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~ COD WW2 ~ William Pierson X F!Reader
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Contexte : Le soldat Victoria Casey est l’une des seules femmes militaire. Elle a combattu bravement aux côtés de Joseph et William à Kasserine. Et malgré les grandes pertes humaines, elle fut promu à son retour en Amérique au grade de Lieutenant pour récompenser son sang froid et son héroïsme. La voilà de retour sur le front, aux côtés de ses deux vieux camarades pour éloigner les forces allemandes.
° ° °
Lizzie et moi arrivons au camp de Turner, nous avons décidé de soigner nos entrées pour nos retrouvailles avec Turner et Pierson. Ça fait tellement longtemps qu’on ne les a pas vu ces deux-là, ils nous ont pas mal manqué quand même !
J’ai fait le tour discrètement de tout leur campement, sans me faire prendre par un seul des soldats de garde. C’était même trop facile et franchement inquiétant pour la sécurité de tous ceux siégeant ici. J’entends alors Lizzie arriver, se faisant applaudir par les soldats qui la reconnaissent. Toujours tout en spectacle elle, elle est pas croyable. En ce qui me concerne je me faufile dans une tente, à en regarder la piètre décoration et l’alcool qui y traîne je dirai que c’est celle de Pierson. Je sors de la tente silencieusement, m’installant sur une chaise pliante juste à côté de l'entrée, observant Lizzie accueillir les applaudissements avec joie. Turner et Pierson sont justes devant moi, mais ne m’ont pas remarqué, trop happé par le show de ma meilleure-amie.
-Merci, merci ! J’adoore être applaudis comme ça ! Jooseeeph !!
Elle sautille de joie jusque dans les bras du lieutenant, m’arrachant un sourire alors qu’il l’accueille dans ses bras avec un sourire. On est comme ses petites-sœurs pour lui et nous l’avons toujours considéré comme un frère. Depuis le début de nos entraînements au centre de formation.
-Salut, Lizzie, j’espère que t’as fait bon voyage.
-William ! Je suis si heureuse de te revoir !
-Ouais, c’est ça. Et elle est où l’autre tarée ?
-Derrière toi bâtard.
Tous se tourne vers moi alors que j’agite mes doigts en leur direction avec un sourire fière. Je me lève alors de la chaise, collant un poing amical sur l’épaule de William avant d’embrasser la joue de mon frère d’arme.
-Bâtard ? Tu m’as appelé bâtard ? Espèce de - …
-Pierson, fait moi plaisir, renforce cette putain de sécurité. Tes soldats sont si nuls que j’ai pu passer la sécurité sans problème. Et c’est un ordre. Ai-je ajouté fermement, lui lançant un regard qui veut en dire long.
-Bien, lieutenant.
Il s’éloigne de quelques mètres avant qu’on ne l’entende aboyer sur une poignée de soldats. J’échange un regard avec Elizabeth et Joseph, on a l’air tout aussi dépités les uns que les autres. Il revient alors vers nous et sans que je ne m’y attende, il pose son coude sur le haut de mon crâne. J’avais oublié sa taille immense comparé à la mienne.
-Cela vous convient lieutenant ?
-Je verrais si tu fais aussi bien ton travail qu’on me le dit.
-Tu me gaves déjà.
-Surveille ta langue, Pierson.
Il lève les yeux au ciel avant de se détourner de moi, se plaçant simplement derrière moi, les mains dans son dos alors qu’il a un visage ferme. Je le regarde faire et prend une inspiration avant de me tourner vers le peloton diminué de Turner ainsi que le miens au complet.
-Bien. Je suis le lieutenant Victoria Casey et voici le sergent Elizabeth Collins.
-Pourquoi des femmes dans l’armée ? Questionne un soldat, me coupant la parole.
-Vous êtes infirmière en premier lieu non ? Intervient un autre alors que Turner pose un regard désolée sur nous.
J’allai prendre la parole pour leur répondre mais Pierson le fait à ma place alors que je lui jette un regard agacé.
-Ne sous-estimez pas l’enfer qu’elles peuvent nous apporter. Ce serait votre plus grosse erreur dans cette guerre.
-Merci, sergent Pierson. Ai-je dit, lui lançant un regard dur avant de tourner mon regard sur nos soldats.
-Pourquoi des femmes dans l’armée, c’est une bonne question avec une bonne réponse. Avoir seulement des brutes qui ne savent que taper et tirer sans réfléchir c’est bien mais ça n’aide pas beaucoup en temps de guerre, vous le concevez bien. C’est pour cela que nous sommes là, vous êtes pour la plupart indisciplinés, misogynes, brutaux, je ne vais pas continuer, votre liste est longue.
Quelques soldats du peloton de Turner commencent à chuchoter contre nous, nous lançant des regards mauvais, me faisant sourire moqueusement.
-Vous voyez le sentiment que vous avez là ? C’est mauvais hein ? Pas agréable. Je sais, je comprends, je l’ai vécu. La prochaine fois que vous ouvrez votre bouche pour parler inutilement sur la fonction des femmes, repensez à votre humiliation. Est-ce que j’ai été clair ?
-Oui, lieutenant ! Répondent-ils en chœur.
Elizabeth vient se positionner à côté de moi, droite comme un piquet, les mains dans son dos elle aussi.
-Soyez rassuré mes amis, les renforts sont enfin arrivés, dans deux jours nous reprendrons Marigny aux allemands !
Des acclamations se font entendre dans notre peloton et celui de Turner, des cris de guerre, ils semblent reprendre du poil de la bête.
-Nous avancerons, ensemble ! Nous aiderons nos alliés à récupérer leurs terres ! Nous rentrerons chez nous, retrouverons nos familles, nos femmes, nos hommes, nos enfants. Faites le pour eux, faites le pour l’Amérique !
Les cris se transforment en hurlement. Je me tourne vers Pierson qui regarde ses troupes avant de plisser les yeux dans ma direction. Il me fait un léger mouvement de tête avant d’observer ailleurs.
-Vous pouvez disposer, merci de votre attention ! Ai-je terminé.
Je me tourne vers Turner qui se dirige déjà à sa tente avec Elizabeth. Pierson est à côté de moi, il semble vouloir parler, ou me faire une réflexion sanglante.
-Quoi ?
-Elizabeth n’a pas perdu son sens du discours.
-Le mien était-il si mauvais ?
-Le tiens était mauvais, ouais. Tu as insulté mes hommes, comment veux-tu qu’ils t'acceptent si tu réagis toujours comme ça ?
-T’as bien fini par m'accepter, toi.
Il m’arrête en attrapant mon avant bras dans sa grande main. Je me tourne vers lui en levant les yeux au ciel. Il m’ennuie déjà. Si je suis devenu lieutenant ce n’est pas pour qu’il me mène par le bout du nez comme il faisait avant. Cela doit cesser, merde.
