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Luma Azane

French writer, écrit de la SFFF et des fanfictions, poste sur l'écriture et reblogue Pratchett

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Les Inscriptions Ldition 2023 De 30jourspourcrire Sont Lances ! Pour Vous Inscrire, Il Vous Suffit De

Les inscriptions à l’édition 2023 de 30jourspourécrire sont lancées ! 🎉🌱💚 Pour vous inscrire, il vous suffit de remplir le formulaire. 

30jourspourécrire est un défi d’écriture organisé chaque été depuis 2016 et qui commencera cette année le mardi 1er août 2023.

Tous les jours pendant 30 jours, vous écrirez un texte à partir de sujets proposés par les participant·e·s.

La forme est libre et tout le monde peut participer.

2 sujets d'écriture seront proposés chaque jour pour que vous puissiez choisir celui qui vous inspire le plus.

Vous pourrez publier vos textes sur la ou les plateformes qui vous conviennent (Tumblr, Instagram…) et/ou les garder pour vous.

Formulaire d’inscription 2023 | Consignes | Sujets d’écriture des années précédentes | Instagram 

À très vite ! ✨

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1 year ago

Voyage

Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 5 août 

Thème : Vibration/souvenirs d’autres vies

. .

Le tintement du bois sur le bol tibétain. Juste une note qui résonne jusqu’à l’intérieur d’elle-même. Une vibration.

Elle se concentre. Sur l’instant. Sur son corps.

La note. Vibration.

Elle n’existe plus qu’en une minuscule version d’elle-même, de plus en plus concentrée. Elle devient son souffle à l’intérieur de son corps. Une toute petite molécule d’air à l’intérieur de ce souffle.

Vibration.

Encore plus petit. A l’intérieur de l’intérieur. Jusqu’à

Vib

ce  qu’elle se traverse elle-même, son âme qui se retourne comme un gant, et qui se redéploie de l’autre coté

Tout ce qu’il y a à voir tout ce qu’il y a à découvrir de l’autre coté des autres vies tant d’expériences tant de sensations tant de souvenirs tous ces univers qui sont là qui sont ailleurs qui sont autres comment tout voir tout comprendre tout engranger plus vite plus viteplus vite encore

et c’est trop, déjà la fatigue arrive, toute cette énergie venait d’un autre corps trop lointain, il faut revenir, l’âme qui se recentre et retraverse, revient à la maison

ration

toujours minuscule de retour dans son propre corps, sa propre vie, et peu à peu

Vibration.

la concentration s’affaiblie, laissant la pensée se dilater, s’épanouir, dans tous le souffle, tous les poumons.

La note. Vibration.

Elle revient à elle peu à peu et reprend possession de son corps. Son esprit. Son être uni à nouveau avec elle-même.

A nouveau, le bois tinte sur le bol, laissant flotter dans les airs une nouvelle note, une ultime vibration.

Elle ouvre les yeux.

« C’était rapide. Tu as pu trouver ce que tu voulais ?

Elle s’étire, savourant ce simple geste. Dans sa tête, les souvenirs du voyage menacent de s’effacer, aussi fugaces que des rêves. Si près et si loin à la fois.

­— C’était… instructif. »

.

.


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1 year ago

It’s not a Discworld joke unless you read it, don’t parse it as a joke, and then carry on with your life for ten years until someone stops you to say something like “It’s a pavlovian response because the dog ate a pavlova” and you scream Terry’s name with enough indignant rage you hope it rattles the pillars of the multiverse so wherever his soul is he’ll hear it.


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1 year ago

Parfaitement normal

Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 8 août 

Thème : monstres/noir et blanc

. .

Ces vieux films de monstre en noir et blanc la remplissaient de fascination. Mais d’une manière tout à fait normale, bien sûr.

Mona n’y pouvait rien, elle adorait tout simplement ces créatures. Bien que l’Hollywood du début du XXème siècle décerne automatiquement le rôle de méchant à chacun de ces êtres en effets spéciaux hasardeux, Mona était toujours du coté des monstres : incompris, humiliés, chassés impitoyablement, ils étaient sans aucun doute la véritable victime dans toutes ces histoires ! Qui ne commencerait pas à enlever de belles jeunes femmes et tuer des villageois sans nom s’il était traité comme ça ?

