papierhaikuphoto - Papier, Haiku, Photo
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Mon autre tumblr : Mauve-bric-a-brac

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Assise sur le canapé

Je tourne lentement les pages

où s'égrènent une flopée

d’enivrantes images

Nadia Becker peint la douceur des nuages

un cygne transporte deux filles qui sourient

un château élève ses tours sans âge

Trois moutons rentrent à la bergerie

Confinée chez moi, je soupire d’envie

J’aime ma famille et je sais qu’elle m’aime aussi

Mais parfois dans nos voix grondent des orages

Il est difficile ma foi, d’être toujours sages

Mes sœurs prennent de la place

l’appartement est petit

et le cœur plein de tendresse

des parents peut être aussi ?

Quand je me sens inquiète

Je pleure dans mon lit

Les histoires se tiennent prêtes

à m’emmener loin d’ici.

- Mathilde Fauve

  • plaidetchocolatchaud
    plaidetchocolatchaud liked this · 4 years ago

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5 years ago

La dernière page

lue - je me retiens avant

de lire autre chose...

Remerciements à l’autrice

d’avoir peuplé le silence

- Mat Fauve


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6 years ago

Des craquelures

à la surface du thé -

Matin fragile — Mat Fauve


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4 years ago

Poésie en alphabet international

Poésie en alphabet international

se dit

Papa

Oscar

Echo

Sierra

India

Echo

...

Je trouve dommage que ce mot qui m'est si cher, "la poésie", commence par "Papa" et "Oscar".

L'alphabet international a été élaboré par l'armée américaine et a été adopté en 1956 dans toutes les communications de l'aviation civile internationale.

L'alphabet international comporte 5 prénoms masculins (Charlie, Mike, Oscar, Romeo et Victor) et 2 féminins (Juliette et India). "Papa" n'a pas l'équivalent "Mum" ou "Mummy" ("qui signifie "Maman" en anglais) à la lettre "M".

J'aurais préféré Papier ("paper" en anglais) et Or ("gold" en anglais) pour commencer ce poème sur la poésie. Mais ces mots n'existent pas dans le vocabulaire de l'armée américaine.

Me voilà bien embêtée.

Peut être que je devrais créer mon propre alphabet international ?

Mais si je suis la seule à l'utiliser, je doute de son utilité.

Peut être que je peux essayer de m'approprier les mots de l'armée américaine, des aéroports internationaux, et de l'OTAN quand même.

Que peut bien dire Oscar à son Papa tandis que sa voix provoque un écho qui traverse les montagnes sudaméricaines de la Sierra jusqu'à l'Inde en de minuscules ondes jusqu'au creux de son oreille ?

"Papa, j'ai quelque chose à te dire. Je n’attends pas de toi une réaction ou une réponse particulière. Je voudrais seulement que tu m’écoutes, sans m’interrompre si possible.

Voilà... Je suis gay.

Je suis tombée amoureux de Louis, qui est un homme trans, et nous quittons tous les deux l'armée pour aller faire de la permaculture et donner des cours de peinture en Californie. J'espère que tu te portes bien. Bisous"

— Mathilde Fauve


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4 years ago

De quelle couleur

sera la fleur inconnue ?

Je fais des paris

— Mat Fauve


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4 years ago

Appel pour un 1er mai féministe

Le 8 mars dernier des millions de personnes se sont mobilisées dans la rue pour dénoncer la violence faite aux femmes*, la précarisation des conditions de vie des femmes* des classes populaires et l’invisibilisation de leur travail productif et reproductif pourtant essentiel au maintien de nos sociétés.

Aujourd’hui plus que jamais, la crise sanitaire et économique déclenchée par le COVID-19 met en évidence et accélère des phénomènes que le mouvement féministe dénonce depuis longtemps. Les formes de travail exercées par les femmes ne souffrent pas juste de l’invisibilisation et de la violence patriarcale et raciste, mais aussi de la violence néolibérale qui les précarise financièrement. La majorité des secteurs essentiels sont caractérisés par une instabilité des contrats de travail, par un manque d’encadrement social, fragilisés, niés. Travail reproductif, care, charge mentale, double journée de travail, inégalités ne sont pas de simples mots. Derrière eux, il y a des visages, des noms, des voix, des corps de femmes*, qui sont doublement (voire triplement) exploitées. La violence machiste ne se trouve pas seulement entre les murs domestiques : elle s’insère et s’exprime organiquement aussi dans l’appareil économique, institutionnel, policier et colonial. Tous ces niveaux se nourrissent mutuellement et ce sont nos corps qui payent le prix de cette exploitation !

A l’occasion de la date historique du Premier mai, qui unit les travailleurs et les travailleuses du monde entier dans la lutte pour la reconnaissance et la mise en œuvre de leurs droits, nous, le Collecti.e.f 8 maars Bruxelles lançons notre l’appel international pour un Premier Mai féministe, lancé de manière unitaire par des collectifs féministes de plusieurs pays du monde.

Dans ce contexte de crise sanitaire, nous constatons que :

Le travail domestique et de soin aux personnes devient central pour contrer la crise : sans ce travail la société périrait tout simplement. Toutes ces tâches vitales, toujours invisibles et exploitées, ont aujourd’hui la centralité politique qu’elles méritent. Pourtant les conditions de travail restent précaires, que ce soit en termes de droits ou de protection.

