French writer, écrit de la SFFF et des fanfictions, poste sur l'écriture et reblogue Pratchett
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C’est le dernier jour du défi « 30 jours pour écrire », et je suis vraiment heureuse d’avoir pris ce train en route ! C’était très amusant à faire (parfois frustrant, mais surtout amusant), et comme j’étais dans une période difficile niveau inspiration, ça m’a vraiment fait beaucoup de bien de replonger dans l’écriture avec des petits textes sans prise de tête. En plus, j’ai découvert plein de comptes francophones d’écriture, et vous lire tous a été un super moment !
J’ai aussi des nouveaux abonnés, à qui je veux dire officiellement : bienvenue ! Mais ne vous attendez pas à ce que je poste des fictions si souvent, en général c’est plutôt un texte trois ou quatre fois dans l’année… Par contre, je reblogue un peu tout ce qui va frapper mon imagination, donc c’est peut-être un peu (beaucoup) le bazar par ici. Si vous voulez lire mes histoires, le plus simple et le plus complet est mon compte Wattpad.
Et tant que je vous tiens, je vais en profiter pour vous présenter mes livres ! Après tout je crois bien que je n’ai jamais fait de récapitulatif, c’est le moment ou jamais.
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Le premier, mon chouchou, celui dans lequel j’ai voulu mettre tout ce que j’aimais et qui du coup est beaucoup trop gros : Les Techs – Tome 1 : les secrets du Laboratoire. C’est sur son tome 2 que je m’arrache les cheveux en ce moment, mais j’en suis à la moitié, donc ça avance, ça avance…
(regardez comme il est beau)
(je suis totalement objective)
Résumé : Dans un futur proche, une matière permettant à tous les objets de se connecter et de se régénérer à l’infini est découverte. Dans le plus grand secret sont créés sept enfants, les Techs, capables de se faire obéir de cette matière d’une simple pensée. L’arme ultime ! C’est du moins ce que pensent certains qui viennent détruire le laboratoire où ils sont nés et enlever leurs créateurs, les contraignant à la fuite. Brutalement lâchés dans un monde complexe dont ils ne maîtrisent pas les règles mais où ils doivent jouer un rôle majeur, les Techs peuvent compter sur leurs grands pouvoirs mais aussi de puissants ennemis, et risquent de faire plus de mal que de bien s’ils prennent les mauvaises décisions. Des choix qui n’ont rien de simple lorsque tous les camps en présence se déchirent pour leur mettre la main dessus et que chaque rencontre pourrait être un renfort vital ou bien, au contraire, une menace. Ou pire, celui qui tire les ficelles d’un étrange complot... Les plus : de l’action, de l’aventure, des relations familiales puissantes, de la télépathie qui permet de toucher du doigt des concepts abstraits, beaucoup de psychologie, sauver le monde ne tient parfois qu’à un fil, des enfants qui grandissent, de la géopolitique, un/des complot(s)
Les moins : long, sept personnages principaux, beaucoup de sigles, les héros portent un nom de numéro (il y a une annexe à la fin pour aider les lecteurs à s’y retrouver…)
Disponible sur : Amazon, Kobo, Bookeen, Bookelis, en lecture gratuite sur Wattpad.
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Le deuxième, plus court, plus simple, toujours dans la science-fiction et récit d’initiation : Je suis née après la fin du monde. Ecrit pendant un Nanowrimo sur une idée trop longue pour une nouvelle mais trop courte pour un roman, au final ce format a été parfait pour développer tout ce qui me paraissait intéressant dans l’univers.