Elle était moins fan des monstres de l’horreur modernes. Ce n’était pas parce qu’elle détestait les effets numériques, ni la qualité des œuvres et des monstres. Beaucoup avec été créés avec beaucoup de soin et de passion par de grands artistes. Non, ce qu’elle leur reprochait, c’était la place dans l’histoire. Dans les vieux films, le monstre est un monstre pour ce qu’il est, ce qu’on voit. La réaction du spectateur est censée être la même que celle des humains qui le croisent, et les quelques moments de communication sont chargés de sens et d’émotion, lourds de la possibilité d’un autre avenir, d’une autre façon de faire. Alors que dans les films modernes, le monstre est un prétexte à la bravoure des personnages. Ce ne sont pas les monstres le sujet. Ce que Mona avait beaucoup de mal apprécier.

Enfin, peu importe. A son âge, c’était son petit plaisir coupable et inattendu, voilà. Un jardin secret. C’est parfaitement normal d’avoir ses petites passions de niche. Vive internet et ses pépites de l’âge d’or d’Hollywood, patiemment restaurées pour de belles rééditions blue-rays et tout aussi patiemment piratées pour être disponibles à qui veut se donner la peine de les chercher. Et de les aimer. Différents, oui, différents des humains, différents des autres films, différents des goûts des autres gens. Les petits détails de soi qui n’ont aucune importance et qu’on cache au fond d’un placard ou de son historique de navigation. Ça ne comptait pas.

Et l’envie – juste une vague idée accompagnée d’un désir plus vague encore -  d’être à leur place ne comptait pas non plus. Evidemment qu’elle ne voulait pas réellement provoquer le choc et la peur juste en étant une silhouette floue qui se découpe à l’horizon. Elle ne voulait pas non plus que la seule mention de son nom terrorise des villageois inculte et pousse le héros à s’armer lourdement. Elle n’a jamais rêvé d’avoir des crocs, des griffes ou même des pinces géantes qui feraient hurler les belles jeunes femmes en robe blanche.

C’est juste qu’elle y pense, parfois.

C’est sûr que ce n’est pas avec son mètre cinquante quatre et ses quarante-neuf kilos qu’elle pourrait susciter un jour ce genre de réaction.

Ce n’est qu’une pensée vague. Une idée en l’air. Qui lui vient souvent.

Et de plus en plus.

C’est sans doute parfaitement normal.

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1 year ago

Encyclopédie

Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 7 août 

Thème : volutes/tomber, encore

. .

« Tu savais que les volutes sont une forme géométrique qui sert à orner les chapiteaux ?

Je sais que ce gosse me fatigue, mais moins que ses parents qui ont eu la brillante idée de lui interdire internet – lieu de tous les vices – mais de lui offrir des encyclopédies – lieu de toutes les sagesses. Enfin, c’est mon boulot. Je plaque un sourire sur mon visage et je donne la réponse attendue :

— A bon ? Je croyais que c’était une forme… tu sais, une forme qui bouge, comme de la fumée.

Il me regarde avec beaucoup trop d’assurance pour son mètre treize et me répond doctement :

— Mais non, ça c’est un abus de langage. Une  volute, ça veut dire une spirale. On peut parler de volute de fumée quand elle fait des spirales. Mais normalement, c’est de la sculpture, en pierre, sur le chapiteau des colonnes !

— A bon, ce n’était pas un chapiteau de cirque ?

Le piège est grossier, mais il tombe dedans à pieds joints, encore une fois.

— N’importe quoi, un chapiteau c’est le sommet d’une colonne en pierre ! Et tu sais qu’elles étaient formées au compas, en réduisant le rayon tous les quarts de cercle ?

Oh, ça y est, je sais où nous mène cette discussion. Mais je vais encore un peu l’âne.

— Non, je ne pense pas qu’on puisse faire une spirale en pierre avec un compas, c’est trop dur.

Celle-là aussi fait mouche.

— Mais noooon ! On fait le dessin au compas ! Après on sculpte la pierre ! Et c’est trop beau ! Une grande tradition de l’art architectural sur les colonnes ioniques ! Tu comprends maintenant ?

Je comprends que je pourrais le faire lanterner encore un moment, mais bon, on ne va pas y passer la journée. Il sait très bien que je vais céder.