-Vic.
-Quoi encore ?
-Bravo pour ta promotion.
Je laisse un blanc s’installer. Il vient vraiment de me féliciter ? Après tout ce qu’il c’est passé ce n’est que maintenant qu’il me félicite pour ma promotion ? Ca fait plus de six mois que je l’ai obtenu, il se fout de ma gueule !
-On a une guerre a gagné, sergent. Allons-y.
-Bien, lieutenant.
Nous nous dirigeons tous les deux dans la tente de Turner, Pierson ferme les rideaux de la tente pour que nous restons tranquilles.
-Ok, je suis content que vous soyez là, ça devient vraiment chaud pour nos troupes. Nous avoue Turner en déroulant une carte.
-J’ai cru comprendre. Ai-je répondu en me penchant sur la carte.
-Il faut qu’on nettoie cette zone, c’est Marigny, et bien sûr en garder le contrôle une fois nettoyé. nous indique Pierson en nous montrant un endroit sur la carte.
-Le meilleur quatuor du monde est de retour en force, les Allemands vont fuir la queue entre les jambes ! Ricane Lizzie, surexcitée à l’idée de repartir au combat avec Joseph et William.
Joseph lui sourit franchement, acquiesçant silencieusement mais Pierson et moi sommes plus… insensible à cet excès de joie. Nous avons toujours fonctionné comme ça, Nous quatre sommes un peu l’échelle allant du positivisme avec Lizzie en tête au négativisme, Pierson termine cette échelle. En fait l’ordre du plus positif au plus négatif est : Lizzie, Joseph, moi et enfin William.
-Eh bien préparons nous à cette mission et continuons encore plus loin. Ai-je dit d’un ton sérieux alors qu’ils acquiescent tous en accord.
-Lieutenant Casey, c’est pour vous. Me dit un soldat du peloton de Turner, me tendant une lettre.
-Merci, rampez soldat.
Il acquiesce en ma direction avant de partir sous les yeux foudroyants de William. J’ouvre la lettre et commence à la lire.
-Alors ? Qui est-ce ?
-Notre espion. Les forces allemandes nous attendent déjà après les ravages de la plage de Normandie.
-C’est tout ce qu’il dit ?
-Il va arrêter de m’écrire, des soupçons sur lui j’imagine.
-Il faut le sauver alors, on doit le récupérer. Où se trouve-t-il ?
-Nan, Lizzie. On reste focus sur Marigny.
Elle se contrarie, lançant un regard à l’aide à Joseph qui à l’air en désaccord avec ma décision. Il allait parler mais je faisais un mouvement de main vers eux.
-Ma décision est prise, une mort n’en vaut pas une cinquantaine, Joseph. Tu es d’accord avec cela ?
-Bien sûr mais nous pouvons envoyer une brigade. Celle de Pierson par exemple.
-Ça nous ralentira pour la récupération de Marigny. Intervient celui-ci, d’un ton râleur.
-C’est encore moi qui donne les ordres, sergent. Tonne Turner alors que Lizzie sent la tension monter entre ses trois amis.
-Victoria, il faut le récupérer, c’est un très bon soldat. On ne peut pas se permettre de perdre tout ce qu’il sait sur les allemands.
-Nous avons plein d’autres bons soldats. Ce n’est pas si grave.
-Victoria ! Tu parles d’une vie humaine là ! S’emporte Lizzie, ses joues devenant rouge de colère.
Je m’appuie sur la table, l’ignorant royalement. Elle m'insulte en murmurant avant de quitter la tente à pas rapide.
-Elle n’a pas tord. Appuie Turner, la déception se lisant dans ses yeux.
-Ok, je me suis mal exprimé, Joseph, passons maintenant.
-Kasserine ne t’as vraiment pas réussie à toi non plus. Crache-t-il, maintenant agacé avant de sortir, sûrement à la recherche d’Elizabeth.
Je soupire doucement en faisant le tour de la table alors que j’étudie la carte. William est toujours sur sa position, je le sens m’observer. Comment ne pas sentir son regard perçant sur soi ? Même en étant dos à lui, on sentirait sa présence. Il s’approche de la table et s’appuie dessus. Je m’attends à une remarque sanglante, m’y préparant d’hors et déjà.
-Comment on procède pour Marigny alors ? Me questionne-t-il alors que je lève les yeux vers lui.
-Quoi ?
-Victoria, concentre-toi.
-Je m’attendais plus à un truc du genre “T’es vraiment une bonne à rien Victoria” ou “Je sais pas pourquoi t’as obtenu cette promotion, t’es une lâche.”
-Rah arrête avec ça, t’es ma supérieur maintenant. Je respecte cela.
-Tu respectes les décisions supérieurs aux tiennes maintenant ? Toi aussi t’as changé depuis Kasserine alors.
-Ferme la.
-Quoi ? T’as toujours pas digéré ta rétrogradation ? Fallait pourtant t’y attendre.
-Hé, surveille ta langue, tu veux ? Je sais ce que j’ai fait là bas et je connaissais les risques. Personne n’aurait pu imaginer que ça allait se passer comme ça.
-Le problème n’est pas d’avoir anticiper ou non l’attaque, William. Le problème est que tu as désobéi aux ordres, et des hommes sont morts, nos frères d’armes. Mon frère d’arme est mort là bas, et c’est uniquement à cause de toi. Garde le en tête.
Je lui lance un regard mauvais avant de quitter la tente à mon tour, ne lui laissant pas le temps de répondre. Cependant j’entends ses pas lourd derrière moi. Sa main vient attraper ma nuque, me forçant à le suivre jusqu’à sa tente. Une fois à l’intérieur, il me pousse contre le lit. Je m’appuis sur mes mains, le fusillant du regard.
-A quoi tu joues, William ? AI-je craché.
-Hé, je t’ai déjà expliqué un million de fois comment ça c’était passé ! Ca nous a déjà coûté notre couple, ça ne va pas non plus nous détruire au travail ! Fait la part des choses et arrête de te comporter comme une gamine mal éduqué !
Je grince des dents avant de finalement détourner mon regard. Ce connard, comment peut-il ramener notre relation sur le tapis ? Notre séparation date d’il y a neuf mois maintenant, bien sûr que je suis passé à autre chose.
-Je ne t’ai pas attendu pour tourner la page sur notre relation, William. Je ne comprends même pas pourquoi tu remets ça sur le tapis, notre séparation n’a rien à voir avec ton comportement.
-Oh, parce que tu crois que ça ne joue pas sur nos comportements l’un avec l’autre ?
-Oui, absolument. Nous sommes collègues, c’est tout. Je suis ton lieutenant au même titre que Turner, tu n’as qu’à te taire et obéir aveuglément à mes ordres.
-Tu me prends -...
-Tu obéis et tu te tais, un point c’est tout, Pierson ! Merde ! AI-je fini par exploser.
