
Wattpad ~ Lowen-Colleen Instagram ~ lowen_colleen_ Masterlist : https://at.tumblr.com/moon-girls-stories/masterlist/hd1tygpgrgqi
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Im Not Unbreakable, Im Not Untouchable. But Im Unstoppable.
I’m not unbreakable, I’m not untouchable. But I’m unstoppable.
My Hunger Games’s Reader <3
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~ Shadow And Bones ~ Aleksander Morozova X F!Reader

Point de vue Asteria :
J’entre dans la chambre de Aleksander et claque la porte derrière moi, il sort de sa chambre et me regarde en fronçant les sourcils.
-Quand comptais-tu me mettre au courant ? Ai-je tonné.
Il plisse les yeux, faisant un léger mouvement de tête sur le côté. Il le fait exprès pour m’énerver, il sait très bien de quoi je parle.
-Aleksander Morozova ! J’exige une réponse !
-Tu exiges ? Je n’ai aucun compte à te rendre, je suis ton Général.
-Je ne te parle pas en tant que Colonel mais en tant qu’amie ! Pourquoi tu ne m’as pas prévenu de l’arrivée d’Alina Starkov ?! Pourquoi je n’ai pas été prévenue et invitée à sa première rencontre avec le Roi ?!
Il contourne sa grande table centrale avant de se placer en face de moi, me surplombant de bien deux têtes voire trois. Il pose délicatement une main sur ma nuque avant de me rapprocher violemment de lui, me faisant geindre de douleur. Ses yeux sont sombres de colère me faisant déglutir difficilement.
-Je sais qui elle est pour toi. J’ai simplement voulu te garder loin d’elle.
-C’est ma sœur…
-Et tu sais ce qu’elle fera de toi ? Elle fera ce qui est dicté dans la prophétie.
-Alina ne sait même pas se servir de ses pouvoirs, comment veux-tu qu’elle me tue ?
-Elle est puissante et apprend vite. Obéit. Reste loin.
-Alors le temps qu’elle est au Little Palace je n’ai plus le droit de revenir ?! C’est ça ton super plan pour me sauver la mise ?!
-Arrête de réagir comme une enfant. Garde le contrôle sur la Seconde Armée. Tu peux faire ça pour moi ?
Il m’embrasse le front alors que je ferme les yeux pour profiter de la sensation de ses lèvres sur ma peau. Alors qu’il allait se détacher de moi j’attrape son kefta noir et l’attire à moi, enroulant mes bras autour de son torse. Je le sens soupirer avant de me rendre mon étreinte. Il m’embrasse le sommet du crâne avant de venir chuchoter à mon oreille.
-Je viendrai te rendre visite mais s’il te plaît, obéit à mes ordres. Reste loin de Alina, d’accord ?
-Tu pourras lui faire passer un message de ma part ? S’il te plaît, juste un seul.
-Asteria.
-Je t’en prie, Alek. S’il te plaît. Pour moi.
Je pose mon menton sur son torse et le vois lever les yeux au ciel, observant longuement le plafond, réfléchissant à sa réponse.
-Bien, juste un seul. Quel est ton message ?
-Que je l’aime et qu’elle est et restera toujours ma petite-sœur.
-Asteria, oublie ce lien…
Il soupire, prenant mon visage entre ses mains, caressant doucement mes pommettes de ses pouces.
-Dors ici ce soir, tu repartiras demain, à l’aube.
-Tu feras le chemin avec moi ?
-Je dois rester ici. Tu le sais.
-Je peux dormir avec toi ?
-Tu n’es plus une enfant…
Il ricane alors que je lui fais les yeux doux, il finit par soupirer, le sourire aux lèvres.
-Très bien, mademoiselle Fell. Il est tard, allez vous laver dans ma salle de bain, je finis mon plan d’attaque.
-Merci Alek.
JOYEUX ANNIVERSAIRE GABY !!!! ❤

Malgré toute ses erreurs et qu'elle ait tué ma ptite patate girl je ne peux détestée une enfant corrompu par un système politique basé sur la vengeance. J'aime beaucoup cette petite fille, elle est courageuse, toute mignonne et elle me fait beaucoup pensé à Eren petit ❤
Joyeux anniversaire ma ptite Gaby Braun ☀️


~ Call Of Duty ~ William Pierson X F!Reader

Point de vue omniscient :
-William ?
