Forumactif - Tumblr Posts - Page 2
Le patron du diner rappelle à son aimable clientèle que pour écouter un morceau sur la jukebox, il est nécessaire d'insérer 50 centimes et non taper sur la machine, merci.
Et si cela permet de couvrir les bruits à la fenêtre, vous ferez le plaisir de tous vos concitoyens.
On veut tout savoiiiir 👀
Puisqu'à Derry on aime que tout le monde participe, quel est le prochain sujet de préoccupation de la population ?
Les créatures
On en sait peu sur les créatures.
Personne ne sait quelle est leur véritable apparence. Elles sortent la nuit tombée, adoptent le physique et la voix de personnes familières à chaque habitant de Derry. Elles peuvent être des reliques de votre passé, proche décédé, personne que vous avez laissée en dehors de Derry. Mais parfois leur présence est plus trompeuse car elles prennent la forme d’un voisin, d’un camarade, parfois même du shérif ou du pasteur. Elles semblent toujours savoir ce qui vous fera réagir, aussi leur apparence vous est-elle personnelle mais rarement la même.
Elles frappent aux portes et fenêtres closes, parlent d’un ton doux et rassurant pour vous convaincre de les laisser entrer. Lorsqu’elles arrivent à pénétrer dans la pièce, elles dévorent celles et ceux qui s’y trouvent, en laissant derrière elles un corps affreusement mutilé, vidé de ses organes et de son sang. À partir du moment où elles sont à l’intérieur, plus personne ne peut en réchapper.
Elles s’adaptent à toute situation : vous proposer de l'aide si vous êtes blessé·e, vous demander asile si vous êtes seul·e chez vous. Impossible, dès qu’il fait nuit, de faire la différence entre une personne réellement dans le besoin et une créature. Afin d’éviter toute tentation, il faut calfeutrer toutes les ouvertures la nuit venue pour ne pas les voir. S’il y a des personnes dépendantes ou trop jeunes pour tout à fait lutter contre la tentation, clouez les fenêtres.
La seule manière de ne pas subir leur attaque : ne les laissez pas entrer. Elles ne sont pas capables d’ouvrir elles-mêmes une porte ou une fenêtre closes, et doivent donc attirer leurs victimes pour agir à leur place. Attention ! Elles profiteront de la moindre ouverture pour s’y engouffrer.
Elles sont rusées et ont l'air agréables lorsqu'elles s'approchent de vous, tout sourire, des mots gentils plein la bouche, mais surtout, SURTOUT ! Ne les laissez pas faire, fuyez, elles n'aiment rien tant que la chasse, mais c'est votre seule chance d'y échapper !
A Derry, tout le monde n’est pas d’accord sur la façon de les nommer. Le plus souvent, on les appelle les choses, mais certains préfèrent monstres, créatures ou fantômes - d’autres trouvent des noms plus originaux.
Vous pouvez formuler toutes les hypothèses sur la vérité qui se cache derrière ces choses. Personne n’a jamais rien découvert et les rares qui connaissent la vérité ne sont plus de ce monde pour la partager.
Il n’existe aucune religion, croyance ou acte spécifique qui permet de chasser les créatures. Aucun rite, aucune prière ne vous sauvera d’elles. Elles paraissent insensibles à tout type de blessure : leur tirer dessus ne les fait pas reculer, et elles ne semblent pas saigner.
La coutume veut qu’on mette un talisman gravé dans chaque bâtiment afin de s’en protéger. Personne ne sait vraiment si ces gri-gri ont un effet réel ou non, mais d’aussi loin qu’on s’en souvienne, les gens de Derry les utilisent.
Elles s’attaquent parfois au bétail, poules, vaches, cochons et les laissent en morceaux dans tout le champ… N’oubliez pas de les rentrer, parce que si on s’entend généralement sur la fréquence des agressions d’animaux, souvent les nuits sans lune, il y a déjà eu des incidents non prévus.
Il est possible de s’aventurer dehors de nuit, mais à vos risques et périls.