Je me mets sur mes pieds, quittant rapidement la tente, voulant m’éloigner le plus possible de ce grand imbécile.
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~ Hunger Games ~ Finnick Odair X F!Reader

Synopsis : Être la fille de Snow n'est pas toujours facile. En fait, ça ne l'est jamais. Encore plus lorsque le chéri du Capitol vous plaît. Et si ce n’était que ça…
Point de vue Reader :
Je suis allongée de tout mon long sur mon lit king size, bouquinant un vieux livre d’histoire qui raconte la chute de l’ancienne politique. Mais je ne reste pas tranquille bien longtemps, l’un des serviteurs de mon père venant toquer à la porte de ma chambre.
-Entrez !
Le serviteur entre après mon ordre. Il se courbe en avant alors que je me redresse en une position assise.
-Jameson, je vous ai déjà dit que vous n’aviez pas à vous courber devant moi sans la présence de mon père. Redressez vous.
-Excusez moi mademoiselle. Votre père vous demande dans son bureau.
-N’est-il pas en réunion avec les vainqueurs du 4 ?
-Il demande votre présence. Je n’ai pas plus d'informations.
Je me lève de mon lit et mets mes chaussures à talons transparents, ajustant ma robe courte faites de grandes plumes synthétiques blanches.
-Comment suis-je, Jameson ? Et sois honnête.
-Magnifique, comme à votre habitude. Mais si je peux me permettre…
Il entre complètement dans ma chambre et se dirige vers mes bijoux. Je l’observe faire, lui souriant gentiment. Il récupère un joli collier d’épaule fait de diamant sublime. Ceci est un cadeau de Cina et César pour mon 19ème anniversaire. Il m’aide à le mettre avant de reculer de deux grands pas.
-Très bien, allons-y maintenant ou mon père risque de s’impatienter.
-Je suis convaincu qu’il l’est déjà.
Je ricane avant de mettre une main devant ma bouche. Je me tourne vers Jameson, c’est un vieux monsieur bien conservé qui est au service de mon père depuis des années maintenant. Il m’a vu grandir et a essuyé d’un revers de main tous mes chagrins. Il me connait surement mieux que mon père.
-Jameson, nous ne mettons pas dans l’embarras. Les murs ont des oreilles vous savez.
-Bien sûr, mademoiselle.
Nous marchons à la hâte jusqu’au bureau de mon père, parlant tranquillement de plusieurs sujets sans importance avant de discuter des futurs Hunger Games, ce jeu ne va pas tarder à faire son grand retour.
-Quel district allez-vous parrainés cette année ?
-Je ne sais pas encore. J’aimerai aller à la rencontre des districts un par un, être en contact avec eux pour savoir quoi mettre en place pour les aider.
-Votre demande sera refusée, mademoiselle. Les habitants de ces districts essaieront sans aucun doute de vous tuer pour se venger du président.
-Au risque de se faire incendier par mon père ? Je ne les crois pas aussi stupide, Jameson.
-Je ne veux que votre sécurité.
-Et mon père fera toujours en sorte que je le sois. Ne vous en faites pas, faites moi confiance.
Après la fin de ma phrase nous entrons sans même avoir toqué dans le bureau. Je marche jusqu’à mon père qui est assis face aux vainqueurs du district 4. Je lui embrasse la joue tendrement en m’excusant de l’attente.
-Tu es très jolie aujourd’hui. Me complimente-t-il.
-Merci, papa. Jameson m’a aidé à choisir.
Il regarde le serviteur qui a fermé les portes et reste planté devant elle, droit comme un piqué. Il lui adresse un mouvement de tête avant de me présenter d’un mouvement de main les vainqueurs.
-Tu dois sûrement les connaître.
-Oui bien sûr, j’ai beaucoup entendu parler de vous.
-En bien j’espère. Me sourit le seul tribut mâle.
Finnick Odair, le chouchou du Capitol entier. Enfin il est aussi connu pour les expériences incroyables qu’il offre au lit.
-Cela dépend des domaines.
Il me sourit, ses dents blanches bien alignées scintillantes alors que Mags pose une main sur le bras d’une petite rousse, Annie. Elle a gagné ses jeux sur un pur coup de chance. Mais je suis heureuse qu'elle ait pu survivre à l’arène.
-Pourquoi ma présence ?
-Je voulais que tu les rencontres. J'aimerais te laisser la gestion des Hunger Games, d’ici quelques années. Il est temps que tu apprennes.
Mon visage devient livide alors que je me tourne vers lui, complètement démunie.
-Je ne suis pas une grande fan de la violence, tu le sais bien, papa. Je ne suis pas convaincue que je sois la meilleure personne pour superviser un jeu de mort imminent.
Ma réponse n’a pas l’air de lui plaire, je le vois à la contraction de sa mâchoire et ses yeux vicieux qui se posent sur moi. Je prends une inspiration avant d’essayer de m’expliquer.
-Ecoute-moi pour une fois, s’il te plaît. Les Hunger Games sous mon commandement seront une catastrophe, je ne peux pas faire ça aussi bien que toi. Je n’ai pas ton expérience.
-C’est pour cela que tu apprendras à mes côtés. Je serai ton formateur. Ton apprentissage commence dès cette année.
Je jette un regard à Jameson qui me fait signe d’accepter. Je me retiens de soupirer et souris à mon père, comme si j’étais heureuse de la responsabilité qu’il me donne.
-Je ne te décevrai pas, papa.
-Je le sais. Finnick s’occupera de ton introduction aux dessous des Hunger Games. Tout est déjà vu avec lui.
-Oh. Très bien. Pourquoi pas les vainqueurs du 1 ou du 2 ?
-Je m’occuperai de toi comme une princesse. Les autres sont un peu brutes.
-Mais il faut l’être pour gagner les jeux, n’est-ce pas ?
-Bien sûr, mais il faut savoir être pleins d’autres choses pour gagner.
-J’ai hâte que vous m’en appreniez plus, monsieur Odair.
Je lui souris sincèrement, ce qui semble le perturbé un peu. Mon père toussote faiblement, me ramenant à lui.
-Finnick restera au petit palais avec toi, ta sœur et les domestiques.
-Bien.
-Peux-tu l’accompagner avec Jameson ?
-Avec plaisir.
Je me tourne pour faire face à Finnick qui est déjà debout, disant au revoir aux deux femmes. Je l’observe silencieusement et patiemment, il tient à elle, cela se voit par ses gestes. Il est tendre et protecteur avec elles. Il finit par se tourner vers moi avec un fin sourire mais qui ne reflète rien de particulier. Je l’invite à me suivre alors que Jameson nous ouvre les portes.
-Jameson, demandez aux domestiques de préparer notre voyage au petit palais. Qu’ils fassent les valises, je pense que nous allons y rester un long moment.