Casey entre doucement dans la chambre du môtel de Paris. Refermant la porte derrière elle, elle observe la pièce sombre, remarquant alors la forme assise de son ami et collègue au sol, aux pieds du lit.
-William ?
Un gémissement rauque lui répond enfin, elle marche silencieusement vers lui, s’accroupissant alors qu’elle pose une main sur l’une de ses larges épaules.
-William…
Elle le secoue légèrement avant qu’elle ne s’approche plus près. L’odeur pestilentielle de l’alcool et la cigarette lui monte au nez, lui faisant monter la bile alors qu’elle hisse son nez de dégoût.
-Merde mais t’as encore bu comme un trou… ! Se plaint-elle en chuchotant.
Elle lui retire sa casquette de soldat, la jetant sur un fauteuil abîmé par le temps avant d’essayer de lui retirer sa veste kaki. Il grogne des choses incompréhensibles, comme un enfant que l’on dérange dans son sommeil. A cela, elle ne peut s’empêcher de sourire légèrement. Qu’est-ce qu’il peut être groggy.
-Casey…
-Je suis là William, file moi un coup de main pour te coucher.
-Laisse-moi… Sors de ma chambre..Maintenant.
-William, au lit. C’est un ordre de ton lieutenant.
Le grand homme se plaint à nouveau, murmurant cette fois-ci des insultes. Il la laisse lui retirer ses nombreuses couches de vêtement supérieur jusqu’à ce qu’il soit torse nu. Elle l’aide à se relever avant de l’allonger lourdement sur le matelas. Elle s’éloigne de lui, se dirigeant dans la petite salle de bain. Elle fouille un peu, trouvant une petite cuve et une serviette. Elle remplit la cuvette d’eau chaude et prend du savon de marseille, emmenant le tout vers le lit.
-Tu bois trop. Lui a-t-elle reproché.
-Peu importe… Tu t’en moques bien, non ?
-Imbécile. Ce n’est pas parce que nous sommes séparés que je me fiche de ton sort.
-Qu’est-ce que tu fais là ?
-Je m’occupes de toi, tu ressembles à une épave.
Elle trempe la petite serviette dans l’eau savonnée avant de commencer à le laver silencieusement. William ne dit plus rien, acceptant seulement la situation bien que son cœur tambourinant dans sa poitrine n'ait jamais été aussi douloureux depuis leur séparation après Kasserine. Il sait pourquoi elle l’a laissé seul, il en est pleinement conscient, il sait que c’est de sa faute. Il l’a blessé, l’a effrayé, l’a fait pleurer. Il sait qu’il n’est plus méritant de son cœur. Mais pour l’amour de dieu qu’est-ce qu’il aimerait embrasser sa peau une dernière fois. Presque un an de séparation et la douleur est toujours aussi lancinante.
-Arrête de boire autant Will, c’est mauvais.
-Va te coucher. Arrête de faire ça, tu es mon lieutenant, rien d’autre. Va-t-en. Soupire-t-il pris d’un mal de tête.
Il se tourne finalement dans le lit, lui tournant le dos alors qu’il tente vainement de retrouver son sommeil. Victoria l’observe longuement, une bataille intérieure faisant rage dans sa tête. Elle continue finalement de le nettoyé, gardant le silence le plus complet.Elle sait qu’il ne pense pas ce qu’il dit, elle a bien remarqué tous les regards qu’ils jettent aux autres soldats, ses yeux inquiet se posant sur elle à chaque fois qu’elle s’éloigne de son peloton. Ou encore toutes les fois où il la suit, couvrant ses arrières alors que sa place est à côté de ses hommes. Mais une petite voix dans sa tête ne peut s’empêcher de lui chuchoter que cela fait longtemps depuis qu’ils se sont séparés. William n’est pas quelqu’un de sentimentale, il ne l’a jamais vraiment été, sauf avec elle lors de quelques instants de tendresse. Mais même ces moments ont été rares hors de la maison. Et s’il avait vraiment fini par passer à autre chose ?
-Toi aussi tu me manques… Lui murmure-t-elle alors qu’elle passe le tissu mouillé sur son épaule, frottant doucement pour enlever la crasse incrustée dans sa peau après tant de temps dans la saleté et la poussière.