En Belgique, trois quarts du personnel sanitaire est composé par des femmes. Iels dénoncent depuis plus d’un mois la pénurie de matériel et de protection et insistent sur le fait que leur vie ne peut pas être mise en danger. Quant aux aides-ménagères, pour la quasi totalité femmes d’origine immigrée, elles restent sous-payées, le plus souvent mal considérées. Presque toujours la santé de celles qui sont obligées de continuer à travailler n’est pas protégée.

Le confinement augmente également les violences conjugales contre les femmes et les personnes LGBTQI+. Le confinement, ainsi que la gestion autoritaire et policière de celui-ci par l’Etat est idéalisé comme étant un espace « safe » alors qu’on oublie que pour beaucoup la maison et l’espace privé ne le sont pas puisque cela équivaut à rester isolée avec son propre agresseur.

Les politiques gouvernementales oublient également ceux et celles qui n’ont pas une maison (les personnes sans abri, les migrant-e-s non régularisé-e-s), ceux et celles qui vivent dans des conditions de détention inhumaines (centres fermés, prisons etc.) et sans les mesures de protection nécessaires mais aussi ceux et celles qui vivent dans des logements précaires ou insalubres où le virus prolifère plus facilement. Pour toutes ces catégories la violence de tous les jours est accrue.

Comment faire en sorte que l’État prenne en charge ces problématiques ?

Nous pensons que cette crise peut être une occasion pour exiger un changement réel de société et nous ferons de notre mieux pour lutter dans ce sens :

Nous exigeons une politique de responsabilité économique face à la pandémie : nous ne sommes pas disposées à accepter une fois de plus que les grands actionnaires soient sauvés et qu’en même temps celleux qui ont perdu leur travail ou qui ne l’ont jamais eu se retrouvent sans revenu ou soient obligé-e-s de s’endetter pour survivre. La richesse doit être redistribuée maintenant et ne doit plus être l’apanage d’une minorité privilégiée ;

Nous refusons de revenir à la normalité néolibérale dont l’insoutenabilité est indéniablement révélée dans cette crise. Alors qu’aujourd’hui, plus que jamais, la santé et la vie s’affirment comme des questions collectives et politiquement centrales, les politiques néolibérales prêchent une logique de responsabilité individuelle de gestion : travailler plus dans l’avenir pour récupérer les profits perdus et faire encore plus de cadeaux à ceux qui sont déjà riches ;

Nous ne nous plierons pas à l’isolement et l’individualisme parce que nous ne pouvons pas le faire. Soit nous sortons de cette crise ensemble, soit personne ne le fera ;

Ce que la grève féministe mondiale nous a appris, c’est que c’est lorsque nous sommes ensemble que nous sommes fortes. Maintenant plus que jamais nous devons nous mobiliser ensemble afin d’éviter la fragmentation que la pandémie nous impose.

# Aujourd’hui chez nous, demain dans la rue !

Lors de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses, nous crierons toute notre colère contre la violence d’une société qui nous exploite, nous opprime et nous tue. Nous ferons cela dans les modalités exigées par le confinement, mais nous ne renoncerons pas au droit de nous battre pour une société plus juste, sans violences patriarcales, racistes, coloniales et sans exploitations capitalistes. Plus jamais la production d’un avion de chasse ne primera sur celle d’un respirateur, plus jamais les sauvetages bancaires ne primeront sur les investissements dans la santé et l’éducation, plus jamais les enseignant-e-s, les médecin-e-s, les aide-ménagères ne gagneront moins que des investisseurs. Plus jamais les emplois ne seront au service de la mort, plus jamais les responsables des banques ou des entreprises meurtrières ne décideront de notre avenir.

Nous désignerons les coupables de cette crise, qui devront en payer le prix !

Nous voulons une sortie féministe de cette crise et nous ne voulons pas revenir à la normalité puisque la normalité signifie inégalités, violences et exploitation! https://www.anti-k.org/2020/04/29/appel-pour-un-1er-mai-feministe/

Je prends la parole à mon tour pour vous donner quelques idées sur la façon dont vous pouvez manifester. ;-) J’ai pioché ces idées sur le site d’ATTAC France.

https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/faites-entendre-votre-voix-le-1er-mai

Fabriquez une pancarte avec un texte, une image, une photo, un dessin... Reproduisez-là sur un tissu ou un grand carton... pour l’afficher sur vos portes, fenêtres, balcons grilles... en utilisant #PourLeJourDapres, #noustoutes38 et #PlusQueJamaisLe1erMai. Prenez-vous en photo seul·e ou en famille avec une ou plusieurs pancartes. Dans le cadre d’une sortie autorisée :    Attachez une ou deux pancartes sur vous pour aller acheter le pain, sortir votre chien, faire votre footing... Déposez une pancarte à l’entrée de votre village, sur une place publique, un poteau, un axe de passage ou tout autre endroit qui vous semble approprié. Vous manquez d’inspiration ? Retrouvez des idées et tutos dans notre kit « Actions en confinement ». Comment communiquer ? D’ici au 1er mai, publiez vos photos et vidéos sur les réseaux sociaux en utilisant #PourLeJourDapres et #PlusQueJamaisLe1erMai #noustoutes38 et la mention @attac_fr et @noustoutes38 Téléchargez et imprimez l’affiche et les explications et déposez-en en bas de votre immeuble, devant chez vous, dans les boites aux lettres de votre quartier... Faites passer le message à votre famille, vos proches ou vos collègues par sms, mail ou messagerie instantanée. On compte sur vous !

Appel Pour Un 1er Mai Fministe

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