Texte Personnel - Tumblr Posts

N°1648 – Samedi 22 février 2020 « Je me persuadais du contraire il y a quatre, cinq ans. En fait, je voulais me mettre en couple parce que tout le monde, autour de moi, le faisait. À cette époque, et même bien avant, je ne croyais pas les gens quand ils disaient que l’amour, c’était tout pour eux. Je me suis toujours dit qu’ils en faisaient de trop. Je disais souvent à ma maman que je pouvais vivre sans et que c’était le choix que j’avais pris. Elle me disait que je verrais quand je serai grande. Elle avait raison, encore une fois. J’étais jeune et bien loin du compte. Pus, j’ai eu une prise de conscience, il y a quelques mois maintenant. Je l’ai rencontré, nous avons appris à nous connaître et ce soir, je sais que je ne pourrais pas vivre sans lui. [...] Encore un fois, le destin me prouve qu’il ne faut jamais croire que nous ne pouvons pas vivre une belle histoire, que nous ne pouvons pas faire quelque chose, ou dire quelque chose parce que l’on se croit incapable. Il faut se laisser le temps de se faire confiance, le temps d’évoluer et de se faire les armes. Il faut se laisser le temps d’arriver à ce que nous souhaitons. »
Edit : Bientôt cinq ans d'amour et jamais l'un sans l'autre.
Trente balais, ça se fête, non ?

La première année où je fais quelque chose pour moi, sans demander mon reste. Sans me poser de questions. C'est peut être con, vu comme ça, mais c'est libérateur de faire des choses seule, sans avoir besoin de qui que ce soit autour de soi. J'aime mes proches plus que tout, mais je n'ai pas besoin d'eux pour sortir désormais. Je me libère peu a peu de ma dépendance affective, de ma peur de ne pas être assez bien. À trente ans, je prends davantage confiance en moi et je suis apaisée d'aimer et d'être aimée. Oui, apaisée. Ce ne sont plus des montagnes russes qui m'accompagnent, tout au long de la journée, mais une paix intérieure qui me permet de vivre sereinement chaque instant seule ou accompagnée. Cela m'a fait peur, quand je m'en suis réellement aperçue, de cette "victoire". Je suis de nature, de base, à ressentir tellement de choses à la fois, de façon démesurée que ce soit le bon comme le mauvais. Cela m'épuisait et j'en avais marre. Mais désormais, c'est de moins en moins le cas. C'est beaucoup pour moi. Je savoure davantage. La thérapeute m'a dit que j'allais être bouleversée encore par cette prise de conscience. C'est vrai. Mais surtout... Je suis fière de moi. Certes, j'y arrive a trente ans. Je vis réellement depuis six, sept ans et j'ai commencé ma thérapie il y a deux ans et demi. Et en deux ans et demi, je suis à a des années lumières de ce que j'étais il y a six, sept ans. Alors rien que ça, et pour une fois, je suis contente de prendre un an de plus. Je passe un cap qui me rend fière.
Mon amour a fait ce qu'il fallait pour que je n'oublie pas ma journee. Rien qu'avoir le petit déjeuner de fait, une bonne journée avec lui, le repas de préparé, c'était déjà très bien. Il a pris sa journée pour moi, et j'étais contente. Un réel amour, même s'il pense le contraire. Il ne se voit pas. Finalement, on est bien fait pour être ensemble. L'un et l'autre, on ne se voit pas tel que nous sommes, mais nous voyons l'autre comme il devrait se voir. On se complète si bien. ❤️
Un pas après l'autre
N°2046 – Mardi 1er août 2023
" Tu vois que tu peux largement arriver à faire une bonne journée, sans tout contrôler, sans tout penser dans la moindre seconde, le moindre détail. Tu apprends, alors ce n'est pas parfait. Cela ne le sera sans doute jamais, mais tant pis. Tu avances et c'est déjà très bien. Tu peux être fière de toi. Vraiment. Tu te bats pour des moments d'apaisement, comme aujourd'hui. Tu travailles dur pour ressentir cet apaisement comme essence. Tu y arriveras. Cela prendra du temps, comme tout le reste, mais je ne doute pas de toi. Vraiment pas. Tu peux me croire. "