Pierson ne lui répond, ouvrant simplement les paupières, comme si cela l’empêcherait de s’endormir et de rater la déclaration de son ex-compagne. Voyant qu’il ne réagit pas, elle se ravise et ramasse ce qu’elle a sorti. Elle se penche tout de même sur son corps allongé, embrassant tendrement sa tempe. Elle dépose la cuve sur une commode et s’apprête à quitter la chambre. Mais avant de passer la porte, elle se tourne vers le lit, le distinguant difficilement dans l’obscurité.
-J’étais en colère contre toi. Et j’avais peur. Tu n’étais plus l’homme que je connaissais, je ne pouvais pas non plus t’aider aux vues de mon état après Kasserine… Et j’ai encore peur, j’ai peur de te perdre dans cette guerre, physiquement ou psychologiquement. Je suis partie mais je… Je ressens toujours ces sensations débiles près de toi. Je… Je te souhaite bonne nuit, repose toi maintenant…
Elle ferme finalement la porte, s’appuyant dessus, totalement remué par toute ces émotions et ces sentiments de merde. Quant à William, il s’allonge lentement sur son dos, observant silencieusement le plafond abîmé. Il expire bruyamment l’air de ses poumons, réfléchissant à comment ils pourraient réparer leur relation, ensemble. La nuit allait être longue.
Le Lendemain :
Victoria rejoint les troupes plus tard que d’habitude, elle n’a presque pas dormi, son esprit tournant autour de ses souvenirs de sa relation avec le sergent. Ce qui fait qu’elle est plutôt irritable. Zussman et Daniels saluent joyeusement leur supérieur mais elle ne répond que par un grognement
-Elle a l’air aussi bien grattée que Pierson. Fait remarquer Zussman avec un sourire moqueur.
Daniels lui donne un regard préventif mais il est déjà trop tard, le lieutenant est d’hors et déjà de retour face au soldat d'origine allemande.
-Quelque chose à dire soldat ?
-Non, lieutenant.
-Je suis pourtant sûre de t’avoir entendu parler dans mon dos. Tu te crois malin peut-être ? Continue de faire le clown Zussman et tu finiras avec une balle entre les deux yeux, c’est bien clair ?
-Toutes mes excuses, lieutenant. Ça ne se reproduira plus.
Turner et Collins arrivent alors au niveau des trois militaires. Lizzie échangent un regard inquiet de la situation à Daniels alors que Zussman reste concentré sur Victoria. Turner pose une main sur l’épaule de sa sœur d’arme, l’éloignant du son soldat.
-Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Un problème en particulier ?
-Apprend à tes cabots d’arrêter de japper sur mon passage.
-Hé, surveille tes mots, Casey.
-Quand t’auras éduqué tes hommes, on pourra reparler de mes paroles.
Elle quitte simplement la rue, s'engouffrant dans une brasserie pour prendre un petit déjeuner léger qui consiste à du pain et un café bien fort. Turner la suit, laissant Collins s’occuper des garçons. Il s’installe à côté d’elle au bar, posant une main sur son avant bras.
-Quelque chose s’est passé depuis hier ? Tu es partie tôt des festivités, tout le monde te cherchait.
-Je n’ai pas la tête à la fête, c’est tout.
-Qu’est-ce qu’il se passe, Vic ? Insiste-t-il, sa voix laissant entrevoir toute l'inquiétude qu’il lui porte et cela ne fait qu’énerver la jeune militaire.
Elle n’est pas encore contre lui, non loin de là, mais elle est en colère contre elle. Putain de sentiments. Comment cela se fait même qu’elle n’arrive même pas à en faire abstraction en temps de guerre ? Ces gens ont besoin qu’ils les aident à récupérer leur pays et elle ne fait que penser à cet abruti au cœur de pierre.
-Hey, parle moi, je vois que quelque chose ne va pas. C’est avec Pierson ? Il t’a dit quelque chose hier soir ?
-Il était saoule, Joseph. Complètement à l’ouest, comme après Kasserine. Lui a-t-elle murmuré, posant son front dans sa paume de main alors qu’elle le regarde avec des yeux fatigués.
Turner humidifie ses lèvres, il sait bien que son bras droit boit bien trop pour son propre bien mais que pouvait-il y faire ? Il n’était pas le meilleur placé pour lui dire quoi que ce soit. C’est en partie à cause de lui s’il en est là à présent.