-Très bien mademoiselle.
-Merci. Suivez-moi, je pense pouvoir vous emmener à un endroit qui devrait vous plaire.
-Ah oui ? Quel est cet endroit, mademoiselle Snow ?
- T/P T/N.
Il me regarde en fronçant les sourcils, ne comprenant pas vraiment alors que je ricane de son état. Mais je ne compte pas lui expliquer quoi que ce soit, s’il veut savoir il devra demander.
-Par ici.
Il me suit jusqu’à l’extérieur dans les jardins avant qu’on n’entre dans une serre. On suit un petit chemin avant d’arriver sur une piscine ressemblant plus à un lac à l’eau bleu turquoise magnifique.
Je me tourne vers le vainqueur et vois sa mâchoire se décrocher. Je ricane légèrement attirant son attention alors je mets une main sur ma bouche, étouffant mon rire. Il attrape doucement mon poignet et le tire doucement vers le bas, me souriant comme s’il voulait me charmer.
-Je n’ai jamais entendu quelque chose de si mignon.
Je n’ai le temps de rétorquer que Marlo débarque comme un bourrin.
-Ne la touchez pas, vous n’en êtes ni digne ni autorisé.
-Marlo. Ai-je coupé alors que mon agent de sécurité s'approchait de Finnick, l'éloignant de moi.
-Et vous, mademoiselle, il va falloir que l’on revoit les règles de sécurité. Me dit-il durement alors que je le regarde suppliante. Et ne me faites pas votre regard de chaton en détresse. Cela ne marche pas.
Il prend ma main et me fait prendre une distance absolument exagérée du vainqueur du 4. Ce dernier sourit, amusé de la situation, pour autant je ne trouve rien de drôle.
-Visiblement s’il faut que je révise les règles de sécurité il faut que tu révises tes bonnes manières, Marlo.
-Mademoiselle n’est pas en mesure de me réprimander.
-Et pourquoi ?
-Parce que vous vous mettez en danger telle la petite fille naïve que vous êtes !
Je fronce les sourcils, nous sommes repartis pour une longue dispute pleine de cris et d'insultes.
-Hé, n’hausse pas le ton sur elle. Elle n’a fait que me montrer cet endroit.
-Où il y a de l’eau. Et tu es un tueur hors pairs au sol autant que dans l’eau.
-Il ne me fera pas de mal, Marlo. Ce n’est pas un monstre !
-C’est un tueur, mademoiselle. C’est du pareil au même.
-Vous avez fait de lui un tueur de ce que je sache alors cessez votre hypocrisie !
-Mais…
-Dehors ! Immédiatement !
-Votre père… !
-Je viens de te donner un ordre, exécute le ou tu le seras.
Le grand homme en smoking noir dévisage longuement Finnick avant de me regarder froidement mais je tiens son regard.
-Je ne serai pas loin.
-Parfait, faites en sorte que je ne vois pas votre tête d’ici notre arrivée au petit palais.
Il acquiesce avant de se poser je ne sais trop où en dehors de la serre.
-Tout va bien ? Me demande le blond, le visage penché en avant.
-Ce n’est pas moi qui a été insulté. Allez-vous bien, vous ?
Il semble surpris mais chasse le sentiment en quelques secondes seulement. Cette capacité à passer d’une émotion à une autre est inquiétante. Il arbore maintenant un sourire suffisant.
-Je n’ai pas pour habitude qu’on me pose cette question. Mais ça va, j’ai vécu pire.
-J’imagine.
-Vous n’avez pas l’air de vraiment savoir mon parcours. Suivez-vous les Hunger Games, mademoiselle ?
-Pas vraiment, je n’aime pas ce jeu. Il est stupide. Je préfère lire des livres contant l’histoire. Mais récemment j’ai dû m’y intéresser. Pour vous.
-Pour moi ? Interroge-t-il, presque au bord de l’hilarité.
Je fronce les sourcils, ne trouvant pas le sujet drôle.
-Riez-vous des tributs morts dans l’arène monsieur ? Ou encore de la pauvreté dans laquelle vit les populations des 5 à 12 ? Parce que je ne trouve pas cela amusant.
-Non, pardon.
-Vous êtes quelqu’un de bizarre. Est-ce que Marlo a raison, êtes-vous fou ?
-Je suppose qu’il faut être un peu fou pour survivre au jeu. Qu’est-ce que vous en pensez ?
-Je pense qu’il faut être courageux et fort. Dans plein de domaines.
-Vous n’avez pas totalement tort.
-Bien sur.
Un blanc s’ensuit alors que je réfléchis à ce qu’il vient de me dire. Les tributs choisis ne peuvent décidément pas tous être un peu fous. Comment mon père aurait su que ces tribus étaient fou avant même que les jeux commencent ? Soudain j’entends le bruit d’un plongeon avant que de le ne m’éclabousse sur la joue. Je laisse échapper un cri de surprise avant de regarder le lac, Finnick est dedans, torse nu, seulement avec son pantalon ample. Son tee-shirt est par terre, à quelques pieds de moi. Il ressort de l’eau plus loin, secouant la tête en reprenant sa respiration.
-L’eau est-elle à votre convenance, monsieur Odair ?
-Aussi parfaite que vous, mademoiselle.
Son compliment raisonne dans la serre alors que je ne peux m’empêcher de rire à sa bêtise. Je m’installe sur un transate alors qu’une domestique arrive pour me demander les collations que je souhaite, je lui demande simplement deux limonades fraîches. Entre-temps, Jameson revient vers moi, apportant deux trois livres pour m’occuper. Il observe longuement Finnick faire des longueurs avant que je ne lui donne un coup de coude léger sur son côté, il me regarde à présent.
-Jameson, ne le regardez pas comme s’il venait d’une autre planète. C’est impoli.
-Se mettre à moitié nu devant vous est impolie, mademoiselle.
-Je l’aurai trouvé stupide s’il se baignait tout habillé.
-Il est vrai.
-Le trouvez-vous stupide Jameson ?
-Finnick Odair est quelqu’un de très malin, mademoiselle. C’est pour cela que vous devez redoubler de méfiance.
-Vous, vous avez parlé avec Marlo, je me trompe ?
-C’est possible.
Je souris à leurs comportements surprotecteurs mais dans tous les cas Finnick va m’accompagner de partout pendant un certain temps alors autant le mettre à l’aise dès maintenant.
-Nous partirons ce soir.
-Superbe. Merci, Jameson. Vous pouvez disposer.
Il semble hésitant avant de se courber en avant et de quitter la serre. C’est alors que Finnick nage vers moi avant de sortir de l’eau. L’eau ruisselle sur sa peau bronzée, venant finir leur course sur son vêtement.
-La vue vous plaît mademoiselle T/N ?
