Fanction - Tumblr Posts

8 years ago

Un jardin pour deux

Résumé: UA! Omégaverse/Mpreg. Le prince Arslan découvre que sa plus grande crainte est fondée: le voilà oméga! Il se retrouve confronter à un nouveau monde auquel il ne connait rien et qui l'effrayait... Mais peut-être que cette nouvelle perspective pourrait l'aider à trouver une solution à la guerre qui se profile...

Chapitre 1 Découverte et chamboulement

Le jeune prince parse se promenait dans les jardins, en repensant à ce qu'il s'était produit la semaine précédente. Cela avait fait beaucoup de bruit d'ailleurs. L'héritier du puissant royaume de Parse qui se fait enlever par un prisonnier lusitanien ! Les nobles s'étaient vite enflammer, en voyant cela le prince avait craint que son père lui passe un sacré savon. Mais rien ne se produisit, ni son père, ni sa mère ne semblèrent s'inquiéter de ce qui c'était passé. Arslan ne savait pas s'il était soulagé ou déçu de leur réaction. Soulagé que son père ne se soit pas énervé contre lui mais il avait espéré obtenir ne serait-ce qu'un peu de leur attention, pour une fois… Mais rien, même pas un regard de sa mère, ni une parole de son père.

Il soupira, de toute manière il était habitué maintenant, mais malgré tout il espérait toujours que cette relation froide qu'il entretenait avec ses parents évoluerait. Il continua à errer dans le jardin, écoutant le bruit de l'eau et de ses pas qui résonnaient sur les dalles de pierres blanches. Il respira à plein poumons le parfum des roses, elles avaient une douce senteur sucrée qui arrivaient toujours à l'apaiser. Depuis quelque temps, il y passait tout son temps libre.

Ses entraînements avec Vahriz l'épuisaient de plus en plus, même s'il essayait de le motiver et de lui rappeler que le maniement des armes était indispensable à tout bon souverain, il n'y arrivait plus. Ce coup de fatigue commençait à l'inquiéter sérieusement, car bientôt il saurait de quel genre il est : alpha, béta ou oméga. Seulement il savait très bien qu'il ne pouvait pas être un alpha, et un béta ne ressentirait aucun changement particulier. Alors oui, ce coup de fatigue l'angoissait beaucoup. Il avait déjà fait part de ses inquiétudes à Vahriz, mais celui-ci avait balayé d'un revers de main cette hypothèse, et avait tenté de le rassuré. Sa mère était béta et son père un alpha, il y avait très peu de chance pour qu'il soit oméga. L'oméga le proche dans sa lignée était l'époux de son arrière-arrière-grand-père. Et puis cela faisait des années qu'aucun oméga n'était né dans la lignée royale. Loin de le rassurer, cela l'avait effrayé encore plus : si jamais il était oméga se serait le premier depuis des générations, son père le détesterait pour ça. Il serait celui qui rabaisserait la famille royale, surtout qu'il n'avait ni frère, ni sœur pour hériter du trône à sa place.

Il avait même du mal à dormir la nuit, et manger beaucoup moins. Ce qui n'arrangeait rien à son état. Cela avait même finit par inquiéter Daryûn. Il sourit en repensant à ce moment où Daryûn s'était mis à le questionner tout en ayant un air paniqué. Cela l'avait presque amusé de voir Daryûn s'agiter dans tous les sens. Lui qui était un alpha, un guerrier, le contraste était saisissant. Sans même s'en rendre compte il avait pris la direction des écuries, arrivé devant il vit qu'elles étaient vides ce qui était plutôt étonnant. Les chevaux ne firent pas attention à lui, sauf un étalon noir qui se mit à taper du pied pour attirer son attention :

« Eh bien Shabrang ça fait longtemps, le cheval frotta son naseau amicalement sur la tête du prince. - Votre Altesse est vraiment doué avec les animaux, Shabrang ne laisse personne s'approcher d'habitude, dit Daryûn en posant sa main sur l'encolure de son cheval qui le repoussa aussitôt. On dirait que tu fais la tête, je ne suis pas en retard pourtant. -Pff, Shabrang hennit et retourna quémander l'attention du prince. -Finalement je crois qu'il vous préfère à moi, ria Daryûn. -Mais non voyons, c'est que je ne l'ai pas vu depuis longtemps c'est tout, reprit joyeusement le prince. Daryûn prit un air plus grave. - Votre Altesse s'en vouloir être indiscret, vous sentez-vous mieux depuis l'autre fois? -Hum … C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais je préfèrerais ne pas en parler, dit-il en essayant de sourire. -D'accord votre Altesse … Mais si jamais… Enfin juste au cas où, vous pouvez m'en parlez ou bien à mon oncle Vahriz, vous savez ? Reprit Daryûn. -Merci Daryûn, c'est très gentil de ta part, sourit le prince, je suis désolé de vous inquiéter. »