-Nos hommes meurent tous les jours, Joseph, et je ne peux pas m’empêcher de penser au vide que je ressentirai en moi si je le perdais lui.
-C’est un homme fort, très fort. Tu le sais, il s’en sort toujours d’une manière où d’une autre. A bien ou à mal, il s’en sort toujours en un seul morceau.
-Je suis fatiguée de tout ça, Joseph. Je ne sais pas si je pourrais en supporter plus.
Il l’observe longuement, restant silencieux. Elle ne parle plus de sa situation avec Pierson, il le sait, elle parle de la guerre, de la vie et de la mort qu’elle voit se perdre de jours en jours. Lui aussi, il la voit mais il a une approche plus positive à tout cela, d'autant plus qu’il a Collins et Pierson qui l’ont toujours épauler lorsqu’ils baissent les bras. Mais jamais elle n’a osé baisser les bras, jamais elle n’a voulu abandonner si rapidement. C’est vrai qu’elle ne se repose pas souvent sur eux, elle encaisse et gère les choses à sa manière. C’est toujours mieux que de tout noyé dans l’alcool comme le fait Pierson mais ce n’est pas plus sain pour son esprit.
Il exerce une pression sur son épaule, lui accordant un faible sourire d’encouragement avant de se lever de son tabouret.
-Tiens bon, nous allons y arriver.
-Je sais que vous allez le faire, ce n’est pas le problème. C’est que je ne suis plus sûre de pouvoir tenir le rythme.
-Non, nous allons le faire, nous allons repartir tous les quatres chez nous.
Il ne lui laisse pas le temps de répondre qu’il quitte la brasserie, recherchant activement Pierson. Il est en pleine conversation avec Collins. Il se dirige vers ses deux amis, l’air grave à présent collé à son visage. Lorsque Pierson le voit il fronce les sourcils, Collins fait de même.
-Comment elle va ? Demande Lizzie.
-Elle m’inquiète. William, tu restes ici avec elle, empêche la de quitter Paris.
-Quoi ? Hé, on a pas le temps pour des conneries pareilles, on a une guerre à gagner. S’enquit directement le sergent, maintenant mécontent.
-C’est un ordre ! Je ne la laisserai pas se faire volontairement tuée !
-Elle n'abandonnera pas comme ça, Joseph ! Ne sois pas stupide, elle nous fait juste une petite baisse de morale, elle va vite reprendre du poil de la bête et tout sera réglé !
Turner pince ses lèvres, ce type peut vraiment être aveugle quand il s’y met. Elizabeth s’interpose alors entre les deux hommes qui se font face, si un regard pouvait tuer, ils seraient sûrement déjà morts tous les deux.
-Je peux rester avec elle, si tu veux.
-Non, toi tu viens avec moi. Victoria et William vont rester ici et régler leurs problèmes. Je veux que vous soyez totalement opérationnelle, à 100% de vos capacité de réflexion et motivée pour écraser ces allemands !
-Hey, comment ça je dois rester ici ? Intervient alors la voix de Victoria, les faisant tous se tourner vers elle.
-C’est un ordre. Obéissez bon sang. Râle Turner avant de partir, appelant Collins pour qu’elle le suive.
William et Victoria se font face, un mélange de gêne et d’agacement se fait ressentir en eux. Victoria est la première à détourner le regard, partant direction du môtel, rejoignant à grandes enjambées la pièce qui leur sert de bureau. Le sergent la suit à la trace, ignorant royalement les soldats se mettant sur son passage pour lui demander les ordres. Il ferme à clé la porte derrière lui, voulant avoir une réelle conversation avec son ex-petite-amie.
-Qu’est-ce que tu veux, William ?
-Turner nous a parlé.
-Le contraire m’aurait étonné de lui. Et tu vas faire quoi ? Me botter le cul parce que je suis fatiguée de toute cette merde ?
-C’est la première option qui m’est venue en tête.
-Et la seconde ?
-Te traîner dans cette guerre avec moi de force s’il le faut.
-Que de tendresse avec toi, c’est incroyable. Ironise-t-elle en sortant des cartes mais William les ramasse aussitôt déposer sur la grande table, les mettant derrière lui sur une commode.
-Qu’est-ce que tu fais ? Demande-t-elle alors qu’il s’approche d’elle à pas confiant.