“La ville a ses secrets et elle les garde bien.” – Stephen King, Salem
Groupes et communautés
Vous qui aimez la sécurité, l’ordre, vous endormir en sachant que vous êtes entre les mains de gens qui ont à cœur de vous protéger (de vous, des autres, d’Eux), vous souvenir de votre vie passée dans un confort très normé… Eh bien, vous avez toutes les chances de vous retrouver au centre bourg. Traversé par Main Road, on y trouve certains établissements comme le diner, l’ancienne école, la station-service ou le bureau du shérif. Vous serez logés dans des maisons pavillonnaires, dotées d’un certain confort ! Il faudra par contre parfois vivre avec d’autres personnes au gré des arrivées – ne vous inquiétez pas, généralement on place les gens en fonction de leur arrivée ou quand il y a bonne entente. C’est le shérif qui s’en charge, s’il n’y a pas de vœux – vous inquiétez pas, elle sait être arrangeante. C’est qu’on a qu’un nombre limité de maisons – enfin, en vrai vous pouvez vous en construire, mais elles ne seront pas liées à l’eau ou à l’électricité.
Sinon, il y a la maison commune. Là-bas, sur la colline, c’est à quinze minutes du centre bourg. La grande maison de type colonial. Par contre, vie commune, on partage tout, même les vêtements. C’est un peu confus au départ, mais le doyen organise tout d’une main de maître. Tous les espaces possibles sont occupés dès qu’il fait nuit, et c’est un peu le jeu des chaises musicales pour le couchage. Mais là-bas, il y a toujours quelqu’un de réveillé, une bonne entente, de la musique, des rires. Il y a deux règles principales : l’hospitalité et le partage. Si vous jouez le jeu de la vie en collectivité, vous aurez à la fois la protection, la joie. Ils sont plus dans l’optique vivre au jour le jour, mais ne vous inquiétez pas, vous manquerez de rien, ou presque. Genre… l’intimité.
Si vous avez fait le choix – ou on l’a fait pour vous – de ne pas vivre en communauté, c’est une vie de solitude et de risques qui vous attend. Pas ou peu de confort, comme l’eau et l’électricité, la solidarité faut vous gratter… à part si vous avez des choses à échanger, comme des objets, vos bras ou votre tête. C’est une vie frugale, pleine de danger, mais y a pas à compter sur des petits chefaillons. Puis… y a vous, les gars qui venaient de débarquer. C’est pas une période facile, on sait – faut découvrir et accepter tout ça, s’adapter et le choix est rapide et brutal entre les communautés. Désolé, c’est en plus souvent définitif, mais on sait et surtout vous savez que c’est pour le meilleur. Vous aurez pas trop le temps de regretter, les nouveaux.
Activités
(Il n'est pas possible de réserver de rôles pour l'instant, ceci est une liste non exhaustive à but informatif. Dans la liste, vous pourrez voir que certains rôles sont limités, car considérés comme "essentiels" mais ne nécessitant pas non plus d'être multipliés.). A Derry, le temps s’organise différemment qu’à l’extérieur. La coutume veut que l’on donne une partie de son temps à la communauté en générale dans une activité utile à la survie quotidienne. Il est ensuite possible d’occuper le reste de son temps à des activités jugées non essentielles à la survie, mais qui agrémentent la vie. Il n’est pas rare que la population de Derry occupe plusieurs rôles en fonction des saisons ou de l’absence de travail.