Daryûn préféra ne rien ajouter, il voyait bien que le prince ne semblait pas à l'aise. Il en avait déjà fait part à son oncle, et celui-ci lui avait parlé des doutes du prince. Comme son oncle il pensait qu'il y avait peu de chance que le prince soit oméga, mais c'est vrai que le prince avait très peu de chance d'être un alpha contrairement à ses prédécesseurs. D'un autre côté il comprenait la raison des doutes du prince : son père. Le roi ne prêtait guère attention au prince hormis pour le réprimander, et la reine ne faisait guère mieux. Ce comportement finissait par mettre beaucoup de pression sur les épaules du jeune prince. Arslan n'avait pas vraiment le caractère, ni la carrure d'un souverain, ou plutôt il n'avait pas celle de son père. Il était encore jeune et avait encore besoin d'apprendre. D'ici quelques années il ferait un bon roi, ça Daryûn en était convaincu, même si son oncle semblait émettre plus de réserve. Et puis un roi ne peut pas être parfait sur tout, c'est pour ça qu'il est entouré !

Arslan regardait Daryûn qui semblait perdu dans ses pensées. Il espérait ne pas l'avoir vexé, mais Daryûn avait tendance à beaucoup s'inquiéter quand il s'agissait de lui. Il préféra donc couper court à la conversation. Il se doutait bien que Daryûn lui aurait certainement donné la même réponse que Vahriz. Il sourit légèrement, mais il commença à avoir chaud tout à coup. Sa vue se brouilla. Il pensa qu'il n'avait pas assez mangé ce matin et avec la fatigue, forcément ça n'arrangeait rien. Il tituba, le sol commençait à danser sous yeux.

« Votre Altesse vous allez bien ? Vous êtes très pâle ! -J'ai la tête qui tourne mais ça devrait passer, dit-il se voulant rassurant. -Attendez… Ce n'est pas digne de votre rang mais… Asseyez-vous là pour le moment. Le temps de vous remettre. »

Il entendit Daryûn lui parler mais il ne saisit pas ce qu'il lui dit. Il se sentit devenir de plus en plus brûlant. Et d'un coup plus rien. Tout devint noir.

« Daryûn, j'ai chaud… »

À peine eut il finit de dire ça qu'il s'évanouit, Daryûn eut tout juste le temps de le rattraper.

Le jeune prince entendit des voix étouffées, il réussit à en saisir quelques brides : on parlait de lui c'était certain. Il commença peu à peu à reprendre conscience, et à retrouver des sensations dans son corps. Il pouvait sentir le poids des couvertures qui le couvraient ainsi une serviette froide et humide sur son front. Une odeur bizarre et totalement étrangère flottait dans l'air, une odeur bestiale et assez effrayante. Cela lui donna la nausée. Il poussa un petit grognement de mécontentement et tenta d'ouvrir les yeux. Il s'attendait à ce que la lueur claire du jour le gène, mais ce fut la douce lumière des chandelles qui l'accueillirent. Il put distinguer trois personnes : Vahriz, le médecin de famille royale, et un homme qui lui était inconnu.