-Je refuse que tu te laisses mourir. Tu n’as pas le droit d’abandonner maintenant.
Il pose une main sur l’arrière de sa tête, l’autre sur ses côtes avant qu’ils ne reposent leurs fronts l’un contre l’autre. Il reste là, silencieux pendant quelques secondes, les yeux fermés alors qu’il réfléchit aux bons mots à employer. Vic le détaille autant que la situation le lui permet, finissant par poser ses mains sur son torse tonique.
-Ca me tuerait de te savoir morte. Murmure-t-il, comme si les mots lui arrachait la mâchoire.
-C’est juste que…
-Tu comprends ce que j'essaie de te dire, Vic ? Je mourrai pour toi s’il le fallait. Je me prendrai une ribambelle de balles dans le corps et pourtant je continuerai de me relever jusqu’à ce que tu sois en sécurité. Je ferai tout pour toi.
-Arrête de boire, reste connecter à la réalité, reste avec moi William.
William reste silencieux un long moment, l’attirant simplement contre lui dans une étreinte serré. Il hume l’odeur propre de ses cheveux bruns, content de pouvoir la reprendre dans ses bras.
-Ok, je vais moins boire.
-A partir de quand ?
-Dès maintenant si tu me promets de ne pas abandonner.
-Je te le promets.
-Bien… Soupire-t-il à présent rassuré puis il se sépare d’elle. Reprenons le travail. Turner veut qu’on reste ici, très bien mais qu’est-ce qu’on fait ?
-Les bosh se sont peut être retirés de la zone dans laquelle on est mais il doit en rester à certains endroits, bien planqués.
-Ok, alors mettons en place des patrouilles. Il faut vérifier chaques rues, chaques maison, chaques voitures, chaques lieux abandonnés. Il faut tout passer au crible.
-Faisons ça, il te reste qui de ton escouade ? Turner est parti avec tout le monde ?
-Ouais, il les a tous embarqués. Mais il nous reste ton escouade.
-Ok tu pars avec mon escouade.
-Et toi ?
-Je vais partir avec d’autres hommes, t'inquiète pas.
-A tes ordres. Sois prudente.
-Va chercher Crowley, Vivian et Rousseau. C’est à leur tour de nous filer un coup de main.
-Très bien lieutenant.
William s’éloigne alors, déverrouillant la porte avant de quitter la pièce à la recherche des membres de la résistance française. Victoria s’appuit contre la table, la tête tombant vers le sol alors qu’elle fait au mieux pour gérer le flot de larmes qui monte en elle. Elle peut tenir, elle peut supporter cette guerre, ce sera la dernière de sa carrière dans l’armée sûrement mais elle va le faire. C’est son devoir envers sa famille et sa patrie mais aussi en l’honneur de son frère, le premier sergent, Jules Casey, décédé trop tôt à Kasserine l’an précédent. Elle doit le faire en sa mémoire. Et pour William, elle ne serait rien sans lui mais il en est de même pour lui, il serait à nouveau seul sans elle. Non, elle ne pouvait définitivement pas tous les abandonner et partir car elle est fatiguée, ils ont besoin de sa présence. Et elle allait être là pour eux, elle va les épauler, les guider et les rendre fiers. C'est pourquoi elle s’est engagée avant tout autre chose.

: ))
[Me every time I see my Comforts Characters lol.]
~ COD WW2 ~ William Pierson X F!Reader

Contexte : Le soldat Victoria Casey est l’une des seules femmes militaire. Elle a combattu bravement aux côtés de Joseph et William à Kasserine. Et malgré les grandes pertes humaines, elle fut promu à son retour en Amérique au grade de Lieutenant pour récompenser son sang froid et son héroïsme. La voilà de retour sur le front, aux côtés de ses deux vieux camarades pour éloigner les forces allemandes.
° ° °
Lizzie et moi arrivons au camp de Turner, nous avons décidé de soigner nos entrées pour nos retrouvailles avec Turner et Pierson. Ça fait tellement longtemps qu’on ne les a pas vu ces deux-là, ils nous ont pas mal manqué quand même !