Occupations :
Artisanat :
Apprenti·e :
Couturier·e :
Ébéniste :
Forgeron·ne / maréchal ferrant (0/1) :
Fromager·ère :
Homme / femme à tout faire :
Maçon·ne :
Menuisier·ère :
Meunier·ère :
Potier·ère :
Réparateur·ice :
Tanneur·euse :
Vie quotidienne :
Agriculteur·ice :
Apprenti·e :
Boucher·ère :
Boulanger·e :
Bucheron·ne :
Eleveur·euse : Sedna
Employé·e à l’abattoir : Sedna
Maraîcher·ère :
Soins :
Herboriste :
Médecin / infirmièr·e (0/3) :
Croque-mort (1/1) : lune
Vie communautaire :
Adjoint·es du shérif (0/2) :
Employé·es du diner (1/2) : frey
Gérant·e de l’épicerie (0/1) :
Gérant·e du bar (0/1) :
Pasteur (1/1) : PNJ
Professeur·e d’école (0/1) :
Shérif (1/1) : PNJ
Autres :
Arpenteur·euse de la zone (0/2) (en forme physiquement, dotés d'un bon sens de l'orientation, qui disparaissent souvent sans qu'on sache s'ils n'ont pas réussi à rentrer avant la nuit ou qu'autre chose les a eus (on retrouve parfois leurs corps... ou des morceaux), ils tournent régulièrement avec d’autres personnes leur but est de chercher des objets, ferrailler, cartographier, peut-être aussi trouver des explications) :
Parasite :
Activités en plus (pas des activités communautaires à plein temps mais qui sont utiles au quotidien) :
Aide au culte :
Apiculteur·ice :
Brasseur·euse :
Chasseur·euse / trappeur·euse :
Fabriquant·e de talismans (0/2 - 1 par groupe) :
Pêcheur·euse :
Activités non essentielles :
Artiste :
Artisan·e bijoutier / accessoires :
Ecrivain·e public :
Coiffeur·euse :
Mécaniques de jeu
Nous mettons en place plusieurs mécaniques pour agrémenter votre jeu. Certaines sont obligatoires pour des raisons de cohérence globale, d’autres sont facultatives. Cette annexe sert aussi à préciser certaines modalités de jeux pour les nouvelleaux arrivant·e·s ainsi que les spécificités liées au jeu des solitaires.
Les dés de sauvegarde :
Tirer ces dés est obligatoire lorsque votre personnage se trouve dans une situation périlleuse ou à l’extérieur la nuit. Exposer en jeu votre personnage à une situation potentiellement mortelle entraîne des conséquences.
Les dés de jets de sauvegarde “facile” sont à tirer au bout du deuxième post RP de votre personnage.
Les dés de jets de sauvegarde “difficile” sont à tirer au bout du quatrième poste RP de votre personnage. A partir de ce moment, chaque réponse nécessitera un tirage jusqu’à la fin de votre RP.
Que faire en cas de mort RP ?
J’entre en contact par MP avec le staff sur le compte Derry pour lui présenter la situation donnée. Je lui annonce mes envies quant à ce tirage : j’accepte la mort RP, j’hésite, je refuse la mort RP.
Un sujet de discussion privé entre le membre et le staff dans le cas où vous acceptez ou hésitez sur la mort RP de votre personnage sera ouvert.
Vous aurez la possibilité de réserver un FC pour votre prochain personnage à n’importe quel moment durant le processus de discussion.
Votre mort RP devra être jouée avant de lancer votre prochain personnage. La date de mort sera a priori celle de votre sujet. A des fins de cohérence, il sera possible de la déplacer dans le futur après vos derniers sujets lancés. Néanmoins, nous vous demanderons de ne pas lancer de nouveaux sujets après votre mort RP.
Toute mort RP refusée pourra être transformée en blessure grave avec des conséquences à long terme.
Conséquences RP de la mort d’un personnage :
La mort de votre personnage entraîne une annonce publique (RP et HRP) afin d'avertir la population de Derry.
Nous vous demanderons de lister l’ensemble des possessions de votre personnage, qui seront redistribuées ensuite aux habitant·es qui en ont besoin ou envie. Le reste sera remisé à la ressourcerie pour servir dans le futur. (Pas besoin de tenir une liste très détaillée tout au long de votre jeu, cela sert surtout si votre personnage à des biens auxquels il tient pour une raison ou une autre et qui seront transmis en RP.)
En HRP, nous tiendrons une liste avec les personnages morts ou considérés comme morts.
En RP, nous pourrons jouer l’enterrement et le partage des possessions de votre personnage.
En cas d'absence/disparition HRP:
Si un personnage est abandonné sans qu'une absence n'ait été postée, et que vous n’avez pas précisé dans la fiche que vous laissiez au staff l’opportunité de guider le personnage, celui-ci sera supprimé passé le délai de recensement et considéré comme mort.