Je le regarde droit dans les yeux, les joues chauffantes alors que la honte grimpe en flèche dans mon corps. Je bafouille des excuses avant de porter mon attention sur mon livre d’histoire. Il s’amuse de la situation, ricanant joliment, mais encore une fois quelque chose me dérange de sa manière de faire. On dirait que toutes ses réactions sont faussées par je ne sais trop quoi.
Il s’assoit à côté de moi, sur le transate parallèle au mien. Je ferme mon bouquin et le fixe dans les yeux, il fait de même me souriant.
-Puis-je poser une question ?
-Vous devrez payer.
-Comment payer ?
-Oh vous voulez vraiment poser votre question…
-Dites moi.
-Un secret. Et vous aurez ma réponse.
Je fronce les sourcils, il veut un secret ? Pourquoi faire ? Je trouve ça totalement déplacé.
-Les secrets sont personnels.
-C’est ce qui est intéressant.
-Et les gens vous disent leurs secrets ?
-Bien sûr.
-Qu’ont-ils en échange ?
Son visage se ferme quelques secondes avant qu’il ne détourne le regard, se massant le menton, comme s’il réfléchissait à la meilleure réponse.
-Qu’est-ce que vous connaissez sur moi ?
-Que vous êtes le vainqueur mâle du district 4, tout le monde vous idolâtre au capitol mais je ne comprends pas pourquoi. Vous êtes certes beau garçon et charmant je ne trouve pas que vous avez une âme exceptionnelle.
Il me regarde comme si j’étais un extraterrestre et je ne comprends pas. L’ai-je vexé ?
-Vous ne me voulez pas alors ?
-Vous vouloir pour quoi faire ?
-Mon corps.
Là, c'est moi qui le regarde comme s’il venait d’une autre planète. Je prends enfin conscience de ce qu’il m’avance et je lui envoie mon livre dans la figure, le surprenant. Il se l’est pris dans le nez.
-Hé !
-Non mais qu’est-ce que vous avez dans la tête ?
-C’était une simple question.
-Nous devons nous préparer pour le voyage ! Magdalen, donnez lui de quoi se sécher et dites à Jameson de s’occuper de lui.
-Oui, mademoiselle.
Je me tourne vers Finnick toujours aussi rougeoyante. Je ne sais pas quoi lui dire alors je le dépasse en récupérant mon second livre. Je lui laisse cependant celui qu’il a dans les mains. Je me tourne de nouveau vers lui et le lui montre de l’index.
-En espérant qu’il vous serve un minimum à vous instruire.
Puis je quitte la serre, retrouvant directement Marlo.
~ Shadow And Bones ~ Aleksander Morozova X F!Reader

Point de vue omniscient :
Lace se tient droite comme un piqué en face du Général Kirigan, la jeune mère a les mains jointe sur son ventre plat, regardant le Général droit dans les yeux.
-Que puis-je faire pour vous, Madame Fell ? Lui demande-t-il avec un fin sourire.
-Je suis venue vous parler de Asteria.
Kirigan se redresse et bombe le torse sans même y faire attention. Il incline la tête sur le côté et fronce les sourcils. Il s’approche de la bourgeoise résidant à la cour du château.
-Moi et mon mari voudrions l’adopter. Elle serait une Fell. Avec un bel avenir.
-Hors de question. Avec moi, elle est en sécurité.
-Tous les enfants la craignent pour ses dons et se moquent d’elle. Tout le monde à la cour sait qu’elle est une orpheline du bas peuple. Général, si vous voulez vraiment son bien, vous acceptez mon offre.
-Quelle offre ? Je n’y gagne rien. Repartez.
Il lui tourne le dos et se poste à une fenêtre, regardant justement Asteria jouer dehors avec quelques gardes qu’il a envoyés pour la divertir. Lace le rejoint, observant la petite fille de huit ans rire aux éclats. Un fin sourire s’installe sur les lèvres pulpeuse de la jeune femme contrastant avec l’air préoccupé du Général.
-Elle se mariera à l’un des fils du roi et de la reine. Elle pourra devenir reine de Ravka.
Il détourne son regard sur elle, la regardant perplexe à ce qu’elle dit. Elle lui offre un sourire d’autant plus grand.
-Je ne vous l’arrache pas, Général. Tout le monde sait que vous voyez bien plus en elle qu’une simple élève. Mais avec mon mari et moi, elle aura un climat familial et stable. Elle grandira dans l’amour et la protection d’une famille soudée et bienveillante.
-Vous faites cela juste pour que votre famille accède au trône.
-Ne voulez-vous pas qu’elle obtienne du pouvoir ?
-Là n’est pas mon but principal.
-Vraiment ? Alors les cours intensif et entraînements répétitifs ne sont pas installés pour la faire gagner en pouvoir ?
-J’agis pour son bien à elle et pour tous les grisha.
Sa voix se fait menaçante et ses yeux s’assombrissent de colère. Il la fusille du regard quelques secondes avant de lui tourner le dos, rangeant quelques papiers et cartes traînant sur sa grande table centrale.
-Je pense aussi à elle. Elle sera choyée comme ma descendante directe et les autres enfants et adultes de la cour se verront être forcés de la respecter. Je lui sauve la vie en lui donnant la possibilité d’être la future reine de Ravka. Pensez-y.
Un silence se fait dans les appartements du Darkling.
-Quittez mes appartements.
-Je vous laisse réfléchir, j’attendrai votre réponse.
Elle quitte les appartements du Darkling la tête haute et l'air assurée, sachant qu’elle a insinué le doute en lui.
Plus tard dans la journée, Aleksander vient chercher la petite Asteria dans sa chambre alors que les dames de chambre venaient tout juste de finir de la préparer pour aller au lit. En le voyant entrer tel une furie, elles se courbent en avant puis sortent en souhaitant bonne nuit à Asteria. Aleksander se met assis sur le matelas de qualité de la petite, l’invitant la seconde d’après à s’installer auprès de lui.
-Que penses-tu de la famille Fell ?
-Les garçons sont gentils. Mais un peu bête quand même.
-Et Madame Fell ?
-Lace est très gentille. Elle m’aide à cueillir des fleurs des fois.
-Et son mari, que penses-tu de lui ? Il a l’air de confiance ?
-Il m’aide avec mes devoirs que l’apparat me donne. Mais ne le dit pas, c’est un secret !
Aleksander lui offre un sourire qu’elle lui rend. Elle prend soudainement sa main et le tire avec elle au lit. Il se laisse faire et s’allonge sur les draps alors qu’elle passe sous la couette, se rapprochant de lui. Il l’entoure d’un bras, profitant de sa proximité avec la petite fille.
-Tu aimerais vivre comme Madame Fell ?
-Je veux devenir comme elle. Belle, gentille et influente. Tu la trouves belle, toi ?
-Elle est jolie, oui. Mais tu deviendras plus jolie qu’elle.