J’ai fait le tour discrètement de tout leur campement, sans me faire prendre par un seul des soldats de garde. C’était même trop facile et franchement inquiétant pour la sécurité de tous ceux siégeant ici. J’entends alors Lizzie arriver, se faisant applaudir par les soldats qui la reconnaissent. Toujours tout en spectacle elle, elle est pas croyable. En ce qui me concerne je me faufile dans une tente, à en regarder la piètre décoration et l’alcool qui y traîne je dirai que c’est celle de Pierson. Je sors de la tente silencieusement, m’installant sur une chaise pliante juste à côté de l'entrée, observant Lizzie accueillir les applaudissements avec joie. Turner et Pierson sont justes devant moi, mais ne m’ont pas remarqué, trop happé par le show de ma meilleure-amie.
-Merci, merci ! J’adoore être applaudis comme ça ! Jooseeeph !!
Elle sautille de joie jusque dans les bras du lieutenant, m’arrachant un sourire alors qu’il l’accueille dans ses bras avec un sourire. On est comme ses petites-sœurs pour lui et nous l’avons toujours considéré comme un frère. Depuis le début de nos entraînements au centre de formation.
-Salut, Lizzie, j’espère que t’as fait bon voyage.
-William ! Je suis si heureuse de te revoir !
-Ouais, c’est ça. Et elle est où l’autre tarée ?
-Derrière toi bâtard.
Tous se tourne vers moi alors que j’agite mes doigts en leur direction avec un sourire fière. Je me lève alors de la chaise, collant un poing amical sur l’épaule de William avant d’embrasser la joue de mon frère d’arme.
-Bâtard ? Tu m’as appelé bâtard ? Espèce de - …
-Pierson, fait moi plaisir, renforce cette putain de sécurité. Tes soldats sont si nuls que j’ai pu passer la sécurité sans problème. Et c’est un ordre. Ai-je ajouté fermement, lui lançant un regard qui veut en dire long.
-Bien, lieutenant.
Il s’éloigne de quelques mètres avant qu’on ne l’entende aboyer sur une poignée de soldats. J’échange un regard avec Elizabeth et Joseph, on a l’air tout aussi dépités les uns que les autres. Il revient alors vers nous et sans que je ne m’y attende, il pose son coude sur le haut de mon crâne. J’avais oublié sa taille immense comparé à la mienne.
-Cela vous convient lieutenant ?
-Je verrais si tu fais aussi bien ton travail qu’on me le dit.
-Tu me gaves déjà.
-Surveille ta langue, Pierson.
Il lève les yeux au ciel avant de se détourner de moi, se plaçant simplement derrière moi, les mains dans son dos alors qu’il a un visage ferme. Je le regarde faire et prend une inspiration avant de me tourner vers le peloton diminué de Turner ainsi que le miens au complet.
-Bien. Je suis le lieutenant Victoria Casey et voici le sergent Elizabeth Collins.
-Pourquoi des femmes dans l’armée ? Questionne un soldat, me coupant la parole.
-Vous êtes infirmière en premier lieu non ? Intervient un autre alors que Turner pose un regard désolée sur nous.
J’allai prendre la parole pour leur répondre mais Pierson le fait à ma place alors que je lui jette un regard agacé.
-Ne sous-estimez pas l’enfer qu’elles peuvent nous apporter. Ce serait votre plus grosse erreur dans cette guerre.
-Merci, sergent Pierson. Ai-je dit, lui lançant un regard dur avant de tourner mon regard sur nos soldats.
-Pourquoi des femmes dans l’armée, c’est une bonne question avec une bonne réponse. Avoir seulement des brutes qui ne savent que taper et tirer sans réfléchir c’est bien mais ça n’aide pas beaucoup en temps de guerre, vous le concevez bien. C’est pour cela que nous sommes là, vous êtes pour la plupart indisciplinés, misogynes, brutaux, je ne vais pas continuer, votre liste est longue.
Quelques soldats du peloton de Turner commencent à chuchoter contre nous, nous lançant des regards mauvais, me faisant sourire moqueusement.
-Vous voyez le sentiment que vous avez là ? C’est mauvais hein ? Pas agréable. Je sais, je comprends, je l’ai vécu. La prochaine fois que vous ouvrez votre bouche pour parler inutilement sur la fonction des femmes, repensez à votre humiliation. Est-ce que j’ai été clair ?
-Oui, lieutenant ! Répondent-ils en chœur.
Elizabeth vient se positionner à côté de moi, droite comme un piquet, les mains dans son dos elle aussi.