« Vous voilà enfin réveillé, votre Altesse ! Nous commencions à nous demander combien de temps vous dormiriez encore, plaisanta Vahriz, mais ce ton inquiéta tout de suite le prince. -Vous sentez-vous mieux Altesse ? Demanda le médecin. -Avez-vous utilisé un nouvel encens ? Il y a un parfum étrange, demanda le prince. Il sentit l'atmosphère se glacer aussitôt. -Non, majesté… Je… Balbutia le médecin effrayé. -Maître Vahriz, que ce passe-t-il ? Paniqua le prince, quelque chose n'allait décidément pas. -Votre Altesse… C'est assez difficile à dire… Mais il semblerait que vos doutes étaient fondés, je le crains. Nous avons pris le soin de faire venir Messire Arihas, ici présent au cas où, dit-il en désignant l'homme qui se trouvait derrière lui. Maintenant je dois me retirer, si vous voulez bien m'excuser. -Attendez Vahriz ! Mon père sait-il- sa voix se brisa soudainement, en voyant le regard de Vahriz. -Nous avons fait part de nos soupçons à sa Majesté le roi, Messire Vahriz doit aller lui confirmer, reprit le médecin. Je vais vous laissez avec Messire Arihas, il va répondre à vos questions, dit-il en s'inclinant, puis ils quittèrent tous les deux la pièce. -Votre Altesse, nous n'avons jamais eu l'occasion d'être présenté, dit-il en s'inclinant. Je m'appelle Arihas, j'étais l'époux d'un ancien marzbâhn qui malheureusement est décédé lors de la dernière campagne militaire de sa Majesté le roi. On m'a mandé pour que je devienne votre précepteur, au cas où vous vous révéliez être oméga, car j'en suis moi-même un. J'imagine que vous devez être un peu confus. -On peut dire ça en effet… Est-ce que vous pourriez me laisser juste quelques instants, le temps que je mis fasse, murmura le prince. -Vous savez votre Altesse, je ne vous en tiendrais pas rigueur si vous souhaitez pleurer, vous n'avez pas à vous contraindre ainsi devant moi. »

C'était la première fois qu'on lui disait une chose pareil, depuis qu'il vivait à la cour on lui avait plutôt appris l'inverse : ne pas montrer ses émotions. Ne pas se montrer faible. Il était de haut rang, et il devait se comporter comme tel. De plus il échangeait rarement avec les gens, car il y avait peu de personne autour de lui et qu'elles finissaient toujours par s'éloigner à cause de l'ombre du roi qui était bien trop opaque pour être ignorer. Même Daryûn dont il était proche, n'osait rester trop près de lui. Toutes ses années à sourire, à refouler, à garder le silence. C'était la goutte d'eau qui fait déborder le vase. S'en était trop. Trop.

Le prince s'effondra aussitôt, il essaya malgré tout de retenir ses sanglots, mais finit par céder totalement. Le stress et la tension qu'il avait accumulés ces derniers jours semblèrent lui tomber dessus d'un coup. Il n'arrivait plus à se contrôler. Il pensa à son père qui devait le haïr maintenant, et qui allait certainement lui en faire baver pour avoir rabaissé ainsi la lignée royale. Sur des dizaines de générations, il était le seul à être né oméga.

Il sentit les bras Arihas s'enrouler autour de lui, c'était la première fois depuis des années que quelqu'un le prenait dans ses bras. Les contacts physiques qu'il avait pu avoir ses dernières années, c'était limité à des accidents ou une personne qui l'effleurait par inadvertance. Personne n'osait l'approcher. Personne n'osait le toucher. Et lui n'osait pas autant par timidité que par peur des représailles. La sensation était vraiment agréable et lui avait terriblement manqué. C'était assez étrange d'ailleurs qu'il se laisse autant aller devant une personne qu'il ne connaissait pas. Sans trop savoir pourquoi il se sentait en sécurité avec Arihas. Il finit par se calmer et reprendre contenance. Il essuya ses larmes avant de regarder Arihas, c'était un bel homme brun aux yeux sombres mais qui possédait un regard doux et chaleureux.

« Vous vous sentez mieux ? Demanda-t-il. -Ça va un peu mieux, merci. -Vous savez, je peux comprendre ce que vous ressentez, je suis moi-même l'aîné de ma fratrie et à l'époque où j'ai su que j'étais oméga je n'avais aucun frère et sœur … Mes parents ont eu du mal à s'y faire mais ils ont fini par l'accepter, le rassura-t-il. -Je vois mal mon père l'acceptait un jour… »

Un oméga ne peut gouverner seul, pensa-t-il. Déjà que son Père voyait d'un mauvaise œil que son héritier monte sur trône en étant béta alors maintenant… Son Père devait donc avoir un nouvel héritier ou bien lui trouvait un époux…

Arslan frissonna en y pensant, maintenant toute sa vie était chamboulé, tout ce à quoi il s'était préparé, tout ce qu'il attendait venait d'être réduit en cendres. Il avait toujours pensé qu'il épouserait une belle princesse d'un pays voisin ou bien une jeune fille de la haute-noblesse Parse. Voilà qu'il allait devoir épouser un homme ... Les chances qu'il épouse un prince étranger était nul, trop de risques que Parse de retrouve sous l'emprise d'un autre pays. Il y avait de grande chance pour qu'il se marie avec un marzbâhn. Toutes ses réflexions l'effrayées de plus en plus, et sa rencontre avec son père devenait de plus en plus horrible à imaginer.