-Avec des belles robes et des bijoux qui brillent ?
Elle relève ses yeux noirs pétillants de joie vers le visage du Darkling plus fermé. Il remarque alors cette étincelle de bonheur et d’espoir dans les yeux de sa protégée. Il lui sourit avant de soupirer en haussant les épaules.
-Rien n'est impossible pour nous.
-Parce qu’on est trop fort !
-Parce qu’on est trop fort, c’est ça.
-Et quand je serai la plus forte, tous ceux qui auront été méchants avec nous seront punis.
Elle baille longuement avant de s’enfoncer un peu plus dans les bras du Général. Ce dernier a les yeux baissés sur elle avant de soupirer et de se retirer lentement, faisant grogner la petite.
-Je vais te laisser dormir petit ange. Fait de beaux rêves.
Il lui embrasse le front mais avant qu’il puisse se relever elle retient sa kefta noir.
-Reste avec moi cette nuit. S’il te plaît.
Il la jauge du regard un instant avant d’acquiescer à sa demande. Il retire ses bottes et quelques uns de ses vêtements, gardant un simple haut noir ample et son pantalon de la même couleur. Il se met sous les draps, Asteria venant directement se coller à lui. Il enroule ses bras autour d’elle et pose son menton sur le sommet du crâne de la gamine.
Le lendemain matin à sept heure lorsque les dames de chambre entrent dans la chambre d’Asteria elles sont toutes aussi surprises les uns que les autres de voir le Darkling dormir à point fermé avec la petite dans ses bras, se serrant l’un contre l’autre comme s’ils avaient peur d’être arraché de leur étreinte. Celle qui dirige le petit groupe de jeune femme leur fait signe de rester silencieuse et de quitter la pièce.
Les amis... qui a vu le chapitre 139 de SNK ? 😭 J'aime tellement la fin j'en ai pleuré !! Même maintenant alors que j'écris j'en ai les larmes aux yeux...🥺😭 Mon maquillage est gâché les amis... 😭 C'est une si belle fin !! MERCI HAJIME ISAYAMA POUR VOTRE SUBLIME TRAVAIL !!!! 😭😭❤❤
(Spoil : Je suis si heureuse que mon gros bébé ne soit pas mort... Arigato Isayama-sama...🥺❤)

Rendez-vous demain pour crier Shinzo Sasageyo aux fenêtre les amis ⚔❤🥺
SNK ○ Berthold Hoover x Reader :

Synopsis :
Berthold et toi êtes ensemble depuis deux mois maintenant et tout le monde le sait dans la 104ème brigade d'entraînement. A vrai dire, vous ne vous cachez pas du regard des autres, aussi surprenant que cela puisse être. D'ailleurs, Shadis Keith, votre chef instructeur, se fait un malin plaisir à réduire votre temps en amoureux au néant le plus total. Cela fait que vous ne vous voyez que rarement si on ne compte pas les entraînements et donc peu de moment en amoureux sont partagés entre vous. Berthold fait part aux garçons que tu commences à lui manquer. De là se met en place un plan presque infaillible mis en place par Reiner lui même ! Le plan consiste à te faire passer une nuit avec Berthold dans le dortoir des garçons sans que Shadis ne s'en rende compte, sinon vous êtes tous dead. Un soir, Connie va t'intercepter dans un couloir proche de l'infirmerie dans laquelle tu avais été envoyé pour prendre des bandages et de la pommade de la part de Christa pour Ymir. Voilà comment tu te retrouves dans le dortoir des garçons !
○○○
Connie referme rapidement la porte derrière toi alors qu'il te tient toujours fermement la main dans la sienne. Il soupire alors de soulagement après avoir écouté quelques secondes contre le bois de la porte, à l'affut de n'importe quel bruit pouvant lui informer si quelqu'un les a vu. Tu le regardes sans vraiment comprendre mais tu ne dis rien, à vrai dire, Connie ne te fais absolument pas peur... Désolée Connie. Tu regardes finalement les autres garçons qui t'observent avec un grand sourire en voyant ta mine paumée.
-Mais qu'est-ce que... ? Commences-tu avant d'être coupé.
-Ne nous remercie surtout pas, p'tite tête. Te coupe Jean, ton meilleur ami et ton rival à la fois.
-La ferme tête de cheval. Claques-tu avec ta langue.
-Sale gamine. Râle-t-il.
-Tête de cul. Renchéris-tu.
-Fermez la vous deux, Keith va finir par venir à cause de vos chamaillerie ! Dit Eren avec un regard sévère, lui est aussi un bon ami mais aussi un grand rival, autant dire qu'entre toi, Jean et Eren la 104ème brigade ne pouvait s'ennuyer ! Sans compter Connie et Sasha...
-Qu'est-ce qu'il nous veut le suicidaire ?! Tonnez-vous avec Jean en chœur.
Marco vient poser une main sur l'épaule de Jean et la tienne, vous vous retournez d'un même mouvement vers lui alors qu'il vous offre un doux sourire. Tu te calmes instantanément en rougissant un peu, Marco est ton confident, l'un des seul a vraiment avoir le pouvoir de te calmer. Jean remarque tes rougissement et vient tirer tes joues à l'aide de ses doigts pour t'embêter, te faisant râler.
-T'es trop mignonne, p'tite naine. Rit-il.
-Jean ! Lâche mes joues... Tu me fais mal imbécile.. ! Te défends tu comme tu le peux sous les ricanements des autres qui vous regarde.
-Si tu souffres pour ça, tu vas pas faire long feu dit moi.. Heureusement que je suis là pour te sauver la mise. Se vante-t-il en te tapotant le dessus de la tête alors que tu lui jettes un regard noir.
-Dit celui qui c'est couché au sol après un coup de Keith. Dis-tu en le jugeant du regard de haut en bas, l'agaçant un peu.
-Tais toi, sale gosse. Finit-il par dire en détournant le regard.
Il la pousse sur le lit, tu lui lances un regard noir avant d'entendre des pas venant de l'extérieur du dortoir. Mes garçons semblent l'entendre quelques secondes plus tard. Jean, Marco et Connie te planque dans le coin de plus sombre du lit avant de se mettre debout devant le lit afin de te cacher. Tout le monde fait le salue militaire alors que tu te ratatines silencieusement dans le coin du lit, une main sur ta bouche pour t'empêcher d'éclater de rire. Tu devines alors que c'est Keith, l'entendant marcher entre les soldats masculins et le faire un débrief sur la journée de demain comme il l'avait fait une trois quart heure plus tôt dans le dortoir des filles. Une fois qu'il quitte définitivement la chambre tous se relâchent d'un seul coup, certains soupirant afin de faire disparaître la nervosité de leur corps. Tu n pus te retenir plus longtemps et explose de rire, attirant leur regard à tous. Jean essai de te coller une tape derrière la tête mais tu l'esquives et grimpe rapidement dans le lit de Reiner et Berthold se situant au dessus d'un autre lit. Tu t'allonges finalement de tout ton poids sur le brun et le blond avant de les regarder avec un grand sourire, qu'ils te rendent.