-Soyez rassuré mes amis, les renforts sont enfin arrivés, dans deux jours nous reprendrons Marigny aux allemands !
Des acclamations se font entendre dans notre peloton et celui de Turner, des cris de guerre, ils semblent reprendre du poil de la bête.
-Nous avancerons, ensemble ! Nous aiderons nos alliés à récupérer leurs terres ! Nous rentrerons chez nous, retrouverons nos familles, nos femmes, nos hommes, nos enfants. Faites le pour eux, faites le pour l’Amérique !
Les cris se transforment en hurlement. Je me tourne vers Pierson qui regarde ses troupes avant de plisser les yeux dans ma direction. Il me fait un léger mouvement de tête avant d’observer ailleurs.
-Vous pouvez disposer, merci de votre attention ! Ai-je terminé.
Je me tourne vers Turner qui se dirige déjà à sa tente avec Elizabeth. Pierson est à côté de moi, il semble vouloir parler, ou me faire une réflexion sanglante.
-Quoi ?
-Elizabeth n’a pas perdu son sens du discours.
-Le mien était-il si mauvais ?
-Le tiens était mauvais, ouais. Tu as insulté mes hommes, comment veux-tu qu’ils t'acceptent si tu réagis toujours comme ça ?
-T’as bien fini par m'accepter, toi.
Il m’arrête en attrapant mon avant bras dans sa grande main. Je me tourne vers lui en levant les yeux au ciel. Il m’ennuie déjà. Si je suis devenu lieutenant ce n’est pas pour qu’il me mène par le bout du nez comme il faisait avant. Cela doit cesser, merde.
-Vic.
-Quoi encore ?
-Bravo pour ta promotion.
Je laisse un blanc s’installer. Il vient vraiment de me féliciter ? Après tout ce qu’il c’est passé ce n’est que maintenant qu’il me félicite pour ma promotion ? Ca fait plus de six mois que je l’ai obtenu, il se fout de ma gueule !
-On a une guerre a gagné, sergent. Allons-y.
-Bien, lieutenant.
Nous nous dirigeons tous les deux dans la tente de Turner, Pierson ferme les rideaux de la tente pour que nous restons tranquilles.
-Ok, je suis content que vous soyez là, ça devient vraiment chaud pour nos troupes. Nous avoue Turner en déroulant une carte.
-J’ai cru comprendre. Ai-je répondu en me penchant sur la carte.
-Il faut qu’on nettoie cette zone, c’est Marigny, et bien sûr en garder le contrôle une fois nettoyé. nous indique Pierson en nous montrant un endroit sur la carte.
-Le meilleur quatuor du monde est de retour en force, les Allemands vont fuir la queue entre les jambes ! Ricane Lizzie, surexcitée à l’idée de repartir au combat avec Joseph et William.
Joseph lui sourit franchement, acquiesçant silencieusement mais Pierson et moi sommes plus… insensible à cet excès de joie. Nous avons toujours fonctionné comme ça, Nous quatre sommes un peu l’échelle allant du positivisme avec Lizzie en tête au négativisme, Pierson termine cette échelle. En fait l’ordre du plus positif au plus négatif est : Lizzie, Joseph, moi et enfin William.
-Eh bien préparons nous à cette mission et continuons encore plus loin. Ai-je dit d’un ton sérieux alors qu’ils acquiescent tous en accord.
-Lieutenant Casey, c’est pour vous. Me dit un soldat du peloton de Turner, me tendant une lettre.
-Merci, rampez soldat.
Il acquiesce en ma direction avant de partir sous les yeux foudroyants de William. J’ouvre la lettre et commence à la lire.
-Alors ? Qui est-ce ?
-Notre espion. Les forces allemandes nous attendent déjà après les ravages de la plage de Normandie.
-C’est tout ce qu’il dit ?
-Il va arrêter de m’écrire, des soupçons sur lui j’imagine.
-Il faut le sauver alors, on doit le récupérer. Où se trouve-t-il ?
-Nan, Lizzie. On reste focus sur Marigny.
Elle se contrarie, lançant un regard à l’aide à Joseph qui à l’air en désaccord avec ma décision. Il allait parler mais je faisais un mouvement de main vers eux.
-Ma décision est prise, une mort n’en vaut pas une cinquantaine, Joseph. Tu es d’accord avec cela ?