Arihas observait en silence l'air sombre du prince, lui aussi était passé par là pourtant il avait eu des parents aimants, il n'osait imaginer dans quel état d'angoisse se trouvait le prince. Tout le monde savait que le roi se montrait dur ou bien totalement indifférent avec le prince. Et si seulement le roi n'était que son seul souci, son rang aussi ajoutait une pression sociale supplémentaire. Lorsqu'une famille noble a un fils alpha, on dit que cela va de soi, quand c'est une fille on s'en félicite, c'est tellement rare. Quand ils sont béta on se dit que ce n'est pas grave car cela aurait pu être pire… Une fille oméga c'est acceptable, ça ne change pas beaucoup son sort, mais un fils… C'est une déchéance totale surtout pour un aîné, du moins en Parse. Certain pays accepte très bien les omégas, voir même les vénères presque comme des dieux. Mais pas en Parse.

Ce pauvre prince ne sera pas épargner, il va vivre constamment entourer d'alpha. Malheureusement Arihas va devoir le préparer à ce qu'il attend dehors, et il a peu de temps pour cela car le roi a déjà prévu une annonce officielle d'ici trois jours. Il n'aura pas le temps de s'habituer ou même d'y aller progressivement.

« Dîtes moi, tout à l'heure Maître Vahriz a dit que vous aviez des doutes concernant mon genre qu'est-ce qui l'a confirmé ? Demanda le prince d'une petite voix. -Eh bien, vous avez dit sentir un parfum étrange, n'est-ce pas ? Le prince acquiesça. Il s'agit en réalité de phéromones émises soit par un alpha, soit par un oméga. Les alphas en libèrent continuellement, les quantités varient selon leur état psychique. Contrairement aux omégas qui en libèrent sutout lors des périodes de chaleurs, expliqua Arihas. -Donc ça venait de Vahriz ? -Exactement, sourit-il. - Ce n'était pas vraiment agréable… C'était assez oppressant, bredouilla le prince. -Hum… C'est assez embêtant que cela vous touche autant, alors qu'il était à un niveau plutôt … bas, le regard du prince s'assombrit. -C'est embêtant, c'est ça ? -En soit, c'est plutôt normale… Arihas hésita, votre père souhaitait faire une annonce officielle et donc en votre présence, seulement la cour est essentiellement composée d'alphas… »

Arihas préféra être honnête avec le prince, car lui-même était très inquiet pour la santé de ce dernier. Se retrouver ainsi au milieu de la cour alors qu'il n'avait même pas eu le temps de s'habituer, ni même de se confronter à un alpha, alors une centaine… Il sentait venir la catastrophe. Le visage du prince se décomposa. Arihas se reprit immédiatement, il était là pour rassurer le prince et non pour le décourager. Il était là pour l'accompagner durant ces prochaines années qui allaient être éprouvantes pour le prince Arslan : la puberté d'un oméga n'est pas facile à vivre. Il risquait de passer plus temps allongé dans son lit qu'à suivre des bals à la cours.

« Votre Altesse vous devriez vous reposez un peu, cela vous fera du bien, sourit-il gentiment. -Vous avez certainement rai- Le prince fut coupé par l'arrivée d'un serviteur. -Veuillez m'excuser de vous déranger à une heure si tardive votre Altesse mais Sa Majesté le roi souhaite vous parlez, il vous attend dans la salle conseil »

Le messager partit avant que Arihas n'eut le temps de protester. Le prince obéit par reflexe ou bien résignation, Arihas ne sut le dire. Arslan se releva difficilement, Arihas l'aida à se lever, il hésita un instant à lui dire qu'il n'était pas obligé mais se rendit compte que c'était inutile. Parlementer avec le roi n'était pas vraiment une option. Le roi était cruel de faire ça, c'était un alpha il ne pouvait pas feindre l'ignorance. Il savait pertinemment que ce qu'il demandait à Arslan, ou plutôt de ce voulait lui faire subir. Arihas espéra juste qu'il ne croiserait pas trop de monde dans les couloirs.

Il fut étonné de trouver les couloirs déserts, cela lui donna un mauvais pressentiment. Le prince semblait être plus à l'aise maintenant, il avait meilleur mine. Arslan se sentait bien mieux maintenant, marché lui faisait un bien fou cela lui rappelait ses ballades dans les jardins. Il se demanda si Arihas accepterait de l'y accompagner un jour.

Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte, Arslan commença à se sentir de nouveaux mal. Arihas se rapprocha légèrement de lui, sa présence fut efficace pour le rassurer, mais pas assez pour dissiper le mal. Arihas sentit ses doutes se confirmer. Il y avait plusieurs alphas derrière la porte. Le roi avait « convié » plusieurs personnes, Arihas put reconnaître au moins Messire Vahriz. Les portes s'ouvrirent, devant eux se dresser le roi sur son trône accompagné par la reine. Le prince avança et se présenta au roi en s'inclinant humblement. Arihas resta en retrait observant avec attention. Il vit que Vahriz était accompagné de son neveu, ainsi que deux autres marzbâhns Sahm et Garshâq. Il vit Arslan pâlir mais il resta digne malgré tout.

Daryûn se demandait pourquoi le roi l'avait convoqué, Sahm et Garshâq semblaient aussi perplexes que lui. Seul son oncle semblait être au courant de ce qu'il se passait, mais sa mine sombre ne présageait rien de bon. Le roi ne prit la parole que pour envoyer faire chercher le prince. Un silence pesant s'installa jusqu'à l'arrivée de celui-ci. Il ne semblait pas dans son assiette, apparemment il ne s'était pas encore remis de son malaise de ce matin. Daryûn avait cherché à savoir ce qui c'était passé mais personne ne connaissait la réponse et son oncle ignorait totalement sa question.

Il remarqua alors qu'un homme brun accompagné le prince. Il se demanda qui était cette personne, et pourquoi il se trouvait aux côtés du prince. Ses deux autres confrères semblèrent choqués mais surtout ils comprirent ce qu'il se passait. Daryûn n'arrivait pas à saisir ce qui leurs arrivaient, mais quand le prince s'avança il comprit que quelque chose n'allait pas. Il y avait quelque chose de différent chez le prince mais il n'arrivait pas savoir quoi. Il avait une drôle de sensation, c'était… Bizarre. Il laissa ça de côté et s'inquiéta plutôt pour l'état du prince, il blêmissait a vu d'œil.

Il commença à s'inquiéter sérieusement pour le prince, mais ni le roi ni la reine ne semblèrent sans soucier. Le prince s'agenouilla face à ses parents et attendit qu'ils prennent la parole. Le roi grogna avant de prendre la parole :

« Vahriz est venu me confirmer la nouvelle… Malheureusement je n'ai que toi comme héritier, alors tu continueras tes entraînements comme avant avec Vahriz… -Bien Père, murmura Arslan, sa vision commençait à se troubler. -Tu auras même quelques heures en plus pour compenser, tu n'auras plus le temps de t'ennuyais maintenant, dit-il en le regardant avec dédain. Je ne veux aucune excuse, tu ne dois pas rater ces entraînements pour des raisons futiles. Evite de me faire honte de nouveau, déjà rien que le fait que tu sois oméga est amplement suffisant… »

Arslan lu facilement entre les lignes : le simple fait que tu sois là est honteux. Il fit semblant de rien et acquiesça simplement. Il se sentait réellement mal et comme écrasé par un poids, son corps devenait de plus en plus lourd. L'angoisse le rongeait de l'intérieur et il n'arrivait pas à se calmer. Il ne se sentait pas en sécurité.

De son côté Arihas était furieux « des raisons futiles », des raisons futiles ? Comment pouvait-il dire des choses pareilles ? Savait-il au moins ce qu'était la puberté d'un oméga ? Lui, il le savait très bien ! Passait des journées allongés, parce qu'on incapable de tenir debout tellement on a mal ! Devoir apprendre à se contrôler face à un alpha, pour ne pas fuir en courant. Sans parler des premières chaleurs… Alors suivre des entraînements de bourrin à longueur de journée, cela va être compliqué ! Sans parler de toute cette mise en scène juste pour dire cela. Uniquement dans le but de montrer la merveilleuse supériorité des alphas au prince, lui rappeler que lui n'est qu'un vulgaire oméga bon qu'à se soumettre et à obéir. Qu'ils ne leur arrivent pas à la cheville… Arihas avait du mal à se contrôler, c'était injuste. Et surtout le prince ne se rendait pas compte de ce qu'il se passait. Son précepteur lui avait toujours dit que la première rencontre avec un alpha pouvait être particulièrement décisive et influençait la vie entière d'un oméga. Et là ça commençait vraiment mal.