-Et bah.. Vous avez eu chaud dites moi ! Ris-tu.
-Tout ça pour que vous puissiez dormir ensemble... Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour notre couple fard... Dit Reiner avec un sourire en coin en roulant grossièrement les yeux au ciel.
Avec Reiner, le courant est tout de suite passé entre vous deux, il te surprotège un peu durant les entraînements mais tu sais quand le remettre à sa place, d'ailleurs Annie et Berthold te sont d'une grande aide lorsque tu n'arrives pas à résonner le grand blond, te servant de grand frère.
-Vous ne pouvez rien me refuser, vous m'adorez. Te vantes-tu comme à ton habitude.
-Ne pense pas être privilégière. Gronde Reiner, tentant de dégonfler ton égo, en vain.
-Ne le suis-je pas ? Demandes-tu avec des yeux doux en sa direction, lui faisant détourner le regard et fait sourire Berthold face à ton petit cinéma.
-Peut-être un peu. Avoue Marco en souriant dans votre direction, tu prends un sourire franchement fière d'être leur petite favorite. Tu allais parler mais Jean te coupe de nouveau.
-Berthold fait taire ta copine, elle braille trop. Se plaint-il sous ton regard dédaigneux.
-Va dans tes écuries, toi. Craches-tu toujours avec le même regard.
Jean te fait un doigt d'honneur alors que tu fais mine d'être choquée. Avant que tu puisses répondre, Berthold t'embrasse doucement les lèvres. Tu réponds au baisé et pose délicatement tes doigts sur la ligne de sa mâchoire. Tu demandes l'accès à sa bouche mais il coupe le baisé avec un fin sourire. Tu fronces les sourcils, frustrée qu'il ait coupé votre embrassade si tôt. Il montre d'un léger mouvement de tête les garçons qui faisaient soit des grimaces soit des regards envieux. Qu'est-ce qu'ils donneraient pour avoir le droit à l'amour d'une femme eux aussi...
Tu rougis furieusement avant de cacher ton visage dans son cou, le faisant légèrement rire, un son rare et que tu aimes tout particulièrement entendre.
-Bon.. Je vous laisse, évitez de prendre tout e lit. Dit Reiner en se redressant.
-Mmh... Fredonnes-tu en signe d'accord.
-Pas de problème. Acquiesce Berthold.
Le grand blond s'apprête à descendre du lit mais tu le retiens par la manche de son t-shirt après t'être rapidement redressé. Tu viens lui embrassé doucement la joue, le surprenant un peu et le faisant rougir? Il te regarde sans comprendre ton geste, attendant surement des explications.
-Merci d'avoir organisé ça. Lui dis-tu finalement avec un sourire pleins de gratitude.
-Comment tu... Demande-t-il toujours plus surprit.
-Toi et Berthold êtes si prévisible... Je n'ai qu'à vous observer pour pouvoir comprendre vos intentions. Expliques-tu.
-Tout nos intentions ? Questionne-t-il avec un air bien trop sérieux qui te prend au dépourvu le temps d'une seconde.
-Il ne faut pas abuser non plus, je ne suis pas devin Reiner ! J'ai beau être merveilleuse et pleine de qualité je ne possède pas la clairvoyance ! Ris-tu alors en fermant les yeux, un grand sourire amusé aux lèvres.
Il te regarde peu amusé mais tout de même rassuré. Il dévit ses yeux sur Berthold quelques secondes, ce dernier a un regard dur posé sur lui, le défendant de faire quoique ce soit à la jeune femme qu'il aime. Reiner finit par te sourire et t'ébouriffe affectueusement tes cheveux [C/C].
-On a de la chance d'avoir rencontré quelqu'un comme toi. Conclut-il avec un sourire bienveillant, bien que tu puisses déceler un lueur ressemblant un une pointe de regret dans ses yeux ambré.
-Ah.. Bien sûr que vous avez de la chance ! Je suis la meilleure des meilleures ! Taquines-tu.
Il te fait une pichenette en plein milieu du front, te faisant geindre de douleur. Il sourit et descend afin de te laisser tranquillement avec ton amoureux. Ce dernier se redresse et attrape tes hanches avant de vous faire basculer en arrière. Il inverse vos positions et commence à t'embrasser amoureusement, te surprenant un peu mais tu réponds tout de même. Passant tes petites mains sur sa nuque avant de mêler tes fins doigts dans ses cheveux brun. Il demande alors l'accès à ta bouche mais tu coupes à ton tour le baisé. Il te regarde perdu et frustré.
-A charge de revanche, mon cher ! Ris-tu de sa mine déconfite.
-[T/P]... Soupire-t-il avec un air suppliant, ne voulant absolument pas jouer ce soir.
-Dit moi, tu as l'air très impatient ce soir, toi... Souris-tu, heureusement de lui avoir manqué autant qu'il t'est manqué à toi.
-Ne dit pas n'importe quoi... Répond-il en rougissant et en détournant le regard.
Tu remarques alors que quelque chose à l'air de le tracasser, mais tu ne trouves pas ce que cela pourrait être.
-He.. Est-ce que ça va ? Demandes-tu en gardant quand même le sourire.
-Est-ce que tu as réfléchi à quelles brigades tu veux faire partie ? Demande-t-il alors de but en blanc.
Tu soupires en fermant les yeux avant de les rouvrir et de voir son visage inquiet sur lequel tu poses tes mains. Tu caresses ses pommettes de tes pouces.
-Je ne serai sûrement pas dans les dix premiers donc oublie l'idée que je vienne avec toi aux brigades spéciales. Le bataillon d'exploration est tentant et dangereux, je ne suis pas sûre d'y faire long feu. Mais d'un autre côté dans la garnison, je risque fortement de me retrouver face au colossal ou au cuirassé, et bien qu'ils soient fascinant de loin, je préfère rester de loin. Ils ne feraient qu'une boucher de moi.... Soupires-tu, ne décrochant pad de son regard. Conclusion : Je ne sais pas, peu importe où je vais j'y mourrai sûrement dans d'atroce condition.
Berthold garde le silence quelques secondes avant de te regarder sérieusement.
-Choisi la garnison. Exige-t-il alors, te surprenant.
Tu ris un peu sous son regard plus que sérieux et inquiet.
-Hey... Qu'est-ce que tu me fais là ? Demandes-tu avec un sourire rassurant.
-Rien... Je.. Bafouille-t-il, ne sachant comment t'expliquer la situation réelle.
-Déstresse chéri, je suis là et je resterai là pour toujours. Le rassure tu alors que tu le voyais dans la détresse.