(on voit que l’ambiance est plus « pour ado » que l’autre, mais ça reste sympathique même pour adulte)
Résumé : La fin du monde ! C'est ce qu'a semblé annoncer l'apocalypse zombie qui s'est abattue il y a vingt ans. Mais certains ont survécu et se sont adaptés. Ils ont construit des villages fortifiés, cultivé de quoi se nourrir, fait des enfants... Pour ces enfants nés après la fin du monde, tout ceci constitue leur environnement naturel. Jo, seize ans, brûle de quitter la sécurité et la routine étouffante de son petit village pour parcourir le monde. Et pour cela, elle veut devenir une messagère, la liaison indispensable entre les survivants. Une ambition qui lui demandera du courage et de la volonté, tandis qu'au cours de son avancée elle va découvrir bien des facettes de la société. Entre les caravanes et les vagabonds, les isolés et les politiciens, les pillards et les chercheurs, chacun joue son rôle dans le nouveau monde qui a succédé au chaos. Et certains sont prêts à tout pour s'y tailler la part du lion.
Les plus : roman initiatique, aventure, découverte, post-apocalypse sans être survival, différences générationnelles, émancipation, des bons chiens, court
Les moins : ironiquement il y a très peu de zombis, beaucoup de personnages qu’on ne fait que croiser, des chiens dangereux, plus de politique que d’action
Disponible sur : exclusivité Amazon (oui j’ai signé un pacte avec Satan. Parce que Satan est efficace. Désolée.)
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Enfin, mon troisième livre (à ce jour) : L’ombrelle de Madame Arriem et autres nouvelles de Science-Fiction. Oui, autant pour les nouvelles je mets souvent des titres courts en un ou deux mots, autant pour les romans c’est de pire en pire. Même si celui-ci n’est pas un roman mais bien, comme son nom l’indique, un recueil de nouvelles.
(je mets les deux images pour la couverture parce que je trouve que mon graphiste a fait un boulot génial. On sent quand même les progrès au fur et à mesure des années… Et vu le défi que c’est de résumer l’ambiance de plusieurs nouvelles très différentes, chapeau bas !)
Résumé : Des IA créatrices d’œuvres d’art, des humains qui en sont incapables, une peste cristalline, une course galactique, le cambriolage d’un ordinateur géant et une étrange femme vêtue de dentelle qui rôde dans une zone dévastée… Quelques scènes parmi tant d’autres dans ces histoires qui explorent, testent et suivent les idées les plus folles. Comment chacun peut-il réagir face à l’impensable ? De son mieux, toujours, quoi que ça puisse donner…
Les plus : des situations et des personnages très différents, de l’humour, du drama, de l’horreur, du théâtre…
Les moins : pas le temps de s’attacher, et en général ça vaut mieux
Disponible sur : Amazon, Bookeen, Bookelis, en lecture gratuite sur Wattpad ici, ici et ici.
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Voilà, c’est la fin de cette énorme publicité, merci à ceux qui ont eu le courage de la lire jusqu’au bout, désolée pour la taille des images que je n’ai pas su régler, des bisous !
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pictishdolphinbookworm22 liked this · 4 years ago
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vincentreproches liked this · 4 years ago
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trekkedin liked this · 4 years ago
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sous-le-saule reblogged this · 4 years ago
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plaidetchocolatchaud liked this · 4 years ago
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eiffel21 liked this · 4 years ago
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alexar60 liked this · 4 years ago
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Hiiiii ! Je suis trop fière !
Mon recueil de haïkus vient de sortir de l’imprimerie. :-)
Il est tout petit, et teellllement mignon !
C’est mon premier recueil de haïkus auto-édité !
Alors voilà, Tumblrien.ne, je vends mon recueil de haïkus “Gâteaux en miettes”.
C’est un format A7.
Il fait 103 pages.
Il y a 8 pages illustrées.
Il est rédigé en écriture inclusive.
Je paye 4,50 l’impression. Je le vends 5 euros (ou plus si vous voulez financer mon travail d’écriture, de peinture, de mise en page, et d’édition).
- Mathilde Fauve
Sur les plages du Rhin
Ils sont apparus soudainement. Personne ne connut leur origine. On ne sut pas non plus qui fut leur créateur. Les bateaux en papier débarquèrent sur les plages du Rhin par centaines de milliers que ce soit en Autriche en Suisse en Allemagne en France et même dans le Benelux. Chaque bateau était baptisé d’un nom, apportant en même temps des messages de toutes sortes. Il y avait des mots, des chiffres, des notes de musique ou des dessins.
