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Eclairs Et Coups De TonnerreExplosent Comme Boulets De CanonLes Oiseaux Fuient Le FrontDe Je Ne Sais

Eclairs et coups de tonnerre Explosent comme boulets de canon Les oiseaux fuient le front De je ne sais quelle guerre Les enfants sursautent Les adultes rient fort La fenêtre est ouverte L’inquiétude reste au bord L’excitation des feux d’artifice Le plaisir des bulles et des ronds dans l’eau La fraîcheur soudaine des gouttes salvatrices ôtent au mois d’août sa moiteur de tombeau Ainsi, d’une journée condamnée à l’ennui D’un ciel bleu immaculé, d’une joie morne en cage L’orage change en fête miraculeuse et sauvage La torpeur estivale par la grâce de la pluie. — Mat Fauve

  • jeveuxjusteunnompourmabonner
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6 years ago

Comment planter un fanal sur les flots d’une rivière au galop ?

Les drapeaux claquent sous le souffle des rancœurs

aux frontispices marmoréens des châteaux

mais aucun d’eux ne porte ta marque.

Et pourquoi chercher des repères

dans les constellations qui bordent ses paupières ?

La voie est intérieure

La vérité aussi, d’ailleurs.

Pourquoi ces éclaboussures de désir

Pourquoi ces projections absurdes

d’émotions et d’intentions

de gestes et de non-dits

dans le sillage de tous ceux qui t’entourent ?

Ne sais-tu pas

que rien ne peut changer une alouette en pierre ?

Ni imprécations, ni chantage, ni prière ?

Que le fleuve coulera vers la mer

quoique tu fasses pour le détourner

de sa destination première ?

Ne comprends-tu pas

que les chats sont libres

que le vent est fou

qu’ondulent les dunes

que les nuages peuvent mille fois

se transformer

jamais

ils ne deviendront un confortable édredon

malgré tous les retapissages des avions ?

Ne vois-tu pas

qu’un arbre est un arbre

Et non le pivot du monde

Ni même un confident

amical et discret

épanchant calme et stabilité

offrant un havre bienveillant

à ton radeau en déroute

à l’abri de la furie qui t’habite

des cyclones qui te dévastent

du maelström des doutes

menaçant de t’engloutir

tel un rafiot à la dérive

sur la langue gloutonne d’un trou noir ?

Alors arrête, je t’en prie

Arrête de te torturer ainsi

Arrête de vouloir mettre le vent en cage

le soleil en bouteille

et les gens dans des cases

Arrête de chercher midi au fond d’un puits

et quatorze heures à l’aurore

l’ivresse des cimes au relief d’une virgule

la bravoure qui te fait défaut dans la légèreté des bulles

Arrête de te triturer les méninges

dans un ballet de bouts de ficelle

comme un Gepetto à manivelle.

Arrête de courir sans cesse

après les comètes de tes promesses

que tu trahis sans réfléchir

pour te lancer sur de fausses pistes.

Arrête un instant, s’il-te-plait

Fais taire la machine à souhaits.

Fabrique toi une petite coquille

un labyrinthe, une cachette,

et tandis que tu te recroquevilles

soulage le poids de ta tête.

Lâche ton armure, ton épée et tes gants

Dénoue ta chevelure, ôte tes vêtements

Époussète ton passé, éloigne les remontrances

Dépouille toi de qui tu étais

Renie tes appartenances

Et pardonne toi d’exister

telle que tu es, rien de plus.

Retourne à toi-même

Explore ton âme

Retrouve les trésors abandonnés

enfouis sous la fange et les débris

des désastres operculés

des lâchetés et des oublis.

Suis la boussole et les sentiers

des éclats de rire de ton enfance

des éblouissements crépusculaires

la frénésie salvatrice de la danse

le repos bienfaisant de l’hiver

la fragilité des dentelles de glace

l’éternité mouvante de la mer

la gourmandise rouge des pralines

le silence apaisant des monastères

le soulagement du corps dans l’effort

et, au petit matin, la lumière opaline

de la rosée sur les cerisiers en fleurs.

— Mat Fauve


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7 years ago

Gâteaux en miettes

Les picorer ensemble

un jeu entre nous.

— Mat Fauve


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7 years ago

Allée de jardin désertée

dans un coin, une statue

endeuillée.

— Mat Fauve


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6 years ago
Ma Famille Saime Beaucoup. Mais Mal.

Ma famille s’aime beaucoup. Mais mal.


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7 years ago

Sur le tapis sombre

de l’automne, l’élégance

des amanites.

— Mat Fauve


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