Au cas où vous auriez précisé dans la fiche qu’il était possible de PnJiser le personnage suite à votre départ, celui-ci pourra revenir, avec la considération que le personnage a poursuivi ses activités quotidiennes à Derry sans évènement particulier.
Le dé de trouvaille : (facultatif)
A la fin de chaque RP dans la nature, chaque participant pourra lancer un dé de trouvaille avec une chance de trouver quelque chose de plus ou moins utile pour votre personnage ou la communauté.
Lorsque vous trouvez un item, vous avez le choix entre le garder pour vous ou le donner à la ressourcerie de Derry. Le contenu de celle-ci servira au fur et à mesure de l’avancée de l’intrigue globale à améliorer le confort de vie à Derry. Mais vous pouvez tout aussi bien décider de garder votre trouvaille.
L’arrivée sur le forum :
A votre arrivée sur le forum, le staff ou les membres vous proposeront un rp d’accueil si vous jouez un nouvel arrivant à Derry. Ce sera un rp court où nous vous accueillerons autant en jeu que sur le forum et durant lequel votre personnage sera introduit à son nouvel environnement. N’hésitez pas à préciser si vous avez des préférences de contexte de départ (accident de voiture, perdu après une promenade dans les bois, triste après une rupture, en voyage pro, etc.).
Jouer un solitaire :
Jouer un personnage solitaire comporte quelques spécificités. Vivre en dehors de Derry implique une vie très rude et multiplie par deux ou trois les chances de mourir. C’est une vie plutôt misérable, loin de tout le confort que peuvent proposer le centre bourg ou la maison commune : pas d’accès facile à la nourriture, à l’eau courante, l’électricité, aux soins, affronter le froid et les conditions météorologiques qui peuvent s’avérer difficiles (froid, chaleur, pluie, neige, etc.). Être solitaire à Derry, selon les raisons qui ont conduit à cet isolement peut s’accompagner d’une méfiance de la population, voire carrément de l’hostilité.
Ces conditions de vie vont de paire avec une santé fragile, une hygiène précaire, un manque de sociabilité.
Les solitaires peuvent toujours échanger leur force de main d'œuvre contre quelques vivres ou biens, mais seront constamment à l’écart et mal considérés par la majorité des habitant·es de Derry.
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Derry: projet RP huis-clos horreur - inspiré de la série From et de l'univers de Stephen King.
Rebeca “Beck” Kingsman - Shérif - 58 ans


Rebeca est arrivée à Derry il y’a environ 30 ans avec sa fille Rachel. Beck est originaire du Nebraska et était en route pour rendre visite à sa mère lorsque la voiture est tombée en panne. Le temps de trouver l’origine du problème et de réussir à redémarrer le véhicule, la nuit approchait. Elle a alors cherché un endroit où manger avec Rachel avant de reprendre la route de nuit - du moins était-ce l’idée. Lorsqu’elle est arrivée en roulant au pas dans la ville, une cloche retentissait et tous les habitants convergeaient vers leur logement.
Le shérif de l’époque l’a alors exhortée de le suivre et a passé la nuit à lui expliquer la situation en la ville. Beck a d’abord refusé de croire ce qu’on lui racontait et a passé la journée du lendemain à chercher une sortie à Derry avant de se rendre à l’évidence qu’elle y était bel et bien bloquée.