Des spécialistes reconstituèrent leurs trajets sans trouver leur point de départ. Certains bateaux étaient liés entre eux par leurs mots. Sur une des plages, il y avait un hommage à la Bavière romantique de Louis, aux châteaux du Rhin qui dominaient le paysage grâce à leurs tours de guet. D’autres faisaient allusion à la traversé d’Arioviste et de ses guerriers après sa déroute contre Jules César. Il y avait quelques centaines de petits bateaux sur le bord d’une plage de sable au nord de Bâle qui, reconstitués racontaient l’histoire de la belle Ildiko, une princesse germaine qui aimait se baigner dans le fleuve. Un jeune soldat romain tomba amoureux d’elle et traversa le Rhin pour la délivrer des terribles huns d’Attila. Il y avait aussi des bateaux de papier qui chantaient les traversés d’hommes et de femmes fuyant les guerres, les régimes autoritaires et leurs persécutions.
Plus au sud, les bateaux de papier déposèrent un parfum de romantisme sur les plages autrichiennes. Il imprégnait l’air de nouvelles de Stephan Zweig, d’amours au printemps. On pouvait les suivre à la trace et voir le fantôme de Sissi marcher protégée du soleil par une ombrelle. On pouvait entendre une mélodie de violon au milieu du fleuve annonçant un nouveau débarquement de bateaux en papier. En dépliant quelques feuilles, certaines personnes avouèrent avoir entendu le rire de Romy Schneider et du côté suisse, celui de la dernière sorcière condamnée à mort.
Et sur les plages du lac de Constance, des petits bateaux déposèrent des pépites d’or, des fragments d’argent, des restes des trésors disparus engloutis au fond de cette étendue d’eau. Les chercheurs de trésors, annoncèrent qu’il s’agissait de l’or perdu des nazis. D’autres qu’il s’agissait plutôt du trésor des barbares germains après avoir envahi l’empire romain. Mais les plus raisonnables racontèrent que cela provenait en fait de quelques pièces perdus par l’armée napoléonienne de retour de sa triste campagne de Russie. Ils avaient jeté cet or maudit pour supplier les dieux d’accueillir dans leur paradis leurs amis morts durant l’hiver terrible de 1812.
Sur d’autres plages du Rhin, d’autres fragiles navires apportèrent des mots pleins de compassion, des mots égarés pour des voyageurs égarés. Ils apportèrent un peu d’assurance, de l’espérance, la joie, mais pas la richesse car elle n’apporte jamais le bonheur. De nombreux bateaux se perdirent dans les méandres du fleuve, engloutis par les courants, avalés par les brochets ou quelques oiseaux de proie. Et il y a ce bateau, plus intelligent que les autres qui fit la navette entre deux rives aidant ainsi quelques malheureuses grenouilles à traverser pour trouver de l’autre côté une princesse qui acceptera de les embrasser.
On trouva aussi des bateaux de couleurs, des bleus, des rouges, des verts, des jaunes. Ils débarquèrent les milliers d’œuvres peintes par William Turner, Robert Schouler, Maria Garcia ou d’autres centaines d’anonymes qui ne purent vivre à Montmartre.
Il y avait tout ça dans ces petits bateaux en papier qui débarquèrent sur les plages du Rhin et encore bien d’autres choses.
Alex@r60 – août 2020
C'est peut-être une demande dans le vide mais l'une de mes grandes soeurs a été diagnostiquée borderline depuis un moment, le problème c'est que dans sa p'tite ville il n'y a aucun médecin qui veut réellement la prendre en charge. Le dernier qu'elle a vu lui a littéralement dit "d'arrêter de se faire du soucis" et "d'essayer de s'en sortir sans médicaments". Je lui ai dit que si elle cherchait sur Paris elle aurait peut-être + de chance de trouver quelqu'un qui pourra réellement l'aider. Est-ce que vous auriez des conseils sur comment chercher, ou simplement des noms de psy qui seraient susceptibles de l'aider ?