« Oméga » ce mot eut du mal à faire son chemin jusqu'au cerveau de Daryûn. Il fut le seul à tomber des nus, son oncle devait être au courant. Et Sahm et Garshâq semblaient qu'à moitié surpris. Alors le prince était oméga, Daryûn comprit pourquoi il avait trouvé le prince si différent. Mais il ne comprenait pas pourquoi le roi les avait appelés, son oncle d'accord il était concerné, mais eux pas vraiment… Un mouvement attira son attention, l'homme qui accompagné le prince semblait agacé et lutté difficilement pour garder son calme. Daryûn était curieux de savoir qui était personne. Son comportement l'intriguait. Après tout peut-être que lui aussi était oméga. Il se demanda comment cela se faisait qu'il ne puisse pas le « sentir », lui était un alpha et il pouvait reconnaitre les autres alphas. Alors si les alphas et omégas sont censés être fait pour vivre ensemble, pourquoi il ne pouvait les distinguer ? Jusqu'à maintenant il n'avait jamais vu ni rencontré d'oméga, alors il ne s'était jamais posé de questions. Peut-être devrait-il en parler à son oncle dès qu'il en aurait l'occasion.

Il était habitué à ne vivre qu'avec des alphas, d'ailleurs la plus grande partie des marzbâhns étaient des alphas et le roi aussi. Il y avait souvent des frictions à cause de ça, certains avaient le sang chaud… Soudain ça le frappa, le prince : comment allait-il faire ? S'il devait les diriger, ne serait-ce qu'un minimum, comment ferait-il pour se faire obéir ? Les omégas sont connus pour… Pour être soumis. Avait-on seulement déjà eu un roi oméga ? Daryûn se posait beaucoup de questions, mais la raison de sa présence restait une préoccupation : peut-être qu'on allait lui demandait d'assurer la protection du prince, après tout il en aurait très certainement besoin. Jusqu'à ce que… Une petite minute, le prince allait épouser un alpha? Pensa le cavalier. Cela voulait donc dire qu'il allait épouser un homme. Ses réflexions s'arrêtèrent brutalement, le roi mit fin à la réunion et les congédia. Seulement le prince ne bougea pas d'un millimètre. Figé. Le roi répéta, mais le prince ne bougea toujours pas. Daryûn remarqua la pâleur inquiétante du prince. Il eut l'étrange impression que derrière son visage stoïque, le roi jubiler et apprécier la situation.

Arslan entendit que son père lui ordonnait de se retirer, mais son corps ressentait le contraire : il devait restait là. Il était littéralement figé sur place, écrasé par une force qui lui était jusque-là inconnu. La présence de son père était omniprésente et le dominait totalement. Le froid lui mordait la peau et prenait possession de son corps comme si un serpent s'enroulait lentement autour de lui. Le roi réitéra sa demande mais il ne pouvait toujours pas bouger. Il luttait contre lui-même pour se levait et partir.

Il arriva tant bien que mal à poser une main devant lui, pour s'en aider et se redresser. Ses jambes tremblaient, il se concentra pour tenir en équilibre. Il pouvait sentir des regards posés sur lui. Arslan essaya de lever les yeux vers ses parents afin de les saluer, mais en croisant le regard de son père il paniqua aussitôt : il avait peur.

Il ne se sentait pas bien. Il avait mal au ventre, mal au cœur. Sa respiration devenait saccadée. Une bête semblait s'être logée dans son ventre pour lui dévorait l'estomac. Il se sentait déchiré de l'intérieure. Le regard que lui lançait son père le suivait, c'était effrayant. Il avait envie d'hurler, de pleurer, de partir en courant. Il se sentait vraiment mal. Il ne souvint pas très bien de ce qu'il se passa ensuite, mais il entendit Arihas accourir vers lui pour le soutenir. Il marmonna quelque chose qu'il ne comprit pas. Il ne reprit conscience de ce qui lui arrivait que lorsqu'il fut dans le couloir.

« Votre Altesse, encore un petit effort… »

Arihas le lui répéta sur tout le chemin qui mener à ses appartements. Un fois dans sa chambre il eut l'impression de revivre. Ce n'est que là qu'il se rendit compte qu'il pleurait, une vague de sanglot le secoua à nouveaux. Arihas le prit dans ses bras, tentant de le rassurer et de le calmer sans grand succès.


Tags :
5 years ago

Omegaverse & Soulmate AU

1x8: Necromancer

As soon as Ichabod saw Katrina’s necklace hit the ground he knew something was up.