-Bien sûr mais nous pouvons envoyer une brigade. Celle de Pierson par exemple.
-Ça nous ralentira pour la récupération de Marigny. Intervient celui-ci, d’un ton râleur.
-C’est encore moi qui donne les ordres, sergent. Tonne Turner alors que Lizzie sent la tension monter entre ses trois amis.
-Victoria, il faut le récupérer, c’est un très bon soldat. On ne peut pas se permettre de perdre tout ce qu’il sait sur les allemands.
-Nous avons plein d’autres bons soldats. Ce n’est pas si grave.
-Victoria ! Tu parles d’une vie humaine là ! S’emporte Lizzie, ses joues devenant rouge de colère.
Je m’appuie sur la table, l’ignorant royalement. Elle m'insulte en murmurant avant de quitter la tente à pas rapide.
-Elle n’a pas tord. Appuie Turner, la déception se lisant dans ses yeux.
-Ok, je me suis mal exprimé, Joseph, passons maintenant.
-Kasserine ne t’as vraiment pas réussie à toi non plus. Crache-t-il, maintenant agacé avant de sortir, sûrement à la recherche d’Elizabeth.
Je soupire doucement en faisant le tour de la table alors que j’étudie la carte. William est toujours sur sa position, je le sens m’observer. Comment ne pas sentir son regard perçant sur soi ? Même en étant dos à lui, on sentirait sa présence. Il s’approche de la table et s’appuie dessus. Je m’attends à une remarque sanglante, m’y préparant d’hors et déjà.
-Comment on procède pour Marigny alors ? Me questionne-t-il alors que je lève les yeux vers lui.
-Quoi ?
-Victoria, concentre-toi.
-Je m’attendais plus à un truc du genre “T’es vraiment une bonne à rien Victoria” ou “Je sais pas pourquoi t’as obtenu cette promotion, t’es une lâche.”
-Rah arrête avec ça, t’es ma supérieur maintenant. Je respecte cela.
-Tu respectes les décisions supérieurs aux tiennes maintenant ? Toi aussi t’as changé depuis Kasserine alors.
-Ferme la.
-Quoi ? T’as toujours pas digéré ta rétrogradation ? Fallait pourtant t’y attendre.
-Hé, surveille ta langue, tu veux ? Je sais ce que j’ai fait là bas et je connaissais les risques. Personne n’aurait pu imaginer que ça allait se passer comme ça.
-Le problème n’est pas d’avoir anticiper ou non l’attaque, William. Le problème est que tu as désobéi aux ordres, et des hommes sont morts, nos frères d’armes. Mon frère d’arme est mort là bas, et c’est uniquement à cause de toi. Garde le en tête.
Je lui lance un regard mauvais avant de quitter la tente à mon tour, ne lui laissant pas le temps de répondre. Cependant j’entends ses pas lourd derrière moi. Sa main vient attraper ma nuque, me forçant à le suivre jusqu’à sa tente. Une fois à l’intérieur, il me pousse contre le lit. Je m’appuis sur mes mains, le fusillant du regard.
-A quoi tu joues, William ? AI-je craché.
-Hé, je t’ai déjà expliqué un million de fois comment ça c’était passé ! Ca nous a déjà coûté notre couple, ça ne va pas non plus nous détruire au travail ! Fait la part des choses et arrête de te comporter comme une gamine mal éduqué !
Je grince des dents avant de finalement détourner mon regard. Ce connard, comment peut-il ramener notre relation sur le tapis ? Notre séparation date d’il y a neuf mois maintenant, bien sûr que je suis passé à autre chose.
-Je ne t’ai pas attendu pour tourner la page sur notre relation, William. Je ne comprends même pas pourquoi tu remets ça sur le tapis, notre séparation n’a rien à voir avec ton comportement.
-Oh, parce que tu crois que ça ne joue pas sur nos comportements l’un avec l’autre ?
-Oui, absolument. Nous sommes collègues, c’est tout. Je suis ton lieutenant au même titre que Turner, tu n’as qu’à te taire et obéir aveuglément à mes ordres.
-Tu me prends -...
-Tu obéis et tu te tais, un point c’est tout, Pierson ! Merde ! AI-je fini par exploser.
Je me mets sur mes pieds, quittant rapidement la tente, voulant m’éloigner le plus possible de ce grand imbécile.