Elle s’est installée dans le centre bourg, s’est fait sa place et est devenue au fil des années shérif adjointe puis a remplacé celui qui l’a prise sous son aile, lorsqu’il a démissionné. Depuis 13 ans maintenant elle occupe le poste de Shérif. Dans une ville comme Derry, il s'agit plus d'un titre honorifique. Il n’y a pas de comté à administrer. Son travail consiste principalement à faire respecter les quelques règles de sécurité et réguler les tensions qui peuvent naître entre habitants. C’est elle aussi qui déclenche couvre-feu quotidien : à l’heure idoine, elle déclenche l’ancienne alarme incendie à deux fois dix minutes d’intervalle tandis que les adjoints s’assurent qu’il ne reste plus personne dehors. À Derry, Beck est perçue à la fois comme une femme protectrice, intraitable, mais qui se soucie profondément du bien-être de chacun. Elle connaît chaque habitant par son prénom, se souvient de chaque perte subie. C’est une figure respectée de la communauté. Lors de l’arrivée de nouvelles personnes, elle ne se charge pas nécessairement de l’accueil de celles-ci, tous les habitants sont libres de s’en charger. Par contre, c’est elle qui vient percevoir « l’impôt d’arrivée ». En fonction de leurs possessions, les nouveaux doivent en donner une petite partie, en don symbolique. En échange, ils reçoivent gîte et couvert pour le reste de leur vie.
Isidro - Responsable de la maison commune - 63 ans


Derrière ses airs affables et calmes, Isidro cache une personnalité rigide et ferme. Il dirige la maison commune, pourtant teinte d’une indéniable philosophie hédoniste. Et c’est bien ce qui représente toutes les facettes de sa personnalité, la communauté qu’il guide est façonnée à son image.
Isidro est né en Espagne, où il vit une dizaine d’années comme architecte de renom. Il profite alors de la vie en toute liberté et sans aucune limite: il a de l’argent à foison et affronte peu de difficultés. Il rencontre à l’occasion d’un gala de charité celui qui deviendra son compagnon de vie, Frank. Gestionnaire d’un fond caritatif américain, Frank était l’organisateur du gala.
D’abord amants d’une nuit, ils passent la semaine ensemble, celles d’après au téléphone presque tous les jours et Isidro décide de finalement le rejoindre aux Etats-Unis, alors tout juste âgé de 36 ans.
Ils sont arrivés à Derry il y’a 20 ans. En vacances, ils décident de camper dans les environs de la ville et au moment de reprendre la route, réalisent qu’ils sont coincés dans les bois où ils ont passé la nuit. Isidro n’explique toujours pas la chance folle qu’ils ont eu ce jour-là de ne pas croiser de créatures - peut-être n’étaient-ils pas encore passés dans Derry la nuit venue. Car s’il se souvient bien, Frank l’a quitté quelques instants le temps de trouver un coin d’aisance. Comme il ne revenait pas, Isidro est parti à sa rencontre et ils n’ont jamais retrouvés ni leur ne tente ni leur voiture, pourtant quelques mètres derrière eux, ils l’auraient juré. Perdus dans les bois, affolés, déshydratés, ils ont trouvé les abords d’une vieille et imposante maison coloniale étrangement vide mais en bon état. Frank décédera cette nuit-là, attiré à l’extérieur par d’étranges voix amicales émanant du porche.
Isidro est encore hanté par les cris de douleur qu’il a entendus dans la nuit et l’image de la dépouille exsangue découverte le lendemain. Il a été découvert par quelques habitants de Derry et a vécu un temps dans le centre-bourg. Frôlant un alcoolisme sévère, il manque de sombrer définitivement.
Il reprend sa vie en main, aidé par l'écoute attentive et l'amitié de membres de la communauté. Isidro investit l’immense maison pour la retaper et invite quiconque veut vivre avec lui à le rejoindre. Dans la maison, on vit et profite comme si demain ne viendra jamais, dans la maison tout est permis tant que ça ne met pas en danger la vie des autres. Quiconque enfreint ces règles sera invité à quitter la maison. Au fil du temps, il agrège malgré lui une communauté parallèle au centre-bourg, liée tant par les relations entre les deux groupes que par le besoin d’échanger les vivres et les biens pour maintenir l’équilibre général. S’il reconnaît l’autorité de Beck, elle ne vient presque jamais à la maison et lui ne descend que rarement en ville.
Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine.
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace.
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence.
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer.
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers.
Nourriture et repas :
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits.
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas.
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations.
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences.
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes.
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons.
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise.
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e.
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux.
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions.
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences.
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc.
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules.
Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque.