When Abbie pulled him aside to explain he had confessed, confided in her. He admitted the arranged marriage forced upon his best friend, Abraham Van Brunt. He told her about Katrina’s love for himself, how unrequited it was on his part.

He told her how he married her instead when the opportunity arose, a last ditch attempt to get his father's approval. How he failed and learned to live without it. All because of his omega class.

He told her about the name of his bondmate resting over the fragile skin of his inner wrist: Abraham Van Brunt. And she listened, unperturbed to it all.

When it all dwindled down to resting for power in candlelight, the Horseman proclamation of his after prize being Katrina echoed in his head. Abbie asked if he was okay and silence ensued for a while.

After the power came back on, Abbie had only one question. “Crane,” as he raised his head Abbie held his eyes in a steady gaze, “will you be able to focus on our duty to protect this Earth?”

Crane swallowed hard but nevertheless his voice held true and his eyes hardened with determination. “Of course. I will do everything in my power to protect everyone from the apocalypse. I’ve been fighting for freedom all my life nothing has come between that and it will continue to be so.” Even as he said those words he couldn’t stop the cracking in his heart realizing his bondmate was back and ever unaware of the truth.


Tags :
6 years ago

Ok so maybe you were jk honestly idk anymore so I wrote more of my ghost Lester idea: Old Herbert owned a large piece of land and used it for his business of dirtbike, and also were his house was. It was a popular place where kids and adults would go motorbiking (they could rent bikes and equipment). His only child, Lester, loved to dirtbike, and was quite good at it. His wife, Alyssa, loved him and their son very much. But strange things happened in that land, for it was once a burial ground of

10000000/10 Anon please write more


Tags :

chance pt.3 | l. ackerman

word count: 1,345 words

warnings: kissing, cursing (nothing major)

part 2 here!

Chance Pt.3 | L. Ackerman

“I don’t understand how in the hell you made this,” Connie practically moaned over the mouthful of chocolate in his mouth. Suri chuckled at the boy, popping another piece in her mouth allowing the treat to melt on her tongue. Connie had cornered her in her room a little over an hour ago while she was getting ready for the night in nothing but her embarrassing pajamas, demanding his treat with his eyes wide.

Suri was just talking about how her day had gone, his arms splayed behind his head as he watched her talk, his legs thrown across her lap. She tried kicking them off several times but he kept throwing them back on so she gave up.

“You’ve said this 15 times already, Springer,”

“I haven’t received a proper answer yet-”

“And you won’t. This is top secret-”

“Oh whatever-” He started, shifting from his position on her bed with a smile on his lips. A knock on her door interrupted him, the pair of them eyeing each other as she jumped down from her bed making her way over to her door, swinging it open. Jean's golden eyes met hers, his fist still raised as if she had stopped him from getting another knock in. A smile tugged at the corner of her mouth as she eyed the boy, his cheeks turning a slight pink.

“Oh hey, Jean! How are you this evening?”

“I’m actually doing quite well, thanks for asking. Did you have a good late night workout?”

“How did you-”

“I didn’t see you at dinner.” Jean stuttered over his words at that, knowing he had been caught looking for her.

“Smart boy. I actually did. My legs are shaking though. I think I might have gone a little too hard,” She tried to cover up her flustered state by babbling, tucking a strand of her hair behind her head as she peered up at the tall boy. “You should join me one of these days. You know, hopefully that’ll stop you from trash talking.”

“Oh I do not-”

“Yes you do. You’re just too stubborn to admit it.” Jean let out a small laugh leaning his head down to look at his shuffling feet, shoving his hands into his front pockets. Something about the way he was standing there made her heart skip a beat, wrapping her arms around herself as she took in the tall boy.

“So…” She wrung her hands out nervously as she rocked her feet. “What brings you here? I’m not saying that I don’t want you here! I was just curious,”

“I was actually wondering if I could talk to you- like, in private.” His cheeks turned a slight shade of pink, his demeanor shifting to a more nervous one. She offered him a warm smile, fiddling with the hem of her pajama shirt.

“Of course! Let me just kick out Springer first-”

“Oh come on!”

The sound of Connie's muffled voice made her turn around, noting he was no longer on her bed. She groaned crouching down on her knees making direct eye contact with the shorter boy. He had his hands underneath his chin, a disappointed look on his face.

“Get out from under my bed, Connie.”