— Et est-ce que par hasard tu voudrais faire des volutes en pate à sel quand on sera rentrés à la maison ?

Ses yeux brillent, tout content de m’avoir eu encore une fois. Je ne sais pas comment expliquer à ce gosse que de toutes façons, c’est mon boulot de lui faire faire des activités – et que pire encore, je serais ravi de le faire même s’il ne me récitait pas toute son encyclopédie pour justifier de se salir les mains. C’est un enfant, toute activité qui implique de patouiller une substance gluante est de toute façon bonne pour lui, mais j’ai l’impression que personne ne l’a mis au courant.

Pour l’instant, il se contente d’accepter ma proposition, en expliquant lui-même les propriétés éducatives du chapiteau de colonne ionique.

Au secours.

.

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1 year ago

Le silence

Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 4 août 

Thème : Puzzle/sous la canopée

. .

Une nouvelle pièce est tirée de la boîte du puzzle. Louis l’examine soigneusement avant de la rapprocher de l’image. Ce puzzle est difficile. Rien ne ressemble plus à une feuille d’arbre qu’une autre feuille d’arbre, et là, sous la canopée, ce ne sont pas les feuilles qui manquent.

Les animaux sont déjà faits. Singe, jaguar, anaconda, tout ça c’est assez facile à repérer et à assembler. Les fleurs, aussi, sont presque toutes déjà placées, ou au moins installée environ à la bonne distance des bords. Les bords sont bien sûr déjà finis, c’est la première chose à faire et Louis s’y applique consciencieusement, à chaque fois qu’il ouvre une nouvelle boite.

Il aime les puzzles. Il a toujours aimé ça. Ça empêche de penser.

Louis est installé sous la table – privilège des enfants, en tout cas ceux qui sont encore dans le groupe des petits. Il aimerait bien que la nappe des jours de fête soit installée. Ça ferait comme une cabane de tissu. Il aime bien les cabanes. Il se sent protégé dedans. A l’abri.

Au-dehors, la pluie tambourine contre la vitre, furieuse.

Au-dedans, les éclats de voix toutes aussi furieuses, mais différentes. Feutrées. Les voix de parents qui ne veulent pas que les enfants entendent les disputes.

Là-haut, Lisa est dans sa chambre, écouteurs sur les oreilles, la musique à fond. Elle a passé l’âge de jouer sous la table. De toute façon, Louis ne comptait pas vraiment sur elle. Quand les cris démarrent, c’est chacun pour soi. Chacun sa cachette. Son évasion. Sa technique pour ramener le silence.

Louis se concentre sur ses feuilles. Son puzzle est bien plus dur que ceux recommandés à son âge, mais il s’applique. Et Papa et Maman sont si fiers de lui, après. Ils s’en vantent auprès des autres adultes, la félicitation suprême. Louis qui est si intelligent. Louis qui est si sage. Ah, on a bien du souci avec Lisa, c’est l’âge, c’est la crise d’adolescence, mais Louis est un enfant modèle. Un amour. Un ange.

Louis s’applique. Plus c’est dur, mieux c’est. Il y est presque, dans la jungle. La canopée s’épaissit, feuille après feuille, liane après liane. Les fleurs qui voguaient encore sans amarres trouvent leur place peu à peu dans cette luxuriance verte. C’est plutôt joli.

Un claquement sec dans la cuisine. Le bruit d’une gifle. Louis sursaute comme si c’était un coup de tonnerre. Il regarde un peu, sans les voir, les pièces qui restent devant lui. Elles deviennent floues. Les larmes qui montent. Une porte qui claque. Le moteur de la voiture qui s’éloigne. Des sanglots dans la cuisine.

Il se concentre.

On ne montre pas aux adultes qu’on sait. Ça leur fait de la peine. Il n’y a rien dans la cuisine. Il ne s’est rien passé. Louis essuie ses yeux. Il finit son puzzle. Les feuilles. Les arbres. La canopée. En la regardant assez fort, elle pourrait l’engloutir – offrir un abri plus puissant encore que la table avec sa nappe des jours de fête, un refuge où personne ne pourrait venir le chercher. Il vivrait au milieu des fleurs, des singes et des jaguars.

La pluie tambourine à la fenêtre, de moins en moins fort. Le silence retombe sur la maison.

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