JE PUB HONTEUSEMENT MON IDÉE.
Bajour. Basoir les plus beaux. (Non, je ne lance aucune fleur....) J'ai aucune idée comment commencer ça, alors....
VOUS AIMEZ L'UNIVERS DE STEPHEN KING ? VOUS AVEZ BINGEWATCHER LA SÉRIE FROM ? (do it c'est vraiment excellent... et on attend une saison 3 ahh).
Venez tremper votre gros orteil dans l'univers de FROM DERRY ! Un projet déjà bien actif. Aux annexes complètements incroyables. Les membres déjà présents sont HYPED. Ça va être le feu.
Il y a un petit serveur Discord qui regroupe les futurs personnages des membres. Des idées de liens. La FAQ et plein d'trucs coolos. Bah là-bas, y'a mon petit JAD qu'est présenté et qui attend quelqu'un de TRÈS important. Alors si vous avez envie de jouer un agent correctionnel ( 40 ans et + ) qui transportait un criminel (Jad, qu'il connaît depuis quasi vingt-ans) vers un autre trou; et que tous les deux terminent le cul à DERRY (un village dont personne ne sort).... Viennnnns. Je suis un peu malade mais promis j'vais pas te contaminer. Le FC est libre; sa vie pré-derry aussi. Et on se papotera ce lien de ouf dans le blanc des yeux pixelisés. nb : FROM DERRY ramène au Tumblr du forum. Discord ramène au billet qui offre le lien du Discord.
Simone Nelson - Pasteur - 53 ans


Simone est la première fille et troisième enfant d’une adelphie de sept, du couple Nelson. Élève brillante, elle est aussi la première de sa famille à aller à l’université. Après un cursus remarquable à l’université publique de la ville, Simone se fait embaucher au tribunal de la ville voisine. D’abord remplaçante, son poste est rapidement pérennisé. Se profile alors pour elle un futur tout tracé et radieux. Au sein de la paroisse baptiste que sa famille fréquente, elle rencontre celui qui sera d’abord son fiancé, puis son mari et enfin le père de ses trois enfants. Épanouie, elle mène une vie heureuse, stable jusqu’à la succession de drames qui percutent sa vie de plein fouet.
Des pertes brutales, des membres de son adelphie sont enlevés par la drogue, l’addiction, des guerres dont ils n’auraient pas dû faire partie et ont été les victimes collatérales. Cela a empoisonné leur famille et, contre toute attente, les rapproche tous toujours plus les uns des autres. Pour aider un de ses frères, Simone va à l’encontre de ses principes éthiques et professionnelles – elle use de sa position pour dévoiler des pièces du dossier de son procès. En parallèle, et peut-être parce qu’elle se sent à la fois souillée et parce qu’elle a besoin d’un appui moral, elle s’investit d’autant plus dans la paroisse.
Elle accorde beaucoup de temps à la lecture et l’étude des textes saints, si bien qu’il n’aurait surpris personne – et surtout pas elle – qu’une reconversion se fasse. Elle se consacre toujours autant à sa famille, est une sœur, fille, femme aimante et altruiste, qui rend visite à son frère, prend du temps pour aider ses parents, est présente pour ses enfants.
Lorsqu’elle arrive à Derry, elle est réellement seule pour la première fois depuis des années. Devant initialement être accompagnée de sa cadette – celle-ci a finalement dû abandonner le voyage – à un mariage d’une cousine éloignée, elle se perd en rentrant de celui-ci, se trouvant dans un autre Etat.
Elle découvre une communauté étrangement soudée mais morose. Elle apprend par Beck, au hasard d’une conversation, qu’il n’y a plus de représentant religieux depuis des mois à Derry, personne n’a remplacé le pasteur décédé quelques dizaines de semaines auparavant. Il faut à Simone quelques semaines de réflexion supplémentaires avant d’oser se proposer pour le rôle – et s’adapter à sa nouvelle vie. Elle voit cependant la défection de sa fille comme un signe de Dieu – et sa présence à Derry également. Accueillie d’abord avec une sorte de méfiance de la part des habitants, elle parvient à reconstruire une paroisse à l’image de la ville, un espace où tout le monde peut se recueillir, trouver du silence ou une oreille attentive si besoin.