“Just pretend I’m not here,” She rolled her eyes, reaching underneath her bed and taking a hold of his arms. Using little strength to start dragging him out despite his protests. “Wait- no, please! Suri!”

“Connie- what the hell are you doing here?” Jean choked out having made his way into her room to witness the commotion, his eyes having narrowed slightly. Connie just kept his arms in hers, his eyes squeezed tightly shut. Suri sent a little kick to the boy, who just yelped rubbing his ribs giving her a death glare. The girl just flashed him a smile, a playful glint in her eyes.

“Okay, okay I’m leaving. Don’t forget we have that thing tomorrow,”

“Wouldn’t dare dream of forgetting it, Springer. Now, do you mind taking your filthy shoes out of my room? Please.” He grumbled under his breath shuffling out of her room, closing the door behind him. Suri let out a small laugh, shaking her slightly damp hair.

“What was Connie doing under your bed?”

“Well, he was on my bed. But I guess he saw you and scrambled under my bed to eavesdrop on what you were gonna say.” Jean gnawed on his bottom lip nervously, leaning against the foot of her bed eyeing her as she walked around trying to tidy up the mess from the chocolate. “Damn it, that bitch took another piece of chocolate. Anyways, sorry about that. You can join me on my bed if you want, I don’t bite I swear… except Connie. That bitch gets on my nerves, ”

She hopped on her bed grabbing one of her pillows and throwing it over her lap. Jean swiftly kicked off his shoes making his way onto her bed, sitting on the end of her bed with his hands sitting idly on his lap. “What did you wanna talk about?”

“I- well… okay. I have wanted to tell you this for a while now, but I haven’t really worked up the courage to until just now. Please, don’t let this mess up our friendship. If you’d like I can always just drop off the face of the earth and pretend this never happened-” She cut off the rambling boy by pressing a hand on his, his words getting stuck in his throat. She squeezed his rough hand softly, rubbing her thumb across his knuckles, his breath hitching.

“You know… for a boy who talks a lot of shit, you’re quite a nervous guy aren’t you?” His face went bright red right away, his eyes locking with hers a playful smile gracing her lips. “I promise you, nothing you can say will change our friendship, Jean. Unless you’re telling me that you killed someone. That’s a whole other story,”

“No, no. I would never. Um… but- here goes nothing I guess.”

“Jean..?”

“I really like you. Like… a lot. When I saw you out there during the mission, I was so stressed. I didn’t want to admit it, but I got scared that I was going to lose you… which is why I’m taking my chance. I’d rather have died trying than to lose you and know that I could have had a chance.” Her hands tightened their grip around Jean’s hand, feeling her heart just about jump out of her chest.

His words had her heart melting. But the other half of her mind on was racing, wanting nothing more than to leave her room and run as far as she possibly could. It wasn’t because she didn’t like him. In fact, that was the opposite. Suri did like him. And that was absolutely horrifying.

“Jean… I-”

“Fuck, I knew it. Look, I’m sorry. I-I didn’t mean to fuck anything up. I just needed to get that off my chest- look I’m leaving but I-I’ll see you-” She grabbed onto the front of his t-shirt, yanking the boy back onto your bed his feet stumbling over one another. Without a second thought she pressed her lips against his, hoping that would be enough for him to catch on to what she was trying to say.

Jean’s eyes were wide open as he peered down at her closed ones, scrambling to kiss her back. Their lips moved sporadically against one another her hands making their way into his sandy locks. His hands grabbed a hold of her hips tugging her as close to him as he could. There’s no way that this is happening right now…

His breath hitched as her lips pulled away from his, taking that moment to try to catch her breath resting her forehead against his. Jean licked his lips trying to steady himself, his heart fluttering rapidly in his chest.

“So- I- Um… does that mean-”

“Yes, Jean… I like you too.” At the sight of her smile he practically gleamed, wrapping his arms tightly around her squeezing her close to his chest. She giggled, allowing the boy to lift her out of her bed and swing her around. Jean swiftly set her down, smiling ear to ear as he eyed her flushed form. Suri offered to hang out for the remainder of the night before he had to go to bed, his tall body finding its way next to hers as he wanted to get to know her on a different level. God damn his beautiful brown eyes.

Chance Pt.3 | L. Ackerman

Tags :

Anyone else writes fanfiction instead of studying for their exams or doing their assessment. Like I was nearly done writing about how Athena influces how 5th century are treated. Then all of the sudden I have the urge to write cute little fan fics of my current fixation. does this happen to anyone else????


Tags :