme ça, il le sait et hésite. Le héros le charge, d'un mouvement lent mais aussi irrépressible que la dérive des continents. Bakugo arme ses lance-grenades, prêt à le couvrir si l'autre tente de le feinter ou si un autre vilain surgit par derrière. Entre la fumée des explosions et la poussière de béton, tout peut arriver.
Un mouvement, à peine une nuance de gris parmi les gris, le met en alerte, juste à temps pour esquiver un jet gluant. Le policier jure, cette saloperie de vilain qui l'a ridiculisé est là !
Il lance au sol une poignée de mines électrifiées - pas de quoi tuer, mais après un choc pareil personne ne peut aller bien loin - et tire vers le plafond. Ce genre d'alter est typiquement un truc de batracien, à tous les coups c'est là que l'autre se planque...
Bingo. Une épaisse forme tombe au sol et crie pendant en prenant les décharges. Bien, celui-là sera KO pour un moment.
Bakugo se retourne vers son partenaire. Pas d'inquiétude à avoir de ce coté-là, Red Riot a proprement assommé le vilain à l'Alter de tremblement de terre, bien que celui-ci fasse deux fois sa taille. Par contre, c'est lui qui s'est pris le mucus dans le dos, et celui-ci commence déjà à se solidifier...
Sentant que quelque chose le tire dans le dos, le héros s'ébroue comme un hérisson à moitié endormi, et le mucus brisé tombe au sol. Bakugo ne peut retenir un sifflement d'admiration. Le roux n'est pas seulement défensif, sa force est inhumaine aussi, comme la plus belle arme de destruction absolue que le blond ait jamais vue.
Ils reprennent leur course. Plus que deux étages. Sauf que l'escalier a disparu, proprement enroulé au plafond. Exactement le même Alter qui a coincé Bakugo derrière un parquet relevé... Parfait, aucun de ces salopards ne manque à l'appel de sa vengeance.
Il ne prend pas la peine de dire à Kirishima de faire attention avant d'exploser le plafond - ce ne sont pas quelques dalles en béton qui vont faire mal au héros quand il est en mode Incassable. Rien de plus facile ensuite que d'utiliser son grappin et son harnais pour grimper par le trou...
Enfin, rien ne serait plus facile s'il ne devait pas soulever aussi le héros, qui en poussant son durcissement au maximum doit bien atteindre les 200 kilos et l'agilité naturelle d'une poutre en chêne. Et qui en plus se permet de glousser pendant la manœuvre. La scène est déjà suffisamment ridicule comme ça, pas la peine d'en rajouter. Enfin, tant qu'il se débrouille pour ne pas transpercer Bakugo pendant l'opération, c'est déjà pas mal.
Au moins ça valait la peine de garder le mode Incassable vu la décharge de puissance brute que reçoit le héros dès qu'il atteint le nouvel étage. Derrière lui, Bakugo a sortit sa propre artillerie lourde pour riposter, avant de s'élancer dans les airs. Leur adversaire est une nouvelle montagne de muscle qui semble doté d'un Alter de force, capable de propulser les coups bien plus loin que la portée de ses poings. Red encaisse le premier choc puis agrippe le vilain de toutes ses forces. Puissance brute contre puissance brute, Bakugo parierait sur la victoire de Kirishima en combat loyal, mais ils n'ont pas le temps pour ça - et il n'y a aucune chance que ce combat soit loyal. Le policier contourne leur adversaire avec son agilité mortelle ordinaire et, tandis que le vilain n'arrive pas à se dépêtrer de l'entrave de Kirishima, il lui assène un terrible coup de genou dans la nuque qui le fait tomber comme une masse.
"Bien joué ! s'exclame le héros.
— Toi aussi. Quelqu'un d'autre ici ?
— Le boss a dû garder le gars avec l'Alter qui repli les sols avec lui. Ça ne sert à rien de chercher un autre escalier, on va juste perdre du temps. Il te reste de quoi faire un passage direct ?
— Bien sûr. Mais cette fois, tu te démerdes pour monter."
Kirishima éclate de rire. Non, bien sûr qu'il ne va pas monter seul alors qu'il a besoin de garder son mode Incassable, et bien sûr que Bakugo va une nouvelle fois se casser le cul à le hisser. La question ne se pose même pas.
Mais, à leur désagréable surprise, le dernier étage est vide. Bakugo cherche partout en jurant comme un charretier. Personne n'aurait pu redescendre à travers le bordel qu'ils ont mis dans les étages inférieurs, et ce connard ne s'est quand même pas envolé, non ?
Ou peut-être que si. Une trappe donne directement de la salle principale au toit. Le policier se précipite, horrifié à l'idée que les derniers vilains aient pu s'enfuir. Si ces bâtards ont planqué un hélicoptère sur leur toit, ils auraient largement eut le temps de...
Il tombe presque nez à nez avec Deku, en costume complet jusqu'à ses grandes oreilles vertes ridicules, qui se retourne vers lui et le salue d'un léger :
"Hey, Kacchan ! Je me disais bien que tu allais arriver !
Le policier regarde autour de lui. Le toit a aussi été la scène d'une sacrée bataille. Un hélicoptère est effectivement, les pales tordues comme si elles avaient fait la connaissance des célèbres kicks de Deku. Deux vilains sont ligotés dans un coin, un troisième se débat encore sous la poigne d'acier du héros. Le sol est étrangement fondu et rapiécé par endroit, le résultat dans doute d'un mélange d'Alters puissants. L'homme que Deku a attrapé porte toutes les caractéristiques d'un boss yakuza, son corps est étrangement tordu tandis qu'il utilise ses ultimes forces pour se tortiller vainement. Une mutation à volonté, sans doute en serpent - le costume de Deku semble avoir été labouré par des crochets.
En temps normal, Bakugo devrait exploser à l'idée que Deku lui a piqué sa proie sous le nez. Mais là, il est fatigué, les yakuzas sont tous maitrisés, et c'est l'essentiel. Il se contente de hocher la tête et demander :
— C'était les derniers ?
— Aucune idée, quand je suis arrivé ils étaient en train de s'enfuir en hélico, donc j'ai sauté sur le toit pour les arrêter. Les autres doivent être à l'intérieur, non ?
— Eux c'est fait, on s'en est occupés avec Red.
— Que... tous ? A vous deux ? Whoua ! C'est trop fort !"
Kirishima lui retourne le compliment avec tout autant d'enthousiasme, tandis que Bakugo hausse les épaules, agacé. Même si au final, l'admiration naïve de Deku n'a plus du tout le même sens à présent qu'il est le héros numéro un. Ou peut-être que si. Peut-être que jamais son admiration pour les héros n'a été de la faiblesse ou de la soumission devant les Alters. Deku est un fan du fond du coeur, comme il l'a toujours été.
Avec un soupir, le blond s'assoit sur le toit, attendant l'arrivée des renforts pour nettoyer ce bazar, comme d'habitude.