Il se calme alors avant de plonger ses yeux bleu-vert dans les tiens.
-Je t'aime [T/P] [T/N]. Avoue-t-il alors te faisant sourire.
-Je t'aime aussi Berthold Hoover, de tout mon cœur. L'embrasses-tu.
Vous vous embrassez de nouveau, plus intensément que vous n'en aviez l'habitude, vous transmettant tous les sentiments que vous portez à l'égard de l'autre.
Reiner vous observe avec une certaine tristesse, sachant que quand le moment de présentera ces deux là n'auront plus aucune chance d'être réunni... Cette idée ne le rend pas plus heureux que Berthold ou Annie. A vrai dire, il aimait beaucoup le [C/C], la considérant comme un véritable membre de sa famille, comme la sœur qu'il n'a jamais pu avoir. Il n'a ni envie de la trahir, ni envie de lui arracher Berthold mais il sait qu'elle souffrira un jour ou l'autre à cause d'eux.
-Je suis content pour [T/P] et Berthold. Déclare alors Eren en jetant un coup d'œil en leur direction.
-Oui, ils se sont bien trouvé ces deux là. Ajoute Armin avec un sourire.
-Mouais... Ronchonne Jean, se prenant un sourire moqueur de la part de Connie.
-Oh allez, Jean ! Tire pas cette tête tu trouveras la femme de ta vie toi aussi ! Le taquine le rasé.
-Si tu crois que je suis jaloux de Berthold, tu te trompes. Je me demande juste comment une p'tite chieuse comme elle a pu trouver quelqu'un... Avec son caractère de merde en plus... Continue-t-il à râler sous les sourires moqueurs de ses amis.
-Elle est juste plus méritante que nous. Dit alors Eren.
-Oui, elle n'est pas très forte mais elle fait toujours en sorte de venir en aide à ceux qui en ont le besoin. Elle maintient un lien fort entre chacun de nous, empêchant les tensions et favorisant notre esprit d'équipe ainsi que notre survie. Sans elle, je ne sais pas si on serait aussi soudé. Explique le petit blond aux yeux bleu, recevant des acquiescements de la part des autres.
-Nous le serions sûrement mais pas autant. La vérité est qu'on a tous un but commun : la protéger et lui assurer sa survie, c'est ce qui fait que l'on soit si soudé. Déclare Reiner.
-Tu as raison. Malgré son fort caractère, elle se montre aussi douce et fragile face à une force brute... Confirme Marco.
-Il faut la faire rentrer dans les brigades spéciales. Affirme Jean avec un air sérieux.
-Mais elle n'a pas le niveau. Et puis je doute qu'elle irait là bas même en ayant le choix. Coupe Armin avec un air soucieux.
-Pourquoi pas la Garnison ? Propose le jeune homme aux tâches de rousseur.
-C'est ce que Berthold et moi souhaitons qu'elle choisisse. Mais personne n'aura un œil sur elle. Je n'aime pas ça. Avoue Reiner.
-Alors je l'a forcerai à entrer dans les brigades spéciales avec Marco et moi. On pourra surveiller et prendre soin de cette chieuse. S'exclame Jean avant de reprendre. Et puis, Berthold veut aussi intégrer les brigades spéciales n'est-ce pas ?
-Oui, c'est ce qu'il dit. Acquiesce Marco. Dans ce cas, il faut l'entraîner pour qu'elle puisse atteindre les dix premiers. Finit-il avec un sourire.
-Ouais, on a du boulot.. Soupire Reiner.
-Men parle pas, j'en ai déjà mal au crâne. Elle va être insupportable ! Se plaint déjà Jean alors qu'Eren acquiesce à ses dires.
Le petit groupe de garçon continu à parler tranquillement à l'autre bout du dortoir sans dérangé le couple qui se câline tendrement.
Tu caresses doucement le cuire chevelu du géant alors que celui-ci à la tête posé contre ta poitrine, ses grands bras enroulés autour de ton ventre. Il lutte contre le sommeil qui prend peu à peu possession de lui, les caresses ne l'aidant absolument pas dans sa bataille. Avec ses dernières forces, il se redresse pour t'embrasser amoureusement, mêlant sa langue à la tienne. Vous finissez par vous séparer à bout de souffle. Tu lui embrasses finalement tendrement le front alors qu'il ferme les yeux, profitant de l'instant. Lorsque tu détaches tes lèvres de lui, il plonge son visage dans ton cou, embrassant celui-ci de baisés plus ou moins appuyés. Il finit par trouver une zone plus sensible, te faisant murmurer son prénom. Un peu honteuse, tu pinces ta lèvre inférieur afin d'éviter de nouveau son incontrôlé. Le brun se met alors à sucer cette même parcelle de peau, faisant apparaître une marque allant du rouge au violet. Tu tires légèrement sur ses mèches de cheveux, le faisant grogner contre toi. Tu ne pus retenir quelques soupires d'aise franchir tes lèvres. Lorsqu'il s'éloigne pour observer son œuvre, tu reprends un semblant de souffle normal. Il te sourit avant de t'embrasser le front et de se reposer contre ta poitrine, soupirant de bonheur et ne pensant à rien d'autre qu'au moment présent, bercer par les battement de ton cœur. Tu lui embrasse une dernière fois le sommet de son crâne avant de reprendre tes cajoleries.
-Bonne nuit, fait de jolie rêve... Lui murmures-tu alors que tu le vois s'endormir.
○○○
Bonus :
Le lendemain matin au mess lors du petit déjeuner, tu rejoins la table des filles avec un sourire rayonnant. Christa et Sasha t'offrent un grand sourire alors qu'Ymir te fait un clin d'œil, Mikasa, elle, se contente de faire un sourire plus discret. Tu t'installes aux côtés d'Annie qui te regarde avec insistance.
-Hum.. Annie , Tout va bien ? Demandes-tu un peu mal à l'aise.
-Plus jamais je ne me déguise en toi pour te couvrir. Dit-elle froidement.
-Attend... Toi aussi tu étais dans le coup ?! C'est toi qui a prit ma place ?! T'exclames-tu avec une surprise non dissimulée.
-J'ai perdu à la courte paille. Explique brièvement.
Tu acquiesce avec un peu de surprise. C'est vrai que tu es proche de la blonde, d'ailleurs tu es bien la seule... Mais tu ne t'attendais pas à ce qu'elle fasse cela pour toi. Tu finis par la remercier avec un grand sourire. Alors que tu te mets à manger tout en discutant joyeusement avec Christa, Sasha et Ymir, tu ne vois pas Annie, Reiner et Berthold échanger un sourire avant de t'observer avec bienveillance.
Tu plaisais énormément aux trois guerriers, bien plus qu'ils ne l'auraient voulu.
Fin.
I’m not unbreakable, I’m not untouchable. But I’m unstoppable.
My Hunger Games’s Reader <3