Phot datant de 2017 ©
N°1889 – Vendredi 15 juillet 2022
Bae,
En ce jour spéciale, je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire, mais pas que. Je tenais à te dire à quel point je suis heureuse d'être à tes côtés et de pouvoir partager un bout de chemin, aussi loin soit-il. J'ai conscience que mes craintes, qui n'appartiennent qu'à moi, ne sont pas fondées et que je peux avoir une totale confiance en toi. Je suis navrée si cela te cause du tort, ce n'est pas le but. Ce n'est pas toujours contrôlable, mais avec ma dernière séance de thérapie, j'ai compris beaucoup de choses. Je ferai les efforts qu'il faut pour que cela ne se reproduise plus. Je tenais aussi à te dire que je suis fière de l'homme que tu deviens. Je doute que tu t'en rendes compte, mais tu arrives à t'ouvrir, notamment envers moi et à te faire confiance dans notre couple. Puis, il y a tant de choses qui se sont transformées en toi. En bien évidemment. Tu comptes beaucoup pour moi et je ferai toujours en sorte que notre couple tienne aussi longtemps qu'il n'a déjà tenu, de te rendre heureux. J'espère que c'est toujours le cas. Je te remercie d'être toujours présent, dans la mesure du possible, d'être comme tu es. Tu ne le sais pas, mais ton caractère m'apporte beaucoup pour me forger et essayer de casser ses peurs qui m'empêchent, parfois, d'être complètement libre.
Ne prends pas la grosse tête quand même, tu as quand même un caractère d'un ours dans sa tanière par moment.
Sache que je t'aime comme tu es.

Je me demandais pourquoi je me sentais mal ce soir. J'ai pensé à toi hier, mais avec le travail, je n'ai fait pas le rapprochement avec ton départ. C'est en me posant dans le lit, en pensant à mon tatouage du petit chat ailé que j'ai capté, et depuis ... Les larmes ne font que couler. J'ai mal, comme je n'aurai pas pensé. Tu étais un membre de la famille. Le bébé de la maison. Le chouchou, le mien. Notre relation était tellement fusionnelle. Je n'ai même pas les mots pour décrire à quel point on s'adorait. Tu étais un amour. D'une douceur sans égale. Fidèle à tout épreuve. Tu venais sans cesse dans mes bras, tu venais te coucher tout contre moi des que tu en avais l'occasion. Tu te collais tellement que je me demandais si tu ne voulais pas fusionner avec moi, c'est pour dire. J'aurai aimé être là, le jour de ton départ, mais comment aurai-je pu ? Je n'étais pas au courant de ce départ si brutal. Sinon, je serai venue te dire au revoir. J'espère que tu n'as pas cru que je t'avais abandonné. Loin de la tu sais. Même si c'était une épreuve douloureuse, je serai venue l'affronter avec toi.
Le sommeil va être dur à trouver, mais la fatigue me guette alors, je compte sur elle pour m'envoyer dans les bras de Morphée.
Demain, je lèverai un verre pour toi.
Parce que tu étais mon meilleur ami.
11.11.23 ©
N°0688 – En 2014
Je trouverais la solution de remettre le passé à sa place, car oui, Père, tu fais parti de mon passé. Tu ne feras jamais partie de mon futur. Tu empiètes assez mon présent pour que je ne te laisse pas carte blanche sur mon avenir.
Tu n'as jamais fait parti de ma vie. Prends-en conscience.
Edit : Je suis partie de la maison et c'était une des meilleures décisions de ma vie. Il est toujours présent, mais je le vois que rarement, c'est déjà un point. Je n'y vais que pour elle, principalement. J'ai toujours autant de mal à lui pardonner, avec tout ce qu'il a fait.
N°0046 – Année 2010
Devenir adulte, c'est être enchaîné à la réalité sans moyen de pouvoir rêver pour y échapper le temps d'une seconde.
Tes yeux d'enfants plein d'innocence me rappelaient combien être un enfant, c'était merveilleux... Je l'avoue. L'avenir me fait peur. Je n'ai pas envie de grandir. La réalité des choses n'est pas si belle que ça. Le monde des adultes est dur à comprendre, dur à suivre. En vieillissant, les gens deviennent de plus en plus simplets et se basent que sur des futilités. La politique de leur monde est « Tais-toi et marche droit dans le rang qu'on t'a dicté ». Mais ils ne font qu'exister. Alors que le plus important c'est de vivre. Je refuse de grandir. Mais il le faut alors, je leur prouverai qu'ils ont tort. Tort de ne faire qu'exister, de penser qu'à leur travail, à leur monde, au lieu de profiter de la vie. De profiter de ceux qui sont autour d'eux, avant que le drame arrive.