Au bord du vide (L’Offrande aux sirènes)
Le vent glacé, chargé de sel, souffle en rafales tumultueuses qui lui font presque perdre l’équilibre tandis qu’il s’approche du bord. Sans doute vaudrait-il mieux fixer l’horizon avec stoïcisme, mais les rochers noirs et pointus, sur lesquels se jettent les vagues furieuses, loin, loin en contrebas, attirent inexorablement son regard. Il a conscience de son sang quittant son visage et fait un effort surhumain pour contenir le flageolement de ses jambes. Tout son clan le regarde et compte sur lui. Il entend, comme dans un rêve, les cris de sa mère. Il n’ose tourner les yeux vers elle, en dernier adieu, de peur de se mettre à sangloter lui aussi. On ne parle pas avec beaucoup de respect des Marqués qui ont passé leurs derniers instants à pleurer et à supplier. Il ne veut pas être un de ceux-là.
Pendant des années, il n’y a pas eu d’Offrande. Mais le temps est venu, car trois garçons sont nés avec la Marque, comme lui, dans les mois qui ont précédé sa naissance, et un autre quelques jours après. Les anciens disent qu’il en naît quelques-uns à chaque génération, toujours des enfants mâles. Et à chaque génération, les sirènes réclament leur dû et en emportent un. Selon la rumeur que l’on choisit de croire, l’élu deviendra leur roi, sera dévoré, ou mourra d’épuisement après avoir servi de reproducteur. Bien qu’il ait essayé de toutes ses forces de ne pas imaginer les détails d’un accouplement avec ces créatures mi-femmes mi-oiseaux aux serres cruelles, cette troisième possibilité lui a valu bien des réveils en sueur et au bord de la nausée.
Il a songé à s’enfuir, bien sûr. Mais cela aurait amené le déshonneur sur sa famille, faisant d’eux des parias et ôtant à ses frères et sœurs tout espoir de se marier - une sentence tacite de bannissement. Plus grave encore, cela causerait la perte de son clan. Les sirènes les protègent des Etrangers et, lorsqu’elles amènent les bateaux ennemis à se briser sur les rochers, grâce à leur chant terrible et magnifique, elles autorisent les membres du clan à s’emparer des cargaisons dans les épaves. C’est de cela qu’ils vivent. Les anciens racontent même qu’une année où les tempêtes avaient duré bien plus longtemps qu’à l’habitude, les empêchant de sortir en mer pour pêcher, les sirènes leur avaient amené une créature marine aux formes étranges, comme nul n’en avait jamais vu, dont la chair avait permis au clan de survivre jusqu’au retour du beau temps.
En échange, les sirènes exigent, une fois par génération, une Offrande. Le jour de son quinzième anniversaire, le Marqué doit s’avancer au bord de la falaise, au flanc de laquelle les sirènes ont leurs nids, et sauter. Si les créatures le trouvent à leur goût, l’une d’elles l’attrape au vol dans ses serres, et l’emporte dans le réseau de galeries qui s’enfonce dans la paroi calcaire. On ne le reverra jamais, mais son nom et sa famille seront révérés car il aura permis au clan de perdurer. Si le Marqué n’a pas l’heur de plaire aux sirènes, elles le regardent avec indifférence se fracasser sur les rochers – comme se sont fracassés ses trois prédécesseurs au cours des derniers mois. La gloire ou la mort. Il n’y a pas d’entre-deux.
Le clan l’acclame. Les sirènes ont quitté leurs nids et tournoient un peu en-dessous de lui, planant dans l’air marin en le fixant avec intérêt. Il faut y aller, maintenant. Il prend une grande respiration, vaine tentative de faire refluer la terreur qui l’emplit tout entier, et fait un pas en avant.