Je voulais réagir là où ça été soulevé récemment mais un poste à part entière me semble finalement plus pertinent.
Quand on vient à parler de sexualité, de la jouer ou non en rp, et comment, il revient toujours à un moment donné dans la conversation des contre-arguments fallacieux. Et ici je voudrais parler de l’inceste.
Et il n’y a pas d’autres façon de le dire que :
L’inceste ne peut pas être une sexualité ou un acte sexuel consenti.
On peut se cacher derrière le fait de parler d’adultes consentants quand on parle d’inceste, mais les modalités mêmes de l’inceste et de son existence empêchent toute notion de consentement. Il existe des ouvrages, des podcasts et des émissions qui détaillent avec précision tous les mécanismes de l’inceste, aussi je vais me contenter d’énoncer brièvement et sans développer :
Que l’on soit enfants ou adultes, les modalités qui permettent à l’inceste d’exister et de perdurer sont la violence (physique ou psychique), la manipulation, le secret et le silence. C’est la culture du silence qui permet à l’inceste de perdurer et qui permet l’emprise. L’inceste, c’est de la violence, de l’abus de pouvoir, une agression sexuelle, du viol.
On ne peut pas parler d’amour dans l’inceste. C’est une relation de pouvoir, de domination (au sens sociologique du terme), c’est quelqu’un (le plus souvent un aîné) qui profite de quelqu’un d’autre de plus vulnérable que lui, un régime de terreur, d’écrasement et de silence imposé par l’incesteur à l’incesté. Les modalités de l’inceste entretiennent la confusion avec l’amour.
Dans une telle configuration, il ne peut pas y avoir de consentement. On ne peut pas associer l’inceste à une sexualité réfléchie et consentie (la sexualité est de l’amour, du plaisir, du consentement, ...).
Pour en revenir au RP : on peut jouer des configurations de relations toxiques, chacun·e trace la limite avec ses partenaires. J’entends et je vois parfaitement l’effet cathartique de jouer et d'interpréter ces dynamiques. J’ai pas envie de faire la police des mœurs, chacun trace sa propre ligne de ce qui lui semble éthique ou moral à jouer. Mais si on s’engage dans ce genre de jeu avec des relations toxiques, que ça soit de l’inceste ou autre, on ne peut pas nier la réalité ; on ne peut pas romantiser, il faut voir comme elles sont : des relations toxiques et néfastes.
On peut aussi se poser la question des motivations à jouer de l’inceste et avoir en tête que le mythe de l’inceste heureux envahit la (pop)culture : GOT, The Borgias, Twin Peaks, House of Dragon, Gainsbourg, Dexter… Ce sont des représentations fantasmées et faussées, qui reprennent les codes de brouillage de l’inceste entre amour et abus. (A ce sujet, je conseille vraiment de lire Dussy, qui explique comme même dans la façon de parler de l’inceste on utilise le vocabulaire de l’affection et de l’amour.)
Si vous voulez vous documenter sur le sujet, je vous conseille :
BEDEAU, Johanna et CIBOULET, Marie-Laure, « L’Inceste », LSD, la série documentaire, France Culture
BIENAIMÉ, Charlotte, « Inceste et pédocriminalité : la loi du silence », Un podcast à soi (podcast)
BREY, Iris et al. - Culture de l’inceste
DROUAR, Juliet - La culture de l’inceste (article médiapart)
DUSSY, Dorothée- Le berceau des dominations, anthropologie de l’inceste
https://facealinceste.fr/
https://incestearevi.org/
KOUCHNER, Camille - La familia Grande
MCDANIELS, Tiffany - Betty
PUDLOWSKI, Charlotte - Ou peut-être une nuit (+ version podcast)
ROJZMAN, Théa - Grand silence
SINNO, Neige - Triste Tigre
TUAILLON, Victoire - La loi de l’inceste (podcast)
TUAILLON, Victoire Qui sont les incesteurs (podcast)