
French. Posts sometimes. Can't pass up an opportunity to apocalypse. (Yes, I know it's not a proper verb.)
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14 Year Old Me Wondering Why The YouTube Results For WTC Are All About 9/11
14 year old me wondering why the YouTube results for WTC are all about 9/11
I was today old when I discovered WTC means "World Trade Center" and not only "What The Cut"
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Will I be okay ?
Will I ?
Fuck the meritocracy
Fascism is on the rise
I will not be the first target
but I'm scared I will be the second
I should fight like hell
For me, for my friends
But I'm tired and powerless
Things don't feel like
they're getting better
Help.
We're supposed to be one
of the best countries
when it comes to social rights
But they're slowly
Eroding
There's nowhere else to go
when it all comes to shit
I can't run
No flight only fight
or freeze
I don't get a second chance
I pray to any god that listens
Don't let it come to that.
I pray to my peers
Don't let it come to that.
I pray to the reader
Don't let it come to that.
But I might preach to the choir
Don't let it come to that.
And I pray to the ones that want me dead
Take pity, be human
Or I will have to fight to death
It's not too late
I will try to take you down with me
Make you suffer like you make me
Or maybe I won't
Maybe when the time comes
I will be weak
I don't wanna find out
Don't let it come to that.
My problem is that I keep playing RPGs and Murder Parties in dark gritty universes like INS/MV or Vampire the Masquerade when instead I should be playing in universes like Good Omens or WWDITS.
Etudier
Avant, étudier c’était pour faire briller des étoiles dans les yeux des adultes. C’était pour faire croire que j’étais quelqu’un de bien, de digne d’intérêt. C’était facile, c’était un jeu, je me racontais des histoires, ce en quoi j’excellais, on disait tu iras loin, et j’étais persuadée que c’était vrai. Longtemps, étudier a été une échappatoire, une fierté, un moteur d’ambition, quelque chose que j’aimais.
J’écrivais mes dictées comme des lettres d’amour. Je récitais l’alphabet comme un poème. Etudier valait la peine.
Aujourd’hui, maintenant que je suis adulte (qu’il est laid, ce mot, qu’il est écrasant), étudier est un mot qui me tord le ventre. Ce sont sept lettres comme une menace irrationnelle, sept lettres en moi qui font résonner les pierres. Pour mes études j’ai créé des échos qui font rouler des graviers dans ma gorge et me lacèrent de l’intérieur, l’angoisse en est devenue physique, et moi je suis : incontrôlable. J’ai des coups de sang, des crises de larmes, des rages infantiles. Je me noie entre mes fiches et mes listes interminables.
Il faut croire que même les études réveillent des monstres. Je suis terrifiée : de rater ma vie, de ne rien valoir, de me battre sans savoir pourquoi. Je suis terrifiée de poursuivre dans cette voie et de me rendre compte dans trente ans que ce n’était pas la mienne, que voilà, je me suis trompée, et que j’ai passé toute une vie à satisfaire des désirs qui n’étaient jamais les miens. C’est que je ne suis pas faite pour choisir, je n’ai pas de voie, non ; je suis mouvante et incapable de faire le deuil des possibles.
Je ne sais pas me définir sans ma quête de perfection, mes ambitions démesurées, mes exigences tyranniques. Je ne suis pas : sociable, jolie, intéressante, drôle, désirable. Alors je ne sais pas qui je suis si je ne parviens pas à réussir. C’est tout ce qu’il me reste. Je ne sais rien faire d’autre que cela, répondre à des exigences académiques, rentrer dans la norme, avoir un parcours sans accrocs.
Pour la première fois, étudier n’est pas facile. Peut-être que je n’irai pas si loin. Peut-être a-t-on placé en moi trop d’espoirs, trop d’attentes : des étouffements. J’ai l’impression que je n’ai jamais grandi, que j’ai fait semblant. Comment se faire à l’idée